40) Via de bons sentiers, arrive le terril près de Liévin qui donne du fil à retordre dans un paysage très particulier.

L’impression d’être scotchés dans ce sous-bois humide au sol gluant.

41) D’où l’astuce du zig et du zag pour tenter de se sortir de l’embarras.

42) L’occasion de shunter le parcours :

au prix d’une rallonge mais sur sol plus ferme.

43) Mais que faire quand c’est un arbre qui a décidé de barrer le passage ?

44) On va pas le faire scier !

Descendre de machine est quasi inévitable.

Puis suivre la trace.

45) La trace invite à biaiser.

Sans vergogne.

46) Puis reprendre le droit chemin.

Autant que possible.

47) Arriver au sommet et donner l’impression paradoxale de sortir du trou de la mine !

48) En réalité c’est un contre-jour.

Sous bois à l’ombre sur fond de terril et village ensoleillés.

49) C’est costaud et beau … comme Isabelle.

50) Encore plus beau quand le vélo est décoré comme un sapin de Noêl.

Ne manque plus que les … ( ?).

51) Décoration végétale qui évoque le givre. Mais ce n’est pas du givre :

la température est bien au dessus de zéro.

52) Le sommet étant atteint, le biker replonge.

Dans un milieu quasi hostile.

53) Il faut savoir jongler.

En tous cas se jouer des obstacles qui rendent technique le parcours.

54) Le premier ravitaillement arrive tôt mais il est déjà bien mérité, compte tenu des premières émotions.

55) Distinction rare, l’abri du ravitaillement est décoré dans l’esprit fête.

Les gâteaux sont sortis même si la variété des victuailles solides n’est pas au rendez-vous.

56) En revanche le vin chaud fait vraiment chaud au corps.

57) De quoi donner de l’appétit.

D’où le retour aux biscuits ! D’où la pénurie ?

58) On est plus nombreux que prévu et vraiment insatiables.

Alors pour réchauffer les cœurs c’est maintenant le chocolat chaud.

On ne finira pas … pâlots.

59) Au-delà de Souchez, les routes et les chemins conduisent sur la colline Notre Dame de Lorette, le point culminant (166m) des collines de l’Artois.

60) Dans un site émouvant, nos pensées vont vers les 20000 soldats qui ont trouvé là leur tombeau lors de la grande Guerre.

61) Et vers les 20000 autres, non identifiés, dont les restes ont été réunis dans l’ossuaire.

62) Le moment de recueillement laisse rapidement place à un passage délicat pour les Bikers.

63) Le sentier est très étroit, très glissant et en pente très prononcée.

Moustache, président for ever, fonce en plein dedans !

64) La descente est scabreuse. La plupart s’en tiennent aux freins et dérapage.

En toute confiance.

65) Ah la confiance …


Si elle fait défaut c’est … l’appréhension.

66) L’appréhension conduit à l’inévitable chute.

Mais ce n’est pas la fin de l’aventure, car … rien de grave !

67) Le moment ou jamais d’être un « Fun Ridder » et donc un biker qui passe partout.

Sans peur et sans reproches.

68) Sur le versant de la colline orienté vers Ablain Saint-Nazaire, un passage particulièrement boueux va provoquer une sorte de "sauve qui peut".

69) C’est la pagaille générale à travers champs.

Chacun essayant de trouver sa solution pour sortir des ornières.

70) La vue dégagée ajoute sans doute au désarroi des bikers qui se retrouvent piétons désabusés.

71) L’impression, mais il faut raison garder en ces lieux héroïques, que le combat pourrait cesser faute de combattants.

72) Puis la pédalée reprend ses droits, parfois sur des trajectoires parallèles.

73) Ce qui conduit au ravitaillement installé en pleine campagne au pied de Lorette.

Juste à la séparation du 35 et du 45 km.

74) De nouveau, la ration de gâteau est suffisante mais ce n’est pas Byzance.

Victimes de la razzia des 1022 croisés, nos Palots.

75) Ce qui donne l’occasion au monsieur en rouge, à droite, de dire ce qu’il pense du rapport qualité/prix de sa matinée.

Un défoulement comme un autre !

76) Le vrai Père Noël, mais déguisé sous une barbe grise, déjà rencontré à Saint-Saulve !

On apprend qu’il vient de Rumilly en Cambrésis et qu’il fait partie du club … des Barbares !

Un vrai de vrai!

77) Pour ceux qui continuent en profitant du 45 km, c’est tout droit.

Vers Lorette.

78) Pour ceux qui se contentent du 35 km c’est sur leur droite, direction Angres.

79) Le final ne sera pas moins bucolique.

Tout le monde a apprécié le parcours assez fluide, malgré l’affluence et le passage glaiseux :

du VTT.

80) Bonne ambiance à l’arrivée et jour de chance pour le biker qui a gagné le gros lot.

Il pourra rentrer en tondeuse !