36) C’est parti à fond les manettes pour les 320 engagés qui se retrouvent dans le même peloton jusqu’à la séparation, km70, entre le 110 et le 180 km.

Dans la première heure le groupe explose en une dizaine de pelotons selon ce qu’ils peuvent tenir entre 30 et 40 km/h.

37) Les uns pour limiter les dégâts, les autres pour creuser les écarts, chacun s’emploie à fond en prenant sa part de relais.

38) Le peloton de tête est le plus imposant avec 80 costauds qui ont cependant laissé filer 11 super-cracks.

39) Dans la troupe cyclosportive, une bonne proportion de jeunes. Souvent adeptes de la "compet" dans leur discipline sportive préférée.

40) Mais aussi de fameux « masters » qui préfèrent le 180 km.

Pascal Limousin (9e), Jacques Dutailly (10e), Hervé Williatte (20e), André Dubart (31e), Thierry Tissier (43e), sont des quinquagénaires qui ont tenu au moins le 37,8km/h.

41) En dehors du classement « scratch », chacun s’intéresse à son rang dans sa catégorie d’âge.

Car tout est relatif, sauf la propension à bien faire tourner les jambes.

42). C’est du cyclosport avec ses avantages et ses inconvénients car aujourd’hui la discipline ne recrute plus la foule se contentant du bronze.

Ne s’y retrouvent pratiquement que des gros bras qui … roulent vers l’or.

43) L’organisation passe par un service sécurité calqué sur la course :

100 signaleurs, 10 voitures d’escorte, 20 motos sans compter le renfort des services de gendarmerie et de police locale. Etc...

44) Les motos (M.S.O., Motocom, …) ont pour mission de prendre en charge les groupes qui se forment avec l’éclatement des pelotons.

Là encore des habitués des courses et des escortes cyclistes.

45) Souvent, en roulant à vélo, on en bave. Parfois on tire la langue.

46) Toujours à l’ouvrage, le sourire finit par devenir grimaçant.

47) L’application n’empêche pas l’impression de grande aisance.

48) La concentration, toujours essentielle, permet déjà de préparer le sprint final.

49) Gros plan sur ce qui fait la beauté du sport cycliste de loisir.

50) Les images, parfois, devraient se passer de commentaire.

C’est beau de rouler roue dans roue sans roueries.

51) La chasse c’est le sport favori du pédaleur qui a laissé une longueur d’avance au peloton précédent.

52) De Béthune l’inestimable rapport de force.

53) Le Team Lux va bientôt sortir du cadre.

54) A force de courir après eux … on les rattrape, enfin.

Voilà les 11 échappés qui se sont faits la malle dès le départ.

55) Ce n’est pas un hasard mais un rassemblement de favoris. Pour les séparer il faudra attendre le choix des distances et les faits de course.

56) Le parcours, nouveau pour cette 3e édition de la Mintkewicz, est très tortueux.

57) Donc avec de beaux virages à négocier sans perdre sa place.

58) Denis Flahaut, maillot LandbouwKrediet, suit le mouvement.

59) Moment de répit bien utilisé :

ne pas oublier le carburant pour mieux carburer.

60) Dans la roue d’un champion qui reste à la hauteur des invités du jour.

61) Le parcours, jamais très difficile, n’est pourtant pas des plus faciles.

62) Quatre Roubaisiens en « course », mais deux générations :

les Juniors sur le 110 et les Masters sur le 180 km.

63) C’est la pleine campagne dans un espace plus vallonné qu’on ne le pensait.

64) Il faudrait mieux voir les dossards :

les rouges vont prendre le 110 km et les verts poursuivre sur le 180 Km.

65) Après une heure et trente minutes d’efforts, il y a ceux qui sont prêts pour en remettre une couche.

66) Et ceux dont le moral se dirige vers les chaussettes.

67) Echo du Vélo a délégué son webmaster, Dominique Bertout pour immortaliser tout cela.

68) Pas le temps de passer par Auchan pour faire ses courses …

Transfert d’eau dans le bidon.

69) En voilà deux (Sébastien Desmet et Sébastien Sottiaux) qui ne pensent qu’à s’isoler.

Mais qui, sauf dans le dernier kilomètre, ne vont pas se quitter.

70) C’était, juste avant la séparation 110/180 à Locquignol, en forêt de Mormal, au ravitaillement sur le parking du Godelot.