On avait oublié de vous dire, en première partie, que le temps était excellent. Ce qui de l’aveu général simplifie bien des aventures et fait même supporter l’adversité. En l’occurrence, la difficulté c’est d’arriver au sommet du Mât.

51) La jeunesse s’y emploie avec une belle détermination.

52) Et, comme ici, au prix d’un sourire qui vaut mieux que la grimace.

53) Mais comment ne pas reconnaître le président de Leers qui vient de se faire doubler par une 3e jeunette : « D’accord, conviendra l’intéressé, mais à moi seul je suis plus lourd que ces trois pédaleuses de charme ».

54) Et au moins le président n’a pas de crampes ! Conservation entendue : « Chéri, je dois mettre pied à terre. J’ai des crampes. Je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer ».

55) Pour ceux de Calais, l’offensive est d’autant plus généreuse que la maison est proche.

56) Le groupe des cyclos de Wasquehal est en pleine forme.

57) Même si le président Paul Lassalle est à l’ouvrage.

58) Sauf que c’est lui qui dicte l’allure dans la descente.

59) Ceci juste avant le passage du duo douaisien où l’on reconnaît François Fiévet.

60) La région comporte aussi quelques beaux fonds de vallées artésiennes. Paysage original et typique d’une campagne verdoyante et inondée de soleil.

61) Campagne vallonnée et riche en culture de colza.

62) On ne résiste pas au plaisir du cliché : les vélos roulent dans le jaune. Avec les verts de Fallet en arrière.

63) En plus gros plan, la difficulté de la côte inconnue se précise.

64) Et puis c’est l’heure du dernier virage. Vers Escalles puis le Cap Blanc Nez, un des hauts lieux de la géographie de l’Hexagone.

65) Paul Lassalle m’avait prévenu : « Tu verras le Cran d’Escalles, c’est une montée impressionnante ». Il aurait pu ajouter superbe ! A noter que le « cran » désigne un passage déprimé sur la ligne de hauteur. Il s’agit d’un « col » à faire répertorier.

66) Pour l’heure c’est la dernière montée. Elle nécessite de s’employer pour laisser Escalles derrière soi.

67) Ceux de Feignies approchent de la mer, eux qui viennent du plus lointain du département du Nord.

68) Côte en virages qui rappellent qu’on peut parler de col géographique.

69) « Thalassa », la mer est là. Derrière les cyclos qui remonte le Cran.

70) Bon souvenir de Côte d’Opale.

71) « Comment est-ce possible ? Ceux de Wavrin sont déjà dans le car et les vélos sur la remorque ! » Et le cyclo de se demander s’il en finira un jour de cette randonnée.

72) Avec le Cap Blanc Nez dans le dos, le dernier sommet est en vue.

73) Après une plongée vers Sangatte, on longe la côte jusque Calais. C’est l’arrivée et la récompense d’un tee-shirt « Echappée Belle ».

74) Un bon conseil, mettre son vélo en consigne. Avec contrôle rigoureux comme savent le faire les Urfistes, du plus petit au plus grand.

75) Puis défilé, en bon ordre, devant les tables de ravitaillement final.

76) Et distribution de tee-shirt, bien mérité.

77) Les formalités accomplies, on ne résiste pas à un petit coup d’œil sur la mer. Calais est la ville de la traversée du Channel par le tunnel. Mais le ferry reste très apprécié.

78) Allez, bravo les filles. Vous êtes bien arrivées.

79) Même que ceux du vélo Santé de Cambrai ont décidé de s’installer sur la plage. Dans un coin tranquille!

80) Mais, au détour d’une terrasse en ville, voilà la première signification de « l’Echappée Belle ». Jean Claude Hennebicq, ancien président chargé des installations à Calais, et Bernard Dendievel, nouveau président Urfa-Lille, ont trouvé deux acolytes. Pour boire autre chose que de la bière en boite ?

81) Bernard Dendievel n’est pas peu fier : « Journée pleinement réussie. Voilà qui témoigne de la vitalité de l’Urfa-Lille ». Le plus ancien et le plus grand club de la Ligue des Flandres.