071) Cette partie du parcours est très spectaculaire.

A cause du relief et des champs ouverts qui permettent les larges horizons.

Le temps se maintient au sec avec un vent persistant en bourrasques, mais plutôt favorable pour qui s’accroche au guidon.

073) La question est de savoir si Jacques Steenkiste, du comité Ufolep-Nord, va pouvoir résister à l’attaque du tracteur ?

074) Le résultat est vite connu.

Le tracteur, à peine chargé d’une cargaison de bois de chauffage ( !), n’écrase personne … mais dépasse tout le monde.

Pauvres petits vélos !

075) Comme dans toute grandeur montée, les cyclos savent qu’ils doivent faire l’humilité.

076) Ce qui n’empêche pas les cyclos de Laventie d’aborder le 2e virage en confiance.

077) D’autres ont droit au sourire narquois … d’un public vraiment vache.

078) Après le deuxième virage la ligne droite semblerait interminable …

079) … sauf que les pédaleurs, qui auraient encore assez de lucidité, vont bénéficier d’une étonnante exposition de statues de paille.

080) Voilà qui motive le message de Chantal, la Wavrinnoise: « Cela nous réchauffe le coeur de nous voir dans l'effort et d'entendre parler de nous, alors que nous roulons entre amis pour le plaisir! »

081) Les premières pièces de l’exposition installées sur le talus font oublier la raideur de la pente.

082) Quand on est costaud comme un Lommois, on s’amuse des réalisations de l’artiste.

083) Les statues sont en paille soutenue par une armature métallique.

084) Il arrive que le vélo se mette à zigzaguer sur la route.

Pour prendre le temps de voir mais aussi parce que la pente est rude et que …

le vent, favorable à cet endroit, ne souffle pas assez fort.

085) Christian Depoilly, artisan de paille à Questrecques (62), travaille tout en surveillant l’exposition qu’il a placée en l’honneur de Lille-Calais.

Il avait fait de même pour les 4 Jours de Dunkerque.

086) Homme de coeur, l’artiste prépare un merci pour son copain Guy.

Il est disponible pour exposer lors de la Stablinski du 31 mai et ailleurs.

On peut l’inviter, mais il n’est pas branché internet.

087) Entre deux coups de pince à couper et trois rembourrages de paille, il prend le soin de fignoler ses postures.

088) Les organisateurs de la Nocturne VTT d’Hesdin du 20 mai, pourront prendre livraison du portique qu’ils ont commandé à l’artiste de paille et ami du cyclisme.

089) Si l’artiste risque de se retrouver sur la paille, le cyclo est en peine pour gagner le haut du sommet.

090) Dur-dur. Alors, épaule contre épaule, on mobilise son ardeur.

Foi de témoin l’équipe vaincra le Ventu.

091) Si l’étape estt aussi redoutable que redoutée, on sait qu’après Hermelinghen ce sera Calais.

Après 170 km au compteur car la distance Lille-Calais semble s’allonger chaque année ( ?).

092) La technique de l’organisation du poste ravitaillement est comme à Watten, mais plus légère pour des passages désormais très étalés.

093) Manque la variété, mais les produits sont de qualité.

Avec ce qui l'attend à l'arrivée, le cyclo en aura pour son argent !

094) Là aussi le poste boisson est séparé.

Ce qui permet de disperser l’affluence cyclo.

Avec un point d’eau pour les bidons, ainsi qu’un espace toilettes.

095) Ici on ne va pas traîner.

Il est 13h.

Encore deux heures de route, sachant que les arrivées à Calais se sont étalées de 13 à 17h.

096) Pour rappeler que les voitures d’escorte ne doivent pas gêner les cyclos, la route qui conduit à la côte du Mat est réservée à la circulation locale … et aux vélos.

097) Vous avez dit côte du Mât (170m), sur le côté d’Hermelinghen ?

Ll’expression « faire le mur » prend tout son sens.

Même si les Lys Cyclo ne cachent pas leur joie … de foncer dans le mur.

098) Le vent aidant ( ?) les braquets seront presque toujours suffisants pour escalader le mât de cocagne.

Une impression de rouler dans les nuages pour ceux de l’Aviation Civile ?

099) L’impression de rester scotchés, au risque de replonger au milieu du paysage, pour les Roubaisiens.

099) Côte à côte pour faire échec au Mât.

Environ 800m pour élever de 80m, donc 10% de moyenne.

100) L’effort est soutenu mais le visage ne laisse rien paraître.

Belle.

101) Ne dirait-on pas « mi-figue mi-raisin » ?

Le sourire qui cache la crispation.

102) L’application Leforestoise pleine de certitude : « Seulement un mauvais moment à passer ».

103) Debout sur les pédales, pour l’envolée lyrique : « Je plane ! »

104) A deux de Sallaumines, la pédalée toujours aussi cyclosportive.

105) Et le ciel qui, soudain, devient menaçant.

Qu’y a-t-il au bout du Mât ?