71) De mémoire de bikers, la Trouée, ou « Tranchée », d’Arenberg est plaisante sous le soleil matinal qui s’infiltre dans le feuillage forestier.

72) Les Men in Bike n’ont pas manqué l’opportunité d’un arrêt devant la stèle dédiée à Jean Stablinski et dressée à l'entrée de la Trouée d'Arenberg.

Le regretté champion du monde nordiste avait inventé ce passage de légende.

73) En fait, par temps sec, une bande de terre cyclable permet d’oublier le pavé infâme et ses chaos !

74) L’Enfer promis aux vttistes du Raid Paris-Roubaix c’est, outre la longue et unique de 120 bornes, des chemins interminables qui obligent à pédaler en aveugle.

Bouchon devant.

75) Une barrière oblige les pédaleurs à se mettre en file indienne pour profiter d’un passage étroit.

Las le buggy de votre « officiel » reporter est … trop large pour passer.

Contournement !

76) Les Bikers s’offrent un pilotage technique, en attendant la prochaine barrière.

77) Du buggy-quad voilà le retour, après un petit détour dans la forêt.

On passera partout!

78) Et le vert … dure. C’est l’Enfer.

79) Faut-il plaindre Thierry qui doit se frayer un chemin dans une nature quasi hostile et laisser la priorité aux bikers pédalant avec ardeur ?

80) La culture sur terre riche ne laisse qu’un maigre passage.

Une servitude maintenue … à contre cœur.

81) Une rencontre faillit nous être fatale : redoutables Bikers Déjantés d’Agny, près d’Arras.

D’abord ils sollicitent bravement une photo de groupe.

Bon d’accord.

82) Puis les esprits ( ?) s’échauffent très vite, car « elle » est amoureuse.

Bon c’est leur affaire.

83) Mais rien ne va plus, mon cher Thierry, si « elle » prend ma place.

Mal pas d’accord.

84) Un moment j’ai cru … que j’allais être condamné à prendre « sa » place sur le tandem.

Déjantés, c’est grave ?

Mal partout.

85) A peine remis de nos émotions voilà qu’on atteint le premier des 4 postes de contrôle et ravitaillement.

A Hornaing, km25.

86) On a affaire à des gens accueillants. Normaux quoi.

Mais des gens, y compris ceux de la famille de Patrick l’organisateur, qui aiment faire la fête.

Pas de "coca", mais menthe et grenadine à gogo.

87) Le plein d’énergie et de bonne humeur étant fait, on repart en direction de Beuvry la Forêt via les pavés, chemins, champs et forêts proches de Marchiennes.

88) Les boutons d’or sont en fleurs.

Et les bikers, sous la conduite d’un Wattrelosien, en forme.

89) Parmi les cinq Néerlandais inscrits à l’avance, ces deux amis.

Celui de gauche porte la marque Willem Tell.

N’y aurait-il pas du Guillaume là-dedans ?

90) La cigüe, fleurs blanches abondantes en ce moment, fait une haie d’enfer.

Une holà ! Pour ceux qui vont mourir?

91) Arrivent les Diablo-Galibots qui prennent toute la largeur.

Et sèment une infernale du diable et du fond des mines.

91x) Du rouge et de l’allure vive pour les maillots marqués "Recipon" (société BTP) du Team Bussy Cycliste (Marne la Vallée).

91z) Des « Men in Bike » dans une chaîne solidaire.

92) Etalement de toute leur classe sur le pavé de Tilloy pour les bikers de la Louvière.

93) Leur président tient bon ! D’où le courage et la bonne humeur.

94) Pour les jeunes de Créteil, les cahots prennent l’allure d’un jeu.

Sportifs.

95) Du sport en voilà encore plus, avec la vaillance du Vélo Club de Hem :

Olivier, Hervé et Nico au premier rang ….

96) Un trio du Vélo Club Chaumontois. Vert sur vert, pour l’instant.

97) Puis les vives couleurs Hesbignonnes des Stany Smol.

98) Les Fyzix, portant maillot « Paris Roubaix Rider », s’apprêtent à tourner à droite en direction de Landas puis Beuvry la Forêt.

99a) Au poste contrôle-ravitaillement, Jean Marie, ancien mécanicien des pros et vélociste, a fort à faire.

Surtout des réglages et des problèmes de transmission liés à la poussière.

99b) Parfois il suffit de démonter le pédalier et de (bien) le remonter pour que le jeu disparaisse.

Miracle en enfer !

99c) Les charmes du voyage en buggy piloté font qu’on ne s’attarde pas aux arrêts.

La route est encore longue, direction Mérignies via Bersée et Mons en Pévèle.

99d) Les jambes se font lourdes pour les 50 dernières bornes qui font passer par des horreurs horribles.

En provenance directe de chez Horreur.

99e) Il arrive que certains envient les marcheurs.

Et qu’eux envient les Bikers ?

99f) Les optimistes retiendront les espaces verts.

Avec l’espoir de gagner le paradis du vélodrome de Roubaix.