36) On vous annonçait le Pottenberg avec 1200m à 3,4% ? La difficulté n’est pas exceptionnelle mais méfions-nous de la répétition des côtes.

Ici c’est la 3e. Il y en aura 17 au total sur le 145 km pour 1600m d’élévation.

37) Le brouillard, qui garantit un temps sec, impose de bien respirer, après le sommet.

38) Moment de récupération générale.

39) Pour l’Aiglon d’Ath, le mont ne fut même pas géant.

40) Plus rude était la courte rampe de la Dorrebeekstraat suivante.

41) D’où l’idée qu’on peut s’accorder un moment de répit au sommet.

42) La plupart des « bergs » flamands sont perchés dans la campagne.

Pour la montée du Bérendries il en va autrement.

43) La pente, en ligne droite, est maximale dans la traversée de Sint Maria Oudenhove.

44) Concentration maximale aussi, debout sur les pédales.

45) Sur toute la largeur de la route, un long chemin de croix.

46) Et pas la moindre station sur le chemin.

47) Il faut boire ? De la bonne eau !

48) Le ravitaillement est installé dans l’espace d’expédition des sources Top à Brakel.

Fameux décor.

Ce ravitaillement est commun pour les 3 distances, le 145 km y passant une seconde fois.

49) Ce ravitaillement est bien organisé et très propre.

Passage, vélo en main, devant les tables.

50) Après le pain d’épice et les gaufrettes, les morceaux de bananes.

51) Et même une petite provision de gaufres liégeoises.

52) Prendre le temps de manger, sans perdre de temps.

53) La bouche encore pleine, repartons vers le nord pour les parcours de 112 et 145 km.

54) La Toepkapelstraat ne sera pas terrible.

Pas plus la pente que la chapelle invisible dans la nature.

55) Au sommet on se retrouve comme sur un plateau : 15 km de presque plat avant l’intriguant « Petit Hameau ».

Qui c’est, celui-là ?

56) Ce qui est certain c’est qu’on roule, après la descente sur Flobecq (Vloesberg), en pleine campagne.

Le charme d’une « randonnée de classe », une « classic ».

57) Sur le territoire d’Ellezelles, passage devant la Ferme de Fourquepire, devenue un lieu de restauration et de loisirs.

Un lieu hanté par les « Sorcières d’Ellezelles ».

58) A propos de sorcières … il y a les vraies et les fausses.

Ou l’inverse.

La Ferme de Fourquepire donne le départ du « Sentier de l’Etrange ».

Wouuuuuuhhhhhhh.

59) Etrange nous paraissait la côte du « Petit Hameau ».

Il s’agit, en fait, de la montée sur la route Ellezelles-Frasnes, après le Hameau de Seménil.

60) Une belle montée, en sous bois, qui précède la pire des atrocités.

61) Les optimistes retiendront qu’au sommet des Hauts, la vue est superbe sur Saint-Sauveur et Renaix.

Hum, sauf par temps de brouillard, diront les pessimistes..

62) La côte dite des Hauts (selon la carte), aussi appelée du Beau Site en souvenir du camping ainsi nommé ou de Saint Sauveur par les Français qui traversent la bourgade, … est terrible.

63) Bien sûr il y a celle qui en a vu d’autres,

des horreurs de raideurs.

64) Et celui qui, sifflet de chef de groupe au cou, en promet bien d’autres.

65) Les Hauts (138m) : 1200m, dont 800m pavés, à 7,8% pour élever de 93m.

66) Avec un maximum de 17%, au lieu des 20% du Paterberg et des 22% du Koppenberg.

Donc moins célèbre.

67) Mais, en course, bien plus « régulier » car la voie est large.

68) Du club de Mons en Baroeul (59), Robert et Laurent se trouvent en pays de connaissance dans ce coin du Hainaut.

69) Pour Wim Wullaert, directeur de la revue Grinta ! (l’équivalent du Cycle en Flandre) c’est l’heure de la pause syndicale.

Avec une tartelette au riz artisanale, selon les conventions de travail.