Les Dragons Audax Mons sont une valeur sûre du cyclotourisme en Belgique. Leur réputation est très large et toujours marqué du sceau de l’exceptionnel. Leurs « dragonnades » (rallonge des parcours de montagne et rallonge des soirées déssoiffantes…) sont terribles. Mons Chimay Mons, 200 km, premier brevet Cyclo-Côteur de l’année c’est une épreuve. Rendue plus accessible avec le choix de distances dont surtout le 150. A Mons, sur la grand-place, le singe est un porte-bonheur pour qui le caresse de la main gauche. Alors nous n’avons pas failli…

01) Pas de photo des inscriptions, car il fait encore gris à notre départ de 6h30. Et privilégions la route. Que nous prenons en compagnie du président de Frameries et du Diagonaliste Michel Thauvoye.

02) Nous démarrons aussi en compagnie des diagonalistes Jackie Devreese et Alain Hologne qui, tout comme le jeune Henri Dervaux, se lancent sur le 200. Pour moi ce sera 150 bornes et autant de photos.

03) Colleret, après le « Pas du Lièvre », les Montois auraient pû nous imaginer de vrais cols belges. Mais on sait qu’il y aura plus de 2600m d’élévation sur le 200 (cyclo-côteur) et 1500 sur le 150 (brevet à dénivelé)…

04) Grande nouveauté, unanimement apprécié, le premier, puis le dernier, contrôle-ravitaillement se fait à Bersillies, km 36, dans la vallée du Thuin. Et non plus à Cousolre (dites « Cou-sol-re et non pas « Coulsore » !). Plus tranquille et spacieux.

05) Le peloton prend son virage pour franchir la Thure. Bien calé dans les roues, Guy Lecutier a apprécié la protection. Il fait beau mais le vent est fort et contraire… pour aller.

06) Et puisque ravito il y a, on met pied à terre.

07) Il est encore tôt. Beaucoup choisissent de ne pas traîner.

08) Des bénévoles montois distribuent le pain d’épice et les quartiers de fruit. Pour la boisson il y a le bistrot mais aussi des bidons où chacun peut se servir.

09) Attention voilà un groupe de costauds, partis sur le coup de 7h, qui nous rejoignent.

10) Parmi eux pascal Clément, vélociste à Tournai, qui apprécie le jour férié : « C’est samedi, mais tant pis, j’ai fermé boutique ! »

11) La première « vacherie » du jour, juste après l’arrêt, c’est la côte Mademoiselle. Dure lutte avant d’atteindre Cousolre : Marcellino va vérifier que vous prononcez correct !

12) L’endroit est superbe pour l’équipe de Michel Collard qui a pour mission de photographier, un à un, les cyclos au ralenti. Photos disponibles à l’arrivée.

13) Alors on profite d’un aussi bel endroit. Voilà un lauréat de Paris-Brest-Paris qui passe entre les photographes.

14) Et voilà un « Cent Cols ». Que du beau monde !

15) Je vous assure que la pente est forte.

16) Mais on a encore un moral de vainqueur.

17) Cousolre (demandez à Marcellino comment il prononce…), traversé voilà la deuxième grosse côte du jour. On s’y retrouve à 220m, mais il y aura mieux, sur le 200, avec les 338m, point culminant de la province du Hainaut.

18) Des clubs mieux structurés, ou plus inquiets, ont pris la précaution de disposer d’un véhicule d’accompagnement. Heureusement les cas sont désormais rares.

19) L’impression de rouler tout près des cieux.

20) Voyez comme les véhicules sont parfois une gêne. La preuve par l’exemple dans ce lacet descendant très serré.

21) Virage tellement serré que l’on a bien cru (ou espéré ?) que Michel Garson allait manquer son virage. Il n’en fut rien : on a trop besoin de lui pour le Week-End fédéral à Antoing des 19-20 juin.

22) Et impeccable défilé des Mouscronnois qui courent après la voiture des Carolos. Ils ne savent pas encore que Charleroi-Mouscron, le soir, ce sera 1-0. Et la fin des ambitions européennes.

23) Plus loin c’est une route bucolique qui attend les cyclos. On est en pleine nature. De plus on se joue de la frontière. Véritable exotisme.

24) Du côté de Renlies, c’est le bonheur total. Certes le parcours est difficile, mais c’est si beau !

25) Certains bovidés ont pourtant failli recouvrir les flèches. Quel brun ! A part cela, le parcours est fléché avec une grande efficacité. Bien des organisateurs devraient imiter les efforts Montois.

26) Maillot jaune soleil et rouge sang, le Braquet Brainois participe à ce grand rendez-vous Hennuyer. C’est ainsi que l’on développe les ambitions.

27) Petite alerte pour ce trio. Un problème de dérailleur qui passe mal. Mais à part cela, on n’a fait état d’aucun grand malheur. Tant mieux.

28) Et vient le moment de choisir entre le 150 et le 200 km. Ceux de Leers hésitent et attendent les copains pour voir si l’on se lance, à gauche, vers le 200 et Couvin. Ceux de Brugelette sont fixés depuis longtemps. Tout droit c’est 150, direction Chimay.

29) Un groupe fonce vers le 150 mais un quidam sort du groupe pour tourner vers le 200.

30) Et le groupe « Fortis » qui nous « salutant » ! Avant de « morituri » sur le 200 ?

31) On va, très sagement, choisir d’accrocher la roue de Willy qui file vers Chimay…