D’origine bruxelloise Marcel Hendrickx réserve un accueil personnalisé à ses compatriotes, Marcelino et les époux Poncelet qui sont ses correspondants en Belgique.

Tandis que son épouse thaïlandaise est à droite, Marcel est 2e gauche à coté de leur (grand) garçon, Michel.

02) Marcel H. est débrouillard né. Avec rien il se dépanne de tout. Un héritage de son tempérament mais aussi de son expérience de routard.

A vélo il a déjà fait le Tour du Monde, Paris-Dakar, Bruxelles-Séoul et quelques brevets cyclos avec nous autres.

03) Marcelino est au Laos. L’Asie lui manquait, mais pas l’organisation et le peloton du Paris-Pékin.

Là, il cyclotourisme à sa manière.

04) Symbole de l’esprit débrouillard : la bouilloire chauffe son eau à la faveur de l’énergie solaire.

Avez-vous songé que l’invention du moteur à combustible a peut-être été une grande erreur dans l’histoire de l’humanité ? C’était le soleil qu’il fallait (ou qu’il faudrait !) domestiquer.

05) Le caoutchouc naturel est aussi fourni par la nature. Ainsi les chambres à air « latex » et les préservatifs pour ceux qui sortent couverts.

Tant pis pour ceux qui préfèrent le casque ou les chambres à air (non poreuses) en butyl synthétique.

06) On pratique une saignée pour faire suinter et recueillir le latex brut de l’hévéa.

07) Puis la préparation et le séchage des feuilles de caoutchouc qu’il suffira ensuite de transformer.

08) Début du programme du voyage au Laos, pays de la tranquillité terrestre dans un écrin de verdure : le Triangle d’or, au-delà de Chaing-Rai, en Thaïlande du nord-est.

09) La route conduit le groupe de Marcelino à travers les rizières jusqu’au bord du fleuve Mékong faisant frontière entre la Thaïlande et le Laos.

10) Les étapes vélos varient entre 60 et 110 km pour être accessibles aux moins routinés et laisser place à la découverte des pays et des popultions.

Logement en hôtel 2 étoiles (donc sommaires) ou guest-houses dans les villages.

11) Bateaux, parfois pour l’excursion, parfois pour compenser l’absence de piste, mais aussi pour traverser le fleuve.

12) Le périple laotien commence donc ici.

Sous forme d’une longue traversée direction sud jusqu’à Vientiane, la capitale. En 24 étapes.

13) Bien entendu l’organisation prévoit un encadrement sécuritaire : une camionnette pour le dépannage et le transport des bagages.

14) Prudent et expérimenté, Marcelino, qui ne connaît pas un traitre mot de laotien, s’est informé.

En cas de grande soif, donc quasiment à toutes heures, il lui suffira de demander une « Tiger ».

Bon pour le moteur.

15) Ses compagnons d’aventure s’enquièrent des conditions postales.

Enveloppes et timbres.

16) Vraiment très prudent et très expérimenté, Marcelino, qui sait que le Laos fut colonie française, a compris qu’il lui sera plus facile de trouver du whisky que de l’Overstim’s.

Son complément énergétique.

17) Et puis, prendre la précaution de confier son âme, aux divinités très dorées.

18) Plongeon dans la vie ordinaire laotienne, au milieu de populations très discrètes.

Car le circuit de Marcel passe à l’écart des circuits touristiques de masse.

19) Il suffit de s’arrêter pour échanger des salutations maintes fois répétées.

Toujours avec la même politesse.

20) Et puis la marmaille. Aussi souriante qu’accueillante car curieuse de tout :

« Hello » !

21) Impossible de reprendre même tous les grands et beaux moments du voyage.

Il y aurait les paysages...

22) Il y aurait aussi les scènes de la vie quotidienne. La lessive sur le bord du fleuve.

A la main, comme Marcelino.

23) Ou alors le patient sciage.

Là encore à la main, toujours comme Marcelino, mais lui en solitaire.

24) Et puis le marchandage commercial. Que Marcelino n’a même pas besoin d’entamer.

On lui offre de bon cœur.

25) Vue de village, sur un parcours plutôt montagneux.

Pleine nature tranquille.

26) Un guide local, donc lao, pour présenter, au tableau de bois, les caractéristiques de ce village.

27) Toujours la débrouillardise, avec la bénédiction des jeunes bonzes à l’esprit si peu matérialiste.

28) Précaire le pont ? L’important c’est que celui qui doit traverser puisse le faire.

Sans chuter ? Les vélos passeront plus loin.

29) La cuisine en plein air, sur le trottoir ?

Serait-ce barbecue, tous les jours ??

30) Vue trop furtive d’une réalité indispensable.

La rizière pour le riz, aliment quotidien indispensable.

31) Les voyageurs voyagent. En pédalant dans cet écrin de nature au pays de la tranquillité.

32) Evidemment il y a des nantis.

Tout le monde n’a pas les moyens de se payer les services d’un éléphant pour aller travailler.

33) Voilà la fine équipe du voyage laotien de janvier 2009 avec Marcel Hendrickx.

34) La même équipe, un soir de bombance, sur les bords du Mékong.

35) Une vue parmi des milliers : belle vallée entre Kasi et Vanvieng.

Si le cœur vous en dit, contacter J.P. Souchelot, rue de la République 21, 37230 Fondettes en France. Email : jsfondettes37@freesurf.fr

36) Dernière image, sur une idée optimiste :

la jeunesse laotienne qui se rend à l’école en pédalant.

38) Puis une dernière photo.

Le groupe Laos Janvier 2009 à Vientiane.