35) Donc quand c’était l’Enfer, c’était très doux.

Car, pour le biker, après les chemins de terre du parcours des 3 Vallées, le pavé paraît propre.

36) Le parcours est bien fléché et les séparations toujours bien indiquées.

37) On s'y retrouve presque en famille.

Avec un courageux gamin.

38) L’impression, avec le soleil rasant, d’être au milieu d’une campagne parée pour l’hiver.

39) Le choix des distances permet à chacun de doser les efforts.

40) Parmi les bikers matinaux et déjà sur le retour, le président des Cray Bikers d’Anderlues (B).

On lui doit aussi les parcours de la Provinciale, randonnée cyclo chère au député Richard Willamme.

41) Maintenant le soleil est contraire.

Alors, puisqu’il est de dos, on voit bien que le biker se tient sur la partie herbeuse du chemin.

42) Un jeu d’ombres valenciennoises. Sur un parcours joliment vallonné.

43) Et puis, dans les parties creuses, beaucoup de mares.

Mieux vaut se ranger quand passe le quad.

44) Reprise de l’effort pour affronter la butte suivante.

45) Joyeuses retrouvailles avec le biker de Cambrai rencontré sur les terrils d’Escaudain.

Le voici, maintenant, en compagnie de son frère qui fait donc son apparition sur le site. Vive la famille.

46) Toujours se relancer sur un nouveau faux plat.

C'est en partie cela le "cyclotourisme" du vtt.

47) Du village d’Estreux, les bikers ne verront que les contours.

48) Et des visages de bikers on en voyait de toutes sortes.

49) Ici avec toutes les marques d’un grand bonheur intérieur.

50) Et là avec une évidente volonté extérieure de sortir de l’ornière.

51) Venus de Péronne, dans la Somme, avec des maillots verts vainqueurs de l’Enfer.

52) Ou tout bonnement avec le maillot de Curgies, pour longer les vestiges d’une motte féodale.

53) Le retour sur Saint Saulve ramène les pavés et la civilisation.

54) D’où la satisfaction des bikers qui retrouvent leurs repères du siècle passé.

55) Des pavés qui, du côté de Saultain, sont même légèrement grimpants.

56) Donc l’un des derniers grands efforts volontiers consentis.

57) Là encore de dos.

Avec la trace, sur le dos, des passages boueux faisant courber l’échine.

58) Le passage au Bike Wash d'arrivée s’impose.

La dispersion des bikers et la présence de huit jets dispensent de la traditionnelle attente.

59) Dans la salle d’accueil, le vice président VCASS, Christophe Vinse, règne en maître : « Je partage le bon moral des troupes ».

Toutes belles ... comme des Skoda!

60) On retrouve ensuite Olivier Desmet qui, formidable de courage, a tenté la traversée de la Manche à la nage, avec le handicap d’un bras amputé.

61) Volontiers cycliste, aussi, Olivier est co-parrain, avec Robert Mintkewicz de la Cyclosportive de Saint Sauveur.

62) D’où la franche sympathie entre deux cyclistes qui donnent envie de rouler.

Pour Olivier c’est en partie avec le concours de Médias Handicaps.

63) Quand c’est déjà fini on se souvient du départ un peu risqué.

64) Quand le soleil est là on oublie déjà le brouillard du départ.

65) Et l’on oublie aussi les premières flaques qui n’ont pas découragé.

66) En revanche, on se souvient d’être bien arrivé aux sommets.

67) Et d’avoir roulé, de bon matin, joyeux et pleins d’entrain.

68) Ce n’est plus le moment de faire pâle figure.