Déjà auteurs de randonnées fantastiques dans les Andes puis dans l’Himalaya, Vérocyclette et Polycycle reviennent d’Antalya, sur la côte sud de Turquie. Mais leur voyage touristique n’a pas consisté à squatter un hôtel ***** étoiles et la plage adjacente.

Ils ont roulé 1400 km à l’intérieur des terres, en logeant à la belle étoile, à la rencontre des sourires et des richesses profondes, 21 jours durant.

02) Leur « autonomie » sera relative car leur couple cyclo-pédalant attire la sympathie et titille le sens de sens de l’hospitalité :

« Dès notre premier « tiré du sac », une famille nous invite à partager son barbecue ».

03) Au départ d’Antalya, ils vont parcourir 1400 km en 21 jours à l’écart des plages si prisées des touristes.

Un véritable « Mer-Montagne » automnal mais par Grand Bleu Permanent.

04) La théière carbure au charbon de bois et le thé rouge de Rice est savoureux.

05) La route d’Olympos est fleurie sous les feux d’un automne turc flamboyant. Mais la route est pentue et les vélos chargés.

D’où le recours au 22x32, « rampa » oblige.

06) L’effort ayant permis aux Popeye pédaleurs de vaincre la pente, arrive le réconfort d’un « Gözleme » très local: Une crêpe farcie au Peynir, soit au fromage et épinards !

C’est cela qui les rend forts … comme deux Turcs.

07) Question force, les Turcs n’ont, vous le savez, de leçons à recevoir de personne.

08) C’est l’automne pour tout le monde, y compris pour les grenadiers au moment de la cueillette des grenades.

09) Cyclo-camping. Donc sous les étoiles turques et près de l’eau vive.

Au-delà de Kas.

10) L’arc de triomphe rappelle que Cléopâtre aurait logé à Patara.

Comme Vérocyclette qui, 2050 plus tard, quitte la plage, en vélocipédant, elle.

11) Polycycle en fait tout autant sur les pentes du col de Tuzla Beli, après Urümlu, an quête du 6e bivouac.

12) De village en village, donc de minaret en minaret car les églises établies par Saint Paul ont été rayées de la carte, les pédaleurs rencontrent des gens de tous âges et toujours tranquilles.

14) Avant çAmeli, les paysans attendent le Dolmus (Bus) au soleil.

15) Soleil qui se couche sur la 7e étape quand les cyclo-campeurs arrivent à çAmeli.

16) Sur la piste de Gölhizar c’est la Turquie profonde, comme il y a la « France profonde ».

Ici (en Turquie !) avec l’âne comme premier moyen de communication.

17) Moyen de communication qui conduit, de manière têtue, vers les travaux des champs.

18) A çAvdir le travail des champs est celui de l’arrachage des betteraves à la main et en famille.

19) Plus haut, car déjà à 950m d’altitude, la route du raisin conduit au village de Burdur.

20) A un carrefour, sur la route d’Aglasum, l’offre du fruit le plus délicieux : les kakis qui donnent les vitamines pour l'hiver.


Le webmaster de Cyclos59, qui s'y connaît, explique:
"= Diospyros kaki (famille des Ebenaceae). Kaki fruit du plaqueminier.
c'est le fruit que l'on voit sur la photo 20"

21) Mais aussi, sur le marché suivant, l’occasion de goûter des nèfles fraîches.

22) Le çAtak Beli, 1477 m, ayant été franchi, la descente offre un tableau automnal digne de l’été indien.

23) Le retour dans la plaine permet aux cyclo-campeurs de faire le plein de carburant.

En commençant par un pain … de 3 kilos.

24) Mais aussi un repas avec « Ayran » (yaourt) et « Balik » (poisson) qui laissent le temps d’une partie de Kunasa Akaxa (*)

(*) Jeu passionnant, du genre « morpion » mais en trois dimensions, … inventé par Polycycle et qui ne demande qu’à être commercialisé.

25) Retour au travail quotidien des campagnes dans la particularité saisonnière : triage des pommes par les trieuses de pommes du côté d’Aksu.

26) L’intérêt porté au travail des travailleuses fait que les « directeurs » invitent les voyageurs, Pol et Véro, à leur « tea-time ».

Sous les néfliers, qui plus est.

27) Le souci du lendemain reprend vite ses droits. En automne il faut prévoir un hiver rude.

Alors le Turc, comme l’Indien observateur de l’homme blanc, prévoit le bois de chauffage.

28) A Abonoz, la communauté villageoise récolte les semences des pommes de pin.

Là c’est prévoir l’avenir plus lointain.

29) Un avenir que l’on espère aussi brillant que souriant pour la jeunesse scolaire de Kazanci.

30) Avant dernière soirée de voyage avec une bonne soupe vespérale : un chevreau au bouillon.

31) Puis une belle soirée à Annamur où claquent les plaquettes du jeu national.

32) Le voyage se termine comme il avait commencé : avec des routes aussi pentues que tortueuses et pittoresques.

33) Vérocyclette et Polycycle tout près d’Antalya, dans leur 21e bivouac.

34) La dernière occasion de profiter de la Grande Bleue, comme tout bon touriste, avant de revenir en Belgique.

35) Dernier bon moment d’un séjour pleinement ensoleillé.

Après il faudra décamper.