Ce n’était pas une pluie tropicale ni un froid polaire, mais un temps bel et bien pourri. On pouvait donc s’attendre à des chemins boueux et glissants mais aussi, dans le Parc naturel des Plaines de l’Escaut, à un bel environnement sur un parcours facile.

L’étonnement c’était d’y retrouver autant de bikers. Avec toujours cette importante proportion de jeunes pratiquants à l’esprit aussi sportif que … décontracté.

Pour les photos ce ne sera pas du gâteau !

02) Exemple jeune, avec Steve, qui pour l’hiver est passé de la route au tout terrain. Pour l’instant il est beau comme un sou neuf.

Mais quand il va rentrer à la maison vers midi : « Bonjour maman, vite la machine à laver ! »

03) Comme de grands et vieux cyclos, les formalités d’inscription.

04) Puis regroupement avec des jeunes du même âge et un bon encadrement.

05) Et enfin le départ direction les grands parcours de 35, 50 ou 65 km.

06) Dans la salle de l’Adeps, entouré de son équipe du Bikers Club Hollain, le président Thierry Delehouzée accueille son monde.

Le BCH pratique volontiers en mode sportif. D’où la proposition d’un chronométrage sur le 45 et 65 km pour ceux qui le souhaitent.

07) Elle s’est Leffée, a revêtu l’imper transparent, et est venu rouler, les joues toutes roses, Christine.

On l’aiderait bien à se « Leffer ». Mais elle n’est pas seule !

08) Aux inscriptions, une équipe de baroudeurs avec, en maillot Pyramidale, Pascal Poncelet, le webmaster de www.vtt5962.com .

Autrement dit tout sur le vtt de la région, y compris de Belgique.

09) On ne pouvait pas trouver cyclistes plus jeunes et plus sportifs : trois sociétaires de la Pédale Saint Martin de Tournai.

Ils s’inscrivent et vont payer leur quote-part : un exemple pour certains participants plus âgés et plus indélicats.

10) Ils ont le costume de l’équipe Jartazi. Ce sera pour eux le jour … de salir le maillot.

11) Un coup d’œil sur le parcours : Le Grand Large en haut, Howardries à l’ouest, Cellenelle à l’est et … la France profonde, tout en bas.

13) Faut pas dire du mal de nos voisins d’outre Outre-Quiévrain dont on connaît la chauvinité.

De tous les bikers de l’Hexagone, ceux de la Croix de Poperinge sont les plus … (*)

(*) : Pascale ( !) et chacun complètera.

14) Revenons à nos jeunots prometteurs.

De gauche à droite : Maxime Morin, Maxime Delitte et John William Dubart.

15) On va se gausser du côté des Galibots : « Diable, cela glisse … » qu’il disait, les cornes basses.

16) Faut avouer que la pente est abrupte, à 500 m du départ.

N’empêche que cela passe.

17) Et même que cela « rapace » facile.

Le photographe : « Y en a bien un qui va chuter ! »

18) Que nenni !

Il suffisait d’y penser : certains arrivent au même endroit … par la route.

19) Si le groupe a fini par passer, en voilà un autre … qui se pose les mêmes questions.

20) Et puis à force d’incitation : cela passe, sans rapace, pour tout le monde.

21) Le quatuor se présente : des nouveaux venus de la région de Frasnes au VTT pour la santé par le sport et l'amitié.

22) Commence alors un périple qui marque les organismes autant que les vêtements :

le sentier défoncé était trop beau, voilà la sente glissante.

23) Pas pour déplaire aux bikers Flandriens, tout heureux de rencontrer les conditions climatiques … de leur sud.

24) On vous avait prévenus : l’environnement valait le détour.

En pleine chênaie, avec les couleurs automnales.

25) Si le chêne ne fait pas un pli … le roseau va se rompre les os.

26) Il roule incognito, Gus, le carrossier du garage de Kain la Tombe.

27) Chacun est prié de suivre la bonne et simple trace.

28) Puis c’est le retour à la vraie nature du jour : de l’eau par-dessus et par-dessous.

29) Certes pour certains le souci est toujours d’éviter de tomber dedans.

30) Et quelque fois la flaque vaut le détour. Peut-être qu’au fond …

31) En fait , on se la coule douce. Il n’est pas beau ce samedi de Toussaint ?

32) Les précipitations sont telles que voilà déjà le dernier poste de ravitaillement pour le 65 km.

Tenu par des courageux qui vont attendre une quinzaine de chronométrés sur cette distance.

33) Le premier d’entre eux se contentera d’un petit signe sympa :

pas le temps d’arrêter pour tenir le 24km/h.

34) En revanche, et c’est du bonheur pour l’équipe de service, le second marquera un temps d’arrêt.

35) Sous le masque boueux, il faut reconnaître le Roubaisien Thierry Castel, de chez Moto-Castel.

Motard bien entendu, mais sacré cycliste et fameux biker, adepte du beau matériel.

36) A Péronne Thierry Delehouzée fait les comptes :

« On a sauvé la mise avec près de 400 inscrits qui ne regrettent rien, mais le ciel nous a gâché le plaisir. »

37) Avec Gilou qui distribue ses dépliants pour la Randonnée VTT du Chicon à Faumont (18 Janvier) on refait le monde du « cyclotourisme, route et vtt ».

38) Le premier rentré de la plus longue distance n’est autre que Sébastien Sottiaux.

Même pas marqué mais bien masqué.