01) Le départ est matinal de manière à répondre au souci de rentrer … de bonne heure. D’où la bonne humeur des cyclos de Wavrin qui vont s’efforcer de tenir la bonne roue de Chantal.

Question participation c’est moins que dans les belles années 80. Mais, sympa le cyclo de Lille qui a eu le temps d’expliquer que son premier Monts des Flandres date de 1966. Et qu’à l’époque il y avait, sans la moindre concurrence, quelques 300 participants.

02) Avec des effectifs également nettement moins fournis, l’Urfa-Lille n’oublie rien des bonnes traditions : café gratuit pour qui va prendre la route.

Pour l’Audax Tournai, Pascal, ce petit coup de chaud vient à point. Il est venu à vélo alors la température n’atteignait pas encore les 10°.

03) Passage à la caisse, sous le contrôle d’Iréna Sobzack, la présidente souriante de l’Urfa-Lille.

04) Puis les formalités d’inscription, dans la salle des sports Youri Gagarine rue des Bois Blancs, près du Port Fluvial et en direction de Lomme.

05) Le président des Cyclos de Phalempin n’en n’est pas à ses premiers Monts des Flandres :

« Après les vacances c’est l’occasion de vérifier que notre région ne manque pas de relief ».

06) Puis passage à la table de contrôle des départs.

D’un côté Jean Gassion, fidèle des fidèles au poste.

07) Et de l’autre, ces dames qui ne manquent pas d’ouvrage.

08) Sur le point de partir, le groupe « Vélo79 ».

Il ne s’agit pas de Deux-Sévriens (79) mais de Lillois qui fêteront bientôt leurs 30 ans d’existence.

09) Il fait encore frais mais la première étape est sans problèmes sur des petites routes parfaitement balisés avec des panneaux amovibles.

Les choses sérieuses débutent avec le Kemmelberg pavé.

10) Avant cela, et de manière à fournir l’alternative plus courte du 70 km, un point d’accueil est tenu par Brigitte et Cécile avec le concours de Stanislas.

11) Autant que possible, il faut préférer le 135 km qui coiffe tous les Monts célèbres.

En commençant par ce Kemmel dont le curieux panneau, à droite, précise que le 11% deviendra bientôt 20%.

12) Le cyclo de Steenvoorde n’en fera pas une longue histoire.

Tellement courte qu’il n’aura pas le temps de reprendre son souffle.

13) Et Bernard, qui s’emploie cependant, n’aura pas à donner de la voix … du Nord.

14) En sens inverse, donc venus par le versant opposé, deux valeureux bikers des X2Pop qui partagent leurs terres puisqu’on va passer à la Croix de Poperinge.

15) Le soleil dans le dos et le manque de dégagement n’a pas donné de belles photos du Mont Noir, en partie couvert de forêts.

Filons vers le Mont des Cats.

16) Dans les roues, sur de bonnes petites routes de pleine campagne.

17) Puis la première rampe qu’on attaque de front.

Avec le souvenir du voyage en Pologne pour les cyclos de Harnes.

18) Des semblants de lacets donnent l’impression de laisser de côté le sommet du Mont où trône une célèbre abbaye.

19) Le choix d’un parcours corsé pour les Cyclos de Mouscron qui sont habitués à jouer avec la frontière et à suivre ... deux routes à la fois.

20) Dans la dernière ligne droite, passage devant le panneau « Col de Berthen en Flandre (109m) » inauguré en 1988 par l’Urfa-Lille.

C’était dans la mouvance du Jubaru pour les Cent Cols.

21) Les Lillois maintiennent la bonne vieille tradition du « pointage » des cartes de route.

22) Mais l’arrêt est également prétexte au ravitaillement que l’on retrouvera sur la route du retour.

23) A l’arrêt cette fois, l’équipe Harnoise chère au président Pierre Parzysz qui donnera bientôt le compte rendu du voyage jumelage de ses troupes.

24) Aussi à l’aise sur la hauteur du Mont des Cats qu’au sommet de leurs terrils, les cyclos de l’Amicale Laïque d’Oignies.

25) Après Steenvoorde, le Mont des Récollets se franchit sans encombre, dans les contreforts de Cassel.

26) Moins téméraires qu’enthousiastes, les cyclos de Wavrin n’ont certainement pas peur de leur ombre.

27) Il y a plusieurs façons d’aborder la montée de Cassel, le plus haut sommet de la Plaine des Flandres (176m).

Ici, versant nord-est, ce sera en affrontant un long pavé.

28) Une route large mais dont les cahots pimentent l’effort pédaleur.

29) Et puis, au prix d’un ultime sursaut, on atteint le véritable sommet le bonheur du contrôle-ravitaillement.