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BOIS DE LA HOUPPE A TOURNAI

Une semi-classique pour révision des troupes

le Samedi Saint 10 Avril 2004

Le Bois de la Houppe, 35e édition en 2004, est une randonnée de tradition et d’exception qui affiche le caractère d’une « petite » préparant aux « grandes ». Succès mitigé avec 308 cyclos finissant dans le brouillard.

Dans les années 70-80 le Bois de la Houppe (105 km sur distance unique), était la première sortie difficile de l’année. Et donc préparatoire aux grandes randonnées qui allaient suivre. C’est d’ailleurs pour cela qu’on y souffrait, alors, autant qu’à Mons-Chimay-Mons, puis qu’ensuite on réussissait les Brevets Cyclo-Montagnards Français. Rangé parmi les « semi-classiques », le Bois de la Houppe, toujours le samedi de Pâques, fait partie des brevets à dénivelé de la FBC.



01) Difficile de rester ensemble sur un parcours qui élève de 1650m, les Audax ont cependant un bon petit groupe. Au départ du moins. Une quarantaine d’entre eux vont participer sur diverses distances de 30, 65 ou 110 km.

02) Venus en voisins, les Kainois roulent volontiers groupés. Comme Claude Lambrette et Didier Liviau, qui se racontent des histoires présidentielles en adoptant un tempo plus modeste de 2e groupe.



03) Après Thieulain, et donc à l’entrée des Monts de Frasnes, la campagne prend de la hauteur.

04) Et les cyclos toisent des collines dont l’altitude frôle la centaine de mètres. Le temps est gris et même frisquet. Ce qui ne facilite pas la tâche de Moustache, l’auteur des premières et dernières photos de ce reportage. Retrouvez son reportage « Audax » sur le site : www.audaxtournai.be



05) Parmi les randonneurs du jour, des cyclos venus de plus larges horizons que pour une sortie locale de type Picarde. Ou des cyclos au palmarès étonnant. Ainsi le duo, André Binon et Yves Yau, qui se sont connus sur la Route 66, aux USA, entre Chicago et San Francisco.

06) Mais les Picardes sont bel(les) et bien là aussi. A preuve, Véronique Renaud qui n’a pas échappé à l’objectif de Moustache.



07) Derrière, la chasse va bon train sur un relief de combat. Groupe mené par le Dragon Montois Philippe Trauwaert.

08) Et contre-attaque kainoise sous les coups de boutoir de Willy Deschamps. On en oublierait presque de commenter le paysage. Voyez comment, après les sorties de plaines au sud de Tournai, on trouve vite le relief au nord de la ville.



09) Mais « qui trop embrasse, mal étreint » ! En voilà un qui a brisé la chaîne.

      Ravitaillement à La Houppe puis à Orroir.

10) Au Bois de la Houppe (sur les hauteurs de Renaix), aux confins du Hainaut et de la Flandre, un premier ravito attend les courageux de la longue distance. Accueil Mathilde et Nadine, sous le contrôle de Guy Delvaeye, l’organisateur du jour.



11) Sur le retour, je recolle aux pelotons à partir du Moulin du Cat Sauvage (entre Ellezelles et Renaix). Rencontre de deux Audax… qu’on voit partout : à Courtrai, à Roubaix comme à Tournai.

12) Et voilà déjà le ravitaillement d’Orroir, tenu par Lydia et Firmin, sous le contrôle de Guy Delvaeye démontrant qu’il est partout à la fois.



13) Mais qui voilà ? Cette bonne et (pas vraiment) vieille connaissance de Rosette. On la croyait rangée… des cadres. Elle roule toujours, mais jamais seule.

14) Le ravito est, traditionnellement, installé, à Orroir (au pied sud du Mont de l’Enclus) sur le parking du vélociste Stéphane Morjean. Vélociste qui est aussi « station service ». Alors on fait le plein.



15) Gilbert Van Houtte semble avoir choisi la pompe qui convient à sa réputation : costaud comme un Diesel ?

16) Grande animation sur la place d’Orroir puisque le départ d’une course va être donné à 113 débutants sur un circuit local.



17) Dix sept tours à boucler dira le préposé. Un circuit corsé par la montée, jusqu’à à mi-pente, vers l’Enclus.

18) Et voilà qu’on reconnaît le monde du vélo. Le signaleur, ici, c’est Roger Maertens, président du club voisin d’Escanafles et ancien élu communal de l’entité de Mont de l’Enclus.



19) La course n’empêche pas les cyclos d’accéder au ravitaillement, car la veille au soir Guy Delvaeye, l’homme-orchestre, a repris les pinceaux : « D’habitude les coureurs roulent dans le sens inverse ».

20) Et l’on quitte la bonne compagnie de Lydia et Firmin. Il faut rentrer à Tournai car le temps se gâte. Un brouillard givrant fait son apparition. Vivement le bon feu de la Veillée pascale ?


      Retour d'un Brevet à Dénivelé


21) Dans le brouillard donc on attaque désormais les contreforts du Mont Saint-Aubert, la colline que l’on gravit en marchant avec un bâton (6000 marcheurs !), le lundi de Pâques.

22) En ce samedi saint c’est vélo pour arriver au col de la Croix Jubaru qui fut inauguré lors du Bois de la Houppe de 1985. Il faisait un temps superbe.



23) Les Kainois se sentent proches de l’écurie. Après le panneau du col, ils plongent sur Kain.

24) Au café de la Plaine, local des Audax, c’est la scène habituelle d’un bistrot qui a grandi moins vite que le club. La place manque mais pas les bières. Patrick Blangenois et Christian Noullet se sont proposés pour accueillir les cyclos.



25) Grand promoteur des « Montagnardes », le challenge FBC regroupant les plus beaux parcours de Wallonie, Christian Noullet prêche par l’exemple : remise d’un carnet d’homologation à un amateur de cyclo-côteur.

26) Les amis Meunier, d'Enghien, venus en couple, ont encore enrichi leur palmarès d’une belle étape d’escalade.



27) Et ce duo d’Orchésiens, militant sous les couleurs de l’Urfa-Lille, n’en pense pas moins : « Aujourd’hui c’est la Houppe, samedi prochain c’est le BRM 200. Après on se reverra encore. »



L’avantage d’une belle randonnée comme celle-là c’est qu’on se revoit ensuite dans d’autres beaux rendez-vous cyclo. La saison ne fait que commencer.


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