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RANDONNEE DU COQ A ROUILLON

Une transfrontalière pascale

le Dimanche 11 Avril 2004

Le jour de Pâques, à Rouillon, hameau de Flines les Raches c’est Randonnée du Coq. Appellation qui doit tout au gallodrome installé dans l’arrière du Salon Café Monique au centre du village.

Le Cyclo Club de Rouillon crée l’événement cyclo en un lieu qui connaît, la veille au soir, une extraordinaire animation puisque s’y déroulent des combats de coq. Un « sport » préservé dans le Nord à titre de tradition mais interdit en Belgique. D’où l’affluence transfrontalière. Pour les combats et pour la randonnée. Parmi les 308 inscrits les clubs les mieux représentés étaient Antoing (31) puis Audax Tournai (19) puis Saint Amand les Eaux…



01) Sur le coup de 8h45, Roger Maertens, le président d’Escanafles débarquait sur les lieux, en tenue d’apparat.

02) Il s’installait, avec son collègue, dans la salle d’accueil pour s’inscrire et prendre connaissance du parcours : « Aujourd’hui je rentre tôt car sinon les cloches vont encore sonner ! »



03) Et les deux compagnons s’élancent pour cette randonnée inscrite au calendrier des Transfrontalières.

04) La flèche du jour est aussi originale qu’approprié : un coq ! Parfois, la peinture se portant pâle, on aura l’impression que le coq avait perdu quelques plumes.



05) Plumes qui se retrouvent en abondance dans le gallodrome : une salle avec des gradins entourant un ring où les coqs s’entretuent à coups d’ergots, sous les clameurs des éleveurs et des parieurs.

06) Revenons à nos vélos avec les cyclos de Gaurain Ramecroix, qui arrivent pour s’inscrire à leur tour.


      La tranquille route du Coq.


07) Pas grand monde sur la route car de nombreux cyclos se contentent de s’inscrire. Mais à proximité de la Forêt de Raismes nous voilà en compagnie de cyclos de Somain. Nous ne sommes pas loin du Valenciennois.

08) Un cyclo de Saint-Amand nous informe qu’il ne va pas repasser par Rouillon car il doit se rendre à 11h à Arenberg pour une cérémonie de bénédictions des vélos. N’oublions pas qu’on est le jour de Paris-Roubaix, la Pascale.



09) N’empêche que le ravitaillement, à l’entrée de la Drève du Prince est le bienvenu.

10) C’est même l’occasion d’un petit regroupement de cyclos qui, d’un côté, viennent du Tournaisis, et, de l’autre, sont en provenance du Valenciennois.



11) On repart cependant sans tarder. C’est fête aujourd’hui. Avec télé de pavés pour les uns et chocolat de famille pour d’autres. Sans oublier ceux qui se rendront entre amis voir la course.

12) Le rythme soutenu des premiers du groupe explique la photo d’un quatuor de cyclos bien tranquilles.



13) D’ailleurs on se retrouve : « Rendez-vous devant l’église de Rouillon » qu’ils avaient dit, sachant bien que l’église fait face au Salon Monique qui prête son local.

      Un (vieux?) maître des vélos.

14) Même ce vieux complice de Monmon a fait le déplacement transfrontalier. Ce qui lui donne l’occasion de nous complimenter pour nos reportages qu’il visite en regardant par dessus l’épaule de Sonia. Sonia, n’oublie pas que tu as promis de sortir ton vélo en notre compagnie !



15) Devant l’église toujours, le groupe des flingueurs refait la course : « C’était particulièrement roulant sur ce parcours sans la moindre difficulté et par un temps sec un peu frisquet.

16) Puisque les cyclos ont regagné le gallodrome, nous avons mis en scène… un combat de coqs ! A ma gauche l’Antoignien Michel garçon, casaque rouge, et à ma droite l’Audaxieux Christian Noullet, casaque bleu. Le combat manque de conviction , nos deux bons cyclos étant trop complices en bon cyclotourisme.



17) Ne manque plus qu’à profiter du bon accueil : sandwich et boisson.

18) Mais le président d’Antoing, Michel Moulin, ne manque pas la bonne occasion de distribuer le dépliant de son club qui invite à participer au Week-End fédéral, organisé par sa troupe les 19-20 juin.



19) Dans sa salle décorée d’un souvenir de combat de coq, Christian Noullet rencontre Jean Duquenne qui fut plusieurs fois lauréats « super-picard ».

20) En ce jour de Paris-Roubaix nous n’avons pas résisté à un petit crochet par Arenberg, devant le site minier désormais ouvert pour des expositions et réceptions.



21) Parfois on se force pour parler d’un bel Enfer. Mais le nôtre… vaut bien celui des autres. D’ailleurs la route pavée était tellement sèche que les coureurs ont emprunté au maximum les bas côtés. Qui, contrairement à ce que répète inlassablement Bernard Thévenet, ne font pas crever plus que les pavés. Ils obligent seulement à plus de vigilance.

22) Et voilà l’entrée de la Tranchée d’Arenberg. C’était sur le coup de midi, soit 3 heures avant la course. Affluence incroyable et accueil « géant » de l’un des 48 Géants du Nord ainsi invités sur la course.




Une randonnée cyclo de bon aloi, pour une journée assez particulière. On vient moins pour la distance que pour y faire ses pâques.


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