Non vous ne faites pas erreur sur le reportage. Vous êtes bien sur Lille-Calais, le brevet des Nordistes qui pédalent jusqu’à la mer.

Mais nous sommes aussi, entre Nordausques et Tournehem, sur la route balisée « LF1 Mer du Nord » qui relie Boulogne pour rejoindre, dans 500 km, Den Halder … au nord des Pays-Bas.

37) Le zoom de la caméra permet de reconnaître, dans la roue de Dany Dehandtschutter, quatre compagnons du Cyclo Bol d’Enghien en vadrouille sur cette Route de la mer de du Nord.

38) Pour Dany, Roger, Michel (maillot Dory), et Raymond c’est l’expédition cyclotouriste, avec armes et bagages mais logements réservés.

On les invite à fournir un reportage photos de cette aventure.

39) Voilà maintenant des « vélos tout nus » ! Cela vous rassure ? Vous êtes bien sur Lille-Calais, en une seule journée.

Cela se terminera sur la plage et se prolongera, pour certains, par un … tout nus.

40) Tourisme ou pas, dans un sens comme dans l’autre, il faut pouvoir s’arracher et arriver aux sommets.

41) La côte de Tournehem sur Hem est aussi terrible que belle.

Comme la belle de Hem, sur le final de Paris-Roubaix !

42) L’endroit est aussi sublime que l’effort intense.

43) Même qu’on reste sans voix dans cet espace qui ne manque pas de Look.

44) Le souffle est souvent court.

Dans le silence du lieu on n’entend plus que des ahanements.

45) Parmi ceux qui grimacent, il y a ceux qui sont bien contents d’être là.

46) Coup de fil à la météo car le temps se couvre.

La journée, après les orages de l’avant-veille sur Lille et Toulouse ( !), sera pourtant parfaitement sèche.

47) Beau temps donc mais températures un peu fraîches. D’où précaution par la couverture.

48) Cela ne surprendra personne. Voilà que Jacques, le président de Beuvry, place une mine.

Une attaque qui n’a rien de cérébral.

49) Les jeunots et les ambitieux de son club sentent qu’il est urgent de réagir. Mais l'écart est fait.

50) Derrière c’est alors la débandade. On n’a pas été prévenus de cette attaque fulgurante.

51) Encore plus loin derrière, le trio d’Oignies mesure l’ampleur des dégâts.

L’attaque a été ravageuse.

52) Il faut souvent se mettre à deux pour limiter la cassure.

53) Mais, tel le cyclo de Montigny, il faut relativiser. Et ne pas ménager ses saluts.

Tournehem, c’est fini. On ne va pas y retourner.

54) Les descentes qui se succèdent entraînent autant de remontées.

Un Enfer vert qui cache quelque chose.

55) Bien disposés les cyclos vont affronter ce nouvel obstacle.

56) La route a conservé les inscriptions apposées pour le passage des Quatre Jours de Dunkerque.

57) Le Vélo Club de Roubaix y est encouragé.

Particulièrement Steven Tronet … régional du club et de l’étape qui passait par là.

58) Malgré l’envie, pas facile de rester dans les roues.

La pente oblige à s’employer.

59) Ce qui n’enlève rien à l’élégance quand on est très routinés.

60) Toute la largeur de la route pour ceux de Wizernes.

61) Et toute la largeur du virage donne à penser qu’on grimpe en lacets.

62) Autre chose que l’improbable montée d’un terril pour ceux de Leforest.

Avec un vent tantôt favorable, tantôt défavorable.

63) Puis, comme dans le Galibier, à force de virer (trois fois seulement, ici !) arrive le virage sommital.

64) Le hameau du Ventus d’Alembon, en respectant l’orthographe du panneau.

65) On arrive dans la région des Trois pays et des lieux dits en « hen ».

A Hermelinghen, sur la place d’un village particulièrement tranquille même si, comme Bédouin aux pieds du Ventoux, il promet une fameuse remontée.

66) Les formalités d’usage dans cette organisation urfiste invitent à montrer la carte de route pour bénéficier du ravitaillement.

67) Celui-ci est offert à discrétion avec une bonne disposition de passage devant les tables.

68) La fête au village bat son plein, mais il n’est question que de vélo et d’étape finale.