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PÂQUES EN PROVENCE 2008 AU NOM DE MARCELINO

Sans Marcelino mais avec ceux qui parlaient de lui

du 22 au 24 Mars 2008

Fervent des Pâques en Provence de la FFCT, Marcelino était en partance sur Paris-Pékin. Sa fille Christel et Philippe son beau fils l’ont remplacé. Ils nous offrent ce beau reportage photos.

La Concentration annuelle de Pâques en Provence s’est déroulée cette année dans la Drôme, à Saint Paul Trois Châteaux.
Beau succès de retrouvailles puisque 2500 participants y ont été enregistrés.

Philippe Mahieu et Christel Lefebvre y représentaient les Audax Tournai. Au nom de Marcelino ils ont roulé, ont photographié et ont donné de ses bonnes nouvelles.



02) Philippe et Christel, alias Philou et Kiki pour les intimes, avaient retenu un gîte typiquement provençal, au Mas des Cêdres.

Impossible cependant d’oublier celui qui venait de partir en aventure olympique.

03) De même Suze la Rousse, que Marcelino aurait beaucoup aimée, malgré ses allures de forteresse imprenable.



04) Le président FFCT, Dominique Lamouller, qui avait donné le départ de Paris-Pékin, était arrivé dare dare à Saint Paul.

Ce rendez-vous annuel est, de grande tradition, dédié à la mémoire de Vélocio, l’apôtre du cyclotourisme français.

05) Il s’agit d’une concentration où l’on passe pour saluer les amis puis voir du pays. Des randonnées sont donc organisées avec choix de distance.


      Parmi les 2500 participants


06) Les amis de Marcelino, sont venus comme d’habitude. A commencer par Jean Louis et Eliane Jagot, orphelins de notre héros.

Tout déboussolés.

07) Prenant leur courage à deux mains, ils vont sillonner la Provence comme d’autres suivent la Route de la Soie.

Leur entrée à La Garde Adhémar ne manque pas de grandiloquence.



08) Coup d’œil émerveillé aux abords de Chantemerle Grignan.

09) Et Colonzelle, au pied d’une montagne enneigée, méritait bien l’instantané.

Pas n’importe quelle montagne, d’ailleurs. Vous reconnaissez? ...



10) L’avantage des circuits organisés c’est qu’on y retrouve d’autres amis cyclistes et qu’on a droit au ravitaillement.

11) Les nordistes, sportifs, sont toujours étonnés d’appendre que chez les sudistes les traditionnelles menthe à l’eau et grenadine ont couleur et goût de pinard.

Et du bon, si l’on en juge par l’étiquette.



12) Comme dit Philou : « Pourquoi se contenter du jerrycan quand on peut se servir au tonneau ? »

L’habitude, chez lui, de la Gueuze Kriek Lambic Bruxelloise, sans doute.

13) Les femmes, elles, ne se sont pas arrêtées pour ... si peu.



14) Le mystère du divin breuvage commence au lavoir de Rousset : vue sur les ceps de vigne.

      Les inattendus du décor

15) Dans leur courageuse traversée de la Provence, il y a des cyclos courageux qui prennent des risques … et qui bravent les conseils !



16) Dans un décor insolite de campagne où règne le chêne-liège.

Campagne profonde qui fait penser à celle de Roumanie!

17) Sur les routes cyclotouristes de Provence l’amitié va de front.



18) Et puis le petit coup de nostalgie pour Christel. « A la claire fontaine … », tandis que papa trime ( ?).

19) Il loupe d’ailleurs la petite leçon géologique sur les safres : des roches particulières du Petit Lubéron, datant du Miocène, curieusement marquées par l’érosion.



20) De même qu’il manque cette vue, derrière les ifs, sur Nyons.

21) Le détour par Nyons donnait droit à un ravitaillement bienvenu et chaleureux.



22) On commence par bien manger puisque la table est mise.

23) Et l’on n’oublie pas de boire, en se fiant aux étiquettes.


      Sur la même longueur d’ondes


24) Le moment est venu de quitter Nyons, avec une vue sous un autre angle, derrière les bourgeons.

25) Voilà donc la montagne encore enneigée.

Rien moins que le Ventoux, au sortir de l’hiver.



26) Courageux, mais pas téméraires, les cyclos se contenteront du col des Pieux (193m).

Ce qui est de circonstance en cette semaine pascale.

27) Mais pour Jean Louis, les pieux c’est plutôt synonymes de plumards.



28) Celui qui mettrait tout le monde d’accord c’est, droit comme un pieu, le vénérable Paul de Vivie, alias Vélocio.

Chaque année venait rendre visite à ses amis provençaux, au moment de Pâques.

29) A Aiguebelle une exposition sur les cycles anciens est proposée aux visiteurs.

Vélocio a d’ailleurs lui-même contribué aux perfectionnements des vélocipèdes de son époque. Notamment dans le domaine du dérailleur.



30) C’est aujourd’hui l’affaire du spécialiste technique et historien du dérailleur qu’est Raymond Henry.

Cyclo précieux, s’il en est.

      Comme nous, ils en sont

31) La concentration permet à Kiki et Philou de rencontrer les « autorités » du Club des Cent Cols, Claude Bénistrand, président, et René Poty, secrétaire.



32) Retrouvailles avec Claude Véran, l’organisateur des Fondus de l’Ubaye, en compagnie des « sommités » de l’Amicale des Diagonalistes de France, les époux Schauber et le président Bernard Lescudé.

33) De quoi se donner des idées, en attendant que Marcelino revienne (s’il revient !) :

la Bécane Club Perréonnaise, de le Perréon, co-organise le Week-End Beaujolais les 14 et 15 juin 2008.



34) « La douceur de vivre en Drôme Provençale, qu’ils disaient sur la feuille de Route … »

Mais neige du matin n’a pas arrêté les pèlerins qui pensaient à un autre vélo empêtré dans les congères allemandes.

35) Alors le soir du 3e jour, ce fut soirée amicale. Avec les cœurs et les regards tournés vers …




… l’avenir, c’est quand les vélos roulent en bonne amitié.


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