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04 LE PARIS PEKIN DE MARCELINO EN ROUMANIE 08

Dernier pays de l’Union Européenne

du 11 au 17 Avril 2008

La traversée de la Roumanie, toujours à proximité du Danube qui se jette dans le Mer Noire, aura pris une semaine (11-17 avril) avec une journée de repos dans la capitale Bucarest. Découvertes.

01) Les images de Marcelino nous ayant été envoyées de Bucarest, ce sont les deux premières étapes qui sont évoquées ici.

Les PP ont quitté la Serbie avec un certain regret car l’accueil y fut plus chaleureux que prévu. Mais Pékin attend, et les Roumains aussi.



02) Le Danube fait frontière entre la Serbie et la Roumanie.

C’est donc via un pont que l’on passe d’un pays à l’autre.

03) Ce pont est en fait la partie sommitale d’un barrage hydro-électrique.



04) Et ce barrage a été construit à l’endroit où le fleuve Danube, par ailleurs si tranquille, force le passage dans la montagne. D’où le nom du site « Portile de Fier ». La langue roumaine a des racines communes au français.

N’en déduisez pas trop vite que Marcelino aura facile de prendre langue avec les Roumaines !

05) A peine arrivés en Roumanie, les Paris-Pékin sont assaillis par la population avertie de leur passage par les médias.



06) Le repos est donc bien mérité quand le peloton des 103 cyclos et les 17 accompagnants à bord de 7 véhicules terminent la première étape à Turnu Severin.

Hotel Continental. Tout va bien.

      Rencontres roumaines

07) Dès le lendemain l’aventure inclut les aléas du voyage. Le Road-book n’est pas facile à suivre.

Alors on s’enquiert auprès de la population et surtout des cyclistes locaux.



08) Et il y a de fréquentes rencontres étonnantes.

Ici une école qui participe à l’opération « Ecoles Solidaires » initiée par la FFCT dans le cadre du Paris-Pékin.

09) La classe, sous la férule de la professeur de français, a préparé des drapeaux pour les visiteurs.

La Roumanie est l’un des principaux pays de la Francophonie.



10) Echange de bons procédés puisque l’enseignante a reçu des cyclos le fanion du Paris-Pékin.

11) Marcelino, qui n’a jamais été un élève très attentif, a le regard attiré par … autre chose.

Il trouve amusant que le feu soit vert (donc sans attente) pour aller chez Muzeu ( !). En revanche pour filer tout droit il devra attendre encore 68 secondes.



12) Cela lui fait donc un bon sujet de conversation, sur des routes planes de campagne roumaines, avec André. Il nous le présente : « A gauche, André, … mon compagnon de chambre habituel. »

Vous en êtes tout paf ? Il y a de quoi. Oui, mais reste l’inhabituel.

      Au bord de la route, tout un pays.

13) Nouveau pays membre de l’Union Européenne, la Roumanie est encore pauvre avec des salaires moyens aux alentours de 350€ par mois.

Le paysage rural reste marqué par la collectivisation. Avec, comme ici, le lopin de terre individuel autour de la maison des anciens kolkhoziens.



14) L’usage de l’hippomobile reste très répandu, même si la circulation automobile grandit très vite.

C’est le pays de la Dacia, voiture du groupe Renault reprenant le modèle de l’ancienne R12.

15) Qui dit circulation, dit vitesse et donc danger : car « la vitesse tue ».

Si vous aviez réussi à traduire, calculez combien on dénombre, en moyenne, de victimes par accident.



16) Le cocasse de la situation c’est que Marcelino, prévenu du danger, va nous donner de belles images de tranquillité :

une hippomobile à trois chevaux, par çi.

17) Des Roumaines en vadrouille par là.



18) Même des gamines franchement insouciantes.

19) Et puis des maisons dont les couleurs titillent la prunelle de son objectif.



20) Le danger de la route ne paraît pas évident sur sa série de photos, même si d’autres témoignages corroborent son sentiment :

l’un disait qu’il s’était fait raser la cuisse par une Dacia !

      Progrès où es-tu ?

21) Scène de la vie ordinaire avec un restaurant campement de gens du voyage.

Donc des tziganes dans leur pays.



22) Mais aussi des échoppes qui contribuent aux premiers échanges commerciaux.

23) Avec ce résultat à peine étonnant : un petit château en construction.

Ce serait pour quelqu’un de la communauté Rom, revenu au pays après une éclatante réussite dans « les affaires » en Europe occidentale.



24) L’Europe c’est en effet désormais aussi l’affaire des Roumains.

Avec des aides pour le logement, entre autres.

25) Le peloton est, une nouvelle fois, est invité à la prudence : respect de la priorité.

Cela va de soi.



26) Et le peloton des vélos respecte le code la route : laisser au moins 1,5m d’écart avec l’usage faible.

27) Tout en roulant, Marcelino salue à sa manière les populations. Photo de jeunes en balade.



28) Clin d’œil aux vendeurs du bord de route.

On dirait des patates, mais on n’a pas eu le temps de voir ce qu’il y avait dans les sacs.

      S’instruire en pédalant

29) Là on reconnaît les vastes bâtiments d’une ancienne ferme collective de l’ère communiste : un Kolkhoze (ferme coopérative) ou un Sovkhoze (ferme d’état).

Faudrait demander.



30) Quitte à se retrouver dans des paysages monotones, les cyclos ont traversé de vastes espaces de cultures céréalières.

Le grenier à blé de la Roumanie.

31) Les voilà dans un espace pétrolifère, avec la pompe à pétrole sous le derrick. La production roumaine est modeste et en déclin.

Occasion de se rappeler que c’est en Roumanie que fut exploité le premier pétrole du monde. Vers 1850.



32) De là découle une certaine industrialisation et un décor typique qui marque l’entrée de Craiova, deuxième étape en Roumanie.

33) Repos mérité après 3000 km sur le premier mois d’aventure. De quoi noyer le bonheur de notre Marcelino qui n’est plus à quelques « lei » (la monnaie roumaine) près.

Tant qu’il y aura de la bière (dont une Stella Artois!) … Et le reste ?




Pour voir la rapide traversée de la petite Moldavie ...

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