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HISTOIRE D UN VELO QUI ROULAIT DUJARDIN A LA COTE 08

De Tournai à l’Adriatique avec un vélo qui raconte

du 14 au 22 Octobre 2007

L’histoire du cyclo qui se rend à vélo, et non en auto, sur la côte serait banale. Sauf qu’ici c’est le vélo de Jean Luc Dujardin qui raconte et que la plage est celle Torre Pedrera, près de Ricionne.

Voici donc quelques extraits du récit relatant le voyage de Jean Luc Dujardin, partant de Tournai jusqu’à la Côte Adriatique en Octobre 2007. Soit 1360 km en 8 étapes :

« Intriguant le fait qu’il ait changé mes pneus, les pignons, la chaîne et remplacé le plateau de 50 dents par un de 48 ! Ensuite il a décidé de me mettre un sac au guidon et un autre, rempli de linge, sous la selle. »



02) « Moi ainsi équipé, et lui en maillot sang et or bardé du soleil de l’hôtel Punta-Nord de Torre Pedrera, nous quittons le domicile tournaisien. Il ne m’a rien dit sur la destination, mais je devine que le chemin sera long… »

03) « Nous avons quitté l’Escaut et même Valenciennes. Nous filons vers le sud-est.

D’expérience je sais, qu’à partir de là, plus rien ne sera vraiment plat… »



04) « Au deuxième jour, sous les Halles ensuite désertes, j’entends qu’il fait l’intéressant et se vante de pédaler jusqu’en Italie.

C’est un pays que je connais d’un précédent séjour et d’une participation à la randonnée « Novecolli » de Cesenatico qui aura lieu le 18 mai en 2008… »

05) « D’habitude on s’y rend en auto ou en camionnette. Alors, d’habitude, je loupe ces paysages de la campagne profonde de la Saone, car nous voilà bien avancés vers le centre-est… »



06) « Entre Vosges et Jura, il me conduit, avec une précision d’hologer, à Besançon … »

07) « En cette fin de 3e jour le relief est franchement vallonné. Et j’aimerais lui faire savoir que la bande cyclable n’est pas pour les autos. Il n’aime pas beaucoup le revêtement granuleux qui rend mal… »



08) « Au petit matin du 4e jour il décide d’un arrêt impromptu pour s’offrir quelques petits pains au chocolat et un peu de conversation.

Pour moi, rien. Même pas une goutte d’huile ni un peu d’air ! … »

09) « Il flirte avec la nature. « Après Ornans, on a longé la Loue, un ru qui se termine par un beau ruisseau impétueux », va-t-il noter dans le compte-rendu où c’est moi qui parle ! … »



10) « Le Doubs fut sans doute notre étape la plus belle. Avec quelques tunnels.

Un trou au pied de la montagne ? Voilà qui nous exempte d’une sacrée montée… »

11) « Jamais monotone la campagne. Voilà maintenant, qu’en pensant à ses anciens chefs, il se met à faire des commentaires sur une peau de vache. « Une Montbéliarde » décrète-t-il.

Ouf, j’ai craint le pire… »



12) « Nous traversons Pontarlier, ville avec de bonnes pistes cyclables. Le temps se gâte.

Alors ne traînons pas après une restauration chez Leclerc… »

13) « Voilà notre souvenir de Lausanne, en Suisse, sur les bords du Lac Léman.

Un vrai temps de canards… avec des bêtes qui y ressemblent… »



14) « Malgré cela, ou bien à cause de l’Hôtel Arc en Ciel dont il connaît le patron, voilà qu’on sort de l’itinéraire pour aller à Chatel, ville qui ne se laisse pas faire.

Pour cela on franchit le Pas de Morgins. Ce qui l’a bien fait suer, d’autant plus que, l’hôtel était fermé ! … »

15) « On va pas vous raconter toute la Suisse. Sachez seulement que c’est beau.

Et que ce 5e jour nous voit entrer en Italie du Nord… Avec des montagnes et du temps incertain …»



16) « Côté italien c’est le soleil après Aoste. Belle descente, séchage au vent … »

17) « Le 6e jour nous passons à Pont Saint Martin en profitant d’un vent favorable parfois facétieux.

Lui contemple ces vignes cultivées horizontalement à hauteur d’homme grâce à des treilles tendues entre des colonnes de béton : « la vigne façon Colisée… », commente-t-il… »



18) « Changement de décor avec la plaine du Pô et ses vastes rizières… »

19) « Le riz est justement à maturité et prêt à se faire mettre en bol… »



20) « Les moissonneuses, à chenilles comme il convient sur ces terres meubles, sont en action…

Côté champs»

21) « Côté route, de Vercelli à Pavie, son action est sollicitée par les péripatéticiennes qui attendent le client aux bords de chemin.

Renseignement furtif : « Une bonne affaire moyennant un préservatif, une banquette de voiture et 50€… ».

Il m’avoue que, n’ayant rien de tout cela et pas le temps, … On file.



22) « Ne me parlez pas de Pavie, ni de son pont couvert légendaire. Moi j’ai logé dans le local à poubelles.

Quand il m’a récupéré le lendemain, j’étais à plat à l’arrière … »

23) « Le 7e jour, on retrouve les vignes. C’est, paraît-il, bon signe, car la côte n’est plus très loin. »



24) « Il retrouve la montagne arpentée lors de la grande randonnée des « NoveColli » de l’an passé… »

25) « Il ne tarit pas d’éloges sur cette contrée magnifique qui attire des milliers de cyclosportifs… »



26) « Et il se targue d’avoir vaincu les rampes du Gorolo. Sans faire le moindre cas de mon pauvre sort ….

Car c’est moi qui le porte … en haut, non ? »

27) « Pour un peu il retournerait à la terre. Les travaux des champs le passionnent, avec des labours costauds ici.

Il en profite pour tailler une bavette en italien très approximatif… »




28) « Moi j’en ai « marre » ! Mais il me certifie que la « mer » n’est plus très loin…

J’aurais aimé qu’il me photographie, sans roue avant, le cadre cabré comme le cheval noir sur fond jaune des Ferrari construites à Modene Maranello… »

29) « Il suffit de savoir lire : « Torre Pedrera » c’est par là, à un kilomètre…, au 8e jour du voyage »



30) « D’où notre entrée en ville, en choisissant la porte monumentale… »

31) « On arrive un peu hors saison… Sans cela c’est tout Torre Pedrera qui aurait salué notre arrivée… »



32) « C’est un ami qui accueille mon cavalier : Juliano, le patron de l’hôtel Punta Nord, en personne… »

33 « Dans cette affaire je deviens inutile. L’amitié va de la coupe aux lèvres.

Et rien pour ma gourde… »



34) « J’ai parlé plus vite que je n’ai roulé. Me voilà mis en vedette.

Vous ne rêvez pas, c’est bien moi, le vélo… De Rosa...»

35) « Lui … va sans doute vous expliquer qu’il a pédalé tant et plus pour arriver là.

Ce récit, intégral … et plus intègre ( !) se retrouve sur le site www.cycles-georget.com, rubrique « Vacances » par la bonne grâce de Thierry Gossart. »




« Croyez-moi, Jean Luc a fait un beau voyage … avec moi. »


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