38) Ce passage marque la sortie de la Carrière du Milieu qui a été contourné par son élargissement Nord-Est conduisant à Guéronde, sur la route Antoing-Gaurain Ramecroix.

Cette partie du Tournaisis donne lieu à des extractions gigantesques de pierre destinées aux grands travaux et aux routes mais aussi à la fabrication du ciment. D’où les plus grandes carrières à ciel ouvert d’Europe.

39) Nous voilà déjà au cœur de la Carrière Cimescaut, très voisine.

On s’arrête devant le dépôt des machines de transport de pierres : bennes et pelleteuse géantes.

40) Tout le monde s’amuse de la dimension de la pelle du monstre : « Une pelle comme cela, j’en redemande », disait mon P.C.

41) La pose photo fait baisser la moyenne, mais l’occasion de traverser en VTT (un jour férié, ce 11 Novembre d'Armistice) une carrière encore exploitée est unique.

42) Véritable « maître des lieux », le président Michel Moulin a décroché les autorisations nécessaires auprès de son ancien patron.

43) D’où les compliments cordiaux du président des Zouaves d’Allennes les Marais qui, eux, conduisent au cœur des terrils de la Base de Loisirs de Wingles.

44) Quand on est président des Cyclotouristes d’Antoing et de l’organisation du jour … il faut savoir tout faire.

Donc même savoir prendre des photos.

45) C’eût été malheureux de louper cette photo de marcheuses.

A la randonnée des 871 bikers est en effet jumelée une marche qui a mobilisé 222 participant(e)s.

46) Pour ne pas faire de jaloux, le président photographie aussi des Bikers qui aiment à se mesurer à la dimension des roues de la pelleteuse.

Le moyeu dépasse la hauteur d’homme.

47) Tout modestement, alors, on reprend sa machine pour sortir du trou, puis prendre de la hauteur.

48) Les meilleures intentions peuvent être freinées par les problèmes techniques.

Mais pas interrompues quand le biker sait réparer son dérailleur.

49) Pour être plus forts il faut s’unir, dit la devise des Belges ?

Les vttistes de Marcq en Baroeul ayant un photographe expert, c'est lui qui prend la photo en attendant que le groupe se reforme pour la suite de l’aventure.

50) On part ensuite à l’assaut du terril de Grande Fontaine, même si le temps, déjà venteux, menace d’une pluie qui sera moins intense que partout ailleurs en Belgique !

51) La montée du terril est fantastique.

Bien comprendre qu’il s’agit d’une colline artificielle faite des « terres de découverture » déplacées pour arriver directement aux cailloux à extraire.

Savoir, en plus, que ces bikers font partie du "Carbo team" qui place un reportage filmé sur YouTube: http://fr.youtube.com/watch?v=ddQaFWqjqNc

52) Sur les versants montants la dénivellation est d’autant plus grande que la carrière a pris de la profondeur.

Vous suivez ?

53) Dans le doute, il faut suivre la « voie » de son … maître !

54) La lumière n’est pas intense. Mais sur ce replat à mi-distance de l’ascension la vue devient panoramique, le temps d’un virage.

55) A gauche des bikers on devine les installations du clincker de Calonne qui transforme la pierre en ciment.

56) Le pouce levé c’est pour saluer la majesté des lieux et le travail de ceux qui cassent les cailloux à longueur de jour, les « roctiers ».

57) Comme l'an passé, le soleil arrivera trop tard pour illuminer cette vue sur Tournai, à l’horizon, en suivant l’Escaut.

58) En contre-bas, l’entrée de la carrière où s’est installé le 1er poste de ravitaillement de la randonnée.

59) Le sentier qui contourne le terril continue la grimpée.

Photo sélectionnée au hasard mais qui montre François Carbonnelle, du "Carbo team", avec une petite caméra fixée sur l'épaule gauche.
D'où le film sur: http://fr.youtube.com/watch?v=ddQaFWqjqNc

60) Cela monte et cela descend, au gré des anciens déversements, sur des versants gagnés par la végétation.

61) Nos héros du SingleSpeed (vélo à une seule vitesse) sont à l’aise sur un parcours technique.

Ayant convenu de rouler ensemble, ils profitent d’une accalmie pour se regrouper.

62) A cet endroit, bikers et marcheurs empruntent la même et unique voie.

D’où la rencontre avec le président des cyclos de Lecelles qui, avec madame et le petit chien, préfère la marche au vtt.

63) Toujours pleins d’ardeur, voici les Mousquetaires du X2Pop de Bailleul : à trois.

64) Puis à quatre. Celui de devant a réussi une remontée aussi soudaine qu’inattendue.

65) Ils ne seront pas nombreux à pouvoir franchir en pédalant les 30m conduisant au sommet du terril.

66) Se frayer un chemin sur la pente rude et caillouteuse pose un vrai problème.

67) Le tout est de pouvoir prendre assez d’élan puis de maintenir la cadence.

Facile à dire.

68) La tentation est forte de se mettre en travers, à cause d’un caillou.

Dans ce cas c’est fichu.

69) Changement de décor puisque nous voilà tout en bas, au ravitaillement du km15.

70) Comme d’habitude ( ?), c’est Henri qui fait tout le travail. Les autres supervisent !

71) Les préposés au lavage des vélos ne chôment pas eux non plus. L’initiative de l’organisation est louable car la boue des carrières (bien présente, merci !) est abrasive.

72) Ce lavage des vélos, en cours de route, est donc bienvenu.


Et attention aux taches de ciment qui restent sur les vêtements.

73) Espérons que le prochain lavage de ce beau visage sera efficace.

Ma veste Audax, elle, est à tremper depuis 24h.

74) Avant de repartir … on met de l’huile sur la chaîne et sur le dérailleur.

Voilà qui fait du bien.

75) Le site des Vignobles, au-delà des carrières exploitées, c’est un « no man’s land » insolite aux portes de Tournai.

76) Une végétation sauvage, avec beaucoup d’arbres à papillons, a colonisé ces terres en friche.

Encore un tunnel végétal pour en voir le bout, du côté de Vaulx.

77) Quand, sur le chemin de halage bordant l’Escaut, on laisse Antoing derrière soi, c’est que la randonnée se termine à Bruyelle.