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Extra APRES L ARBRE FRESQUES MERCKX DE TEEL CHEZ BARELLI 07

Pour le plaisir des yeux et l’émotion cycliste

Automne 2007

C’est l’histoire d’un cyclo qui s’appelle Christian Guillaume et qui signe « Teel » ses dessins et portraits cyclistes. Son talent et son humour méritent bien ce clin d’œil. Un hommage, en fait.

Pour surprendre l’artiste Teel face au mur qu’il va mettre en couleur c’est le moment. Le matin il bosse pour Transpole et l’après midi il brosse sa fresque.

La commande d’André Sauvage, le patron des Cycles Barelli à Croix (59), donnera lieu à un triptyque dédié au plus grand champion cycliste de tous les temps. Eddy Merckx a remporté, entre autres, 3 fois Paris Roubaix.



102) Une fresque c’est comme un dessin où compte chaque détail, mais c’est un dessin gigantesque.

103) Ceci est à voir, puis l’œuvre terminée sera à admirer, dans le fond du magasin Bouticycle Barelli, rue Kléber (Quartier St Pierre) à Croix.


      Solides références


104) Teel n’en est pas à son premier coup de pinceau ni, d’ailleurs, à sa première pédalée.

On peut voir plusieurs de ses fresques évoquant « Paris-Roubaix » dans le restaurant de l’Arbre, au célèbre carrefour du même nom, 1 pavé Jean Marie Leblanc (sic) entre Sainghin en Mélantois et Gruson.

105) Pour ne pas choisir entre Eddy Merckx (3 Paris Roubaix) et Roger DeVlaeminck (4 Paris Roubaix) l’artiste se repose sur « leurs » lauriers.



106) Mais le vélo qu’il préfère est de marque « Eddy Merckx ». « A cause de la machine mais surtout à cause de l’homme », avoue-t-il.

107) Car Christian est aussi un cyclo très motivé. Laissant le haut du pavé à son copain de club, il termine son Paris-Roubaix cyclo 2004 en cherchant les moindres cahots du bas-côté : « Je ne suis pas digne du pavé de mes héros », confesse-t-il.



108) Cela ne l’empêche pas de faire une entrée triomphale dans le vélodrome de Roubaix.

A une heure où, visiblement, on ne l’attendait pas encore, … ou plus du tout ( ?) !

      Dessinateur hors pair

109) Avant de se lancer dans les fresques, Teel a fait preuve de son art du dessin en collaborant avec Pascal Sergent pour une bande dessinée « L’Epopée de Paris-Roubaix », publiée en 1994 par les Editions le Téméraire, à Valenciennes.

L’histoire, du moins la légende, se terminant avec la 2e victoire de Gilbert Duclos-Lasalle, mériterait d’être complétée.



110) Avec le temps le coup de crayon s’affine et le portrait s’approche de la caricature.

Toujours au service de la course et surtout de la Reine des Classiques disputée ici par un peloton déjà couvert de gloire : Moser, Duclos, Merckx, Hinault, Devlaeminck et Museeuw au premier rang.

111) Ce dessin illustre la pochette « Les Grandes Figures de Paris-Roubaix » (Editions de Eecloonaare) qui, en 2005, contient en autant de feuilles volantes cartonnées, le portrait des 77 vainqueurs de Paris-Roubaix.

Très original.



112) Si les dessins sont justement signés Christian Teel, les textes, courts et percutants comme une chute sur le pavé, sont de Patrick Hollebecque, dit « Oscar », journaliste sportif à Nord-Eclair.

113) Pour parachever cette œuvre titanesque, Teel entreprend, alors, de dédicacer la pochette des Grandes Figures de Paris Roubaix.



114) Quand Johan Museeuw entreprend de lancer sa marque de vélo à Bruxelles, il décore son stand de deux portraits : une photo à gauche, le croquis encadré de Teel à droite.

      Vélo et pinceau, ses deux boulots

115) Comme chez tout bon cyclo, le vélo est sacré le dimanche matin.

De préférence avec le Club des Cyclos Copains de Wasquehal.



116) En semaine, c’est alors « repos » pour la récupération.

Il faudra beaucoup d’astuce pour qu’Aldo et Guillaume ramènent l’artiste au pied du mur : « Viens voir le beau nouveau Look rouge qu’on a en magasin ! »

117) Cela ne suffit pas. Teel n’arrive pas.

Il laisse sa fresque en plan?



118) Comme sur un canevas l’artiste, qui brille par son absence, a tracé les lignes du dessin qui disparaîtront sous la peinture.

119) Aldo tente un nouvel appel désespéré : « Viens voir le beau nouveau Look noir qu’on vient de déballer ! »




120) Or Teel n’a cure de ces appels.

Au lieu de fresques, le voilà qui s’égare … dans les frasques !

Avec les Copains et Copines, évidemment.

      La fibre sensible de l’artiste

121) Il fallut jouer sur la fibre sensible de l’artiste en lui rappelant la magie du Carrefour de l’Arbre où, pour les beaux yeux du patron, il avait réalisé ses premières fresques.

Museeuw n’avait pas manqué de courage, lui, pour terminer en vainqueur.



122) La thérapie commence alors avec une Palm, lors d’une sortie du Café de la Plaine, le local des Audax Tournai.

123) Ensuite c’est un Lys Cyclo qui le ramène à l’inscription dominicale des rallyes.



124) Hourrah ! Le même cyclo prend le soin de jouer les admirateurs.

Teel a retrouvé ses pinceaux, son échelle et son envie de gloire.

125) Notre artiste est à son œuvre.

Il a épinglé la photo qui servira de modèle. Première couche de couleur.



126) Puis il superpose les couches et affine les traits, donnant au portrait son caractère de champion.

127) Le Merckx Faemino de 1970 est déjà bien vivant.

Ce sera sa 2e victoire à Roubaix.



128) Aldo a réussi son coup.

La fresque prend ses couleurs et lui entre à son tour dans le décor.

129) Délaissant l’atelier de mécanique, Thierry s’en vient visiter l’atelier du peintre.

Cycle Barelli en mains.



130) Le moment pour nous de prendre du recul et de laisser Teel devant son mur.

131) Toujours aussi minutieux, celui-ci donne un petit coup de séchoir sur la peinture fraîche.


      Changement de décor


132) En attendant la fin de la fresque Barelli, en voici une autre de l’Arbre. C’était l’époque héroïque des premiers Paris Roubaix.

Charles Crupelandt (1912-1914) et Octave Lapize (1909-1910-1911) sont côte à côte dans ce qui va devenir « L’Enfer du Nord » … après la guerre.

133) Pour notre Teel du dimanche, c’est le bon temps de Lille-Calais, avec l’ascension du Mont Cassel … tel un boulet de canon.



134) Et toujours la tentation des frasques. Mais cette fois c’est pas lui.

La faute en incombe au Club des Copains Cyclos qui lui font payer sa pédalée de Cannibale…

135) D’où cette impardonnable forfanterie que nous dénonçons vigoureusement.

Un Merckx ne mérite pas cela. Encore moins celui de Teel.



136) La grimace de l’artiste, à gauche, ne dure pas. D’ailleurs, à droite, il a déjà retrouvé le sourire. Et la joie de peindre.



En attendant la fin de la fresque …


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