35) Nous en étions au croisement des cyclos qui allaient et revenaient aux caves souterraines de la Mignonne, sur les flancs de la colline où se perche Sancerre.

36) Quittons donc le pays sancerrois (dans le cher) pour revenir dans la Nièvre en repassant la Loire, au-delà de Saint Satur.

37) De loin, la colline de Sancerre n’en est, tel un Mont Saint Aubert, que plus imposante.

A son sommet une petite ville qui a conservé quelques vestiges de remparts.

38) Les cyclos de Cergy Pontoise reviennent de la petite boucle qui faisait passer entre … les Crottins de Chavignol, autrement dit les célèbres fromages de chèvre du lieu.

39) Le franchissement de la Loire va permettre de gagner le Pouilly Fumé, sur la rive droite du fleuve.

40) Donc fin du spectaculaire Sancerrois, au KM50.

41) Après Tracy, en bord de Loire, il faut tourner … et mettre tout à gauche.

L’itinéraire annonce un point de vue !

42) Le Pouilly sur Loire est un vin frais et léger.

Le Pouilly Fumé se dit noble et fruité.

43) Le tandem viticole n’en est que plus exaltant.

44) Mais dur-dur le passage qui fait traverser le village vignerons des Loges.

Voir son impasse des tonneliers.

45) Une nouvelle fois, ce qu’on appelle se perdre dans les vignes.

46) Et puis toujours ces descentes fantastiques, dans un décor enivrant.

47) Vue plus générale sur le Pouilly : n’est-ce pas un peu saoulant ?.

48) C’était avant de plonger vers Ladoucette et son monumental château de Nozet, malheureusement caché par la végétation sous cet angle.

49) On reprend alors de la hauteur mais via un chemin de terre d’un blanc éclatant.

Un monde sidéral … si ce n’était la présence rassurante du vignoble.

50) Arrive alors la deuxième récompense du jour : ravitaillement aux Caves de Pouilly sur Loire.

51) Là encore il faut choisir entre le blanc et le rouge.

Mais vous connaissez la méthode de ceux qui n’arrivent pas à établir leur choix …

52) Regroupement pour les cyclos de Veyre Monton, des Auvergnats venus d’entre Clermont Ferrand et Issoire.

53) Pour arriver aux tables de ravitaillement il faut fendre une foule bigarrée.

54) Et qu’est ce qu’on voit ? Des serveurs en pleine pause syndicale … qui se servent et trinquent! Avec bonne humeur !!

55) Ragaillardi, le peloton reprend la route pour respecter le programme.

56) Si le Pouilly Fumé c’est fini, c’est qu’on aborde les Coteaux du Giennois, l’A.O.C. des vins de Cosne sur Loire.

57) Les vins de Cosne, dits Giennois, sont légers et fruités.

Les rampes sont moins sévères.

58) Il faut encore s’employer, sur quelques 20 ou 30 bornes selon la distance retenue.

59) Direction Saint Père, les couleurs automnales des vignobles n’ont d’égale que la variété des couleurs de maillots ensoleillés.

60) Nos salutations à ce cyclo d’Orléans, adepte du vélo couché, qui se présente comme visiteur de votre site favori.

61) L’envie d’en finir nous gagne. Voici donc une vue de la dernière ligne droite … en montée.

62) Le charme des grands rendez-vous cyclo, particulièrement dans ces randonnées liées à la vigne, c’est aussi leur côté festif.

Revenons donc au stade de Cosne sur Loire.

63) Autour d’un chapiteau restauration, une quinzaine de stands présentent leurs services : vélocistes Denizot et Duret, vins de Cosne, Sancerre et Pouilly, mais aussi des informations sur les activités locales de canoé et cyclo-rail, etc…

64a) Et voilà le stand des Crottins de Chavignol, pour ceux qui voulaient en voir de frais.

64b) Pour espacer les moments du tirage de la tombola gratuite, danse folklorique du pays Morvan.

65) « Allez les Morvandiaux, encore une bourrée », et l’accent du chef pour le dire.

66) Bien sûr on applaudit, mais on attend la prochaine séquence du tirage de la tombola.

En profitant du beau soleil.

67) En alternance, une fantastique série de prestations de l’orchestre local « Big Band ».

68) A ce moment on oublie tout, même la tombola.

69) Voyons de plus près ce formidable trio de trompettistes. Dont l’un en maillot du club de Cosnes...

70) Vous l’avez reconnu ? C’est bel et bien le président Joël Braquart, accaparé par sa deuxième passion découlant de sa profession.

Originaire de Bruay en Artois (62) il s’est installé à Cosne sur Loire pour devenir directeur de l’Ecole de Musique.

71) Alors « musico-cyclo » joue de la trompette … jusqu’au départ du dernier cyclo.

Même qu’il bat déjà le rappel :