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LE FINAL VENDREDI DANS PARIS BREST PARIS (1e Partie /2) 2007

Avant Paris, un labyrinthe interminable

le Vendredi 24 Août 2007

Si les premiers terminent (45-52h) dès le mercredi soir, la majorité des randonneurs rentrent à Paris le Vendredi (80-90h … et parfois plus !) Retrouvons-les à partir de Dreux.

00) Le hasard faisant bien les choses, nous place à la table du président de l’ACP et de l’organisation du PBP 2007, Pierre Théobald, qui n’a rien perdu de son flegme malgré les tourments.

« La cuisine est bonne et les contrôles ont bien fonctionné, mais il est temps que cela se termine ! Les Randonneurs en ont pris du retard, tellement ils en ont bavé avec la pluie à répétition ! »

Le vent n’a pas été si favorable qu’on le disait dans le reportage précédent.



01) D’ailleurs il suffit de voir la tête (souriante, en réalité) du Dunkerquois Jean Janssen qui, auteur de 17 Diagonales de France, annonce qu’il en a « soupé » de son 5e Paris Brest Paris.

Sérieux comme un Pape (ou menteur comme un ivrogne ?), il ajoute : « Ne compte pas sur moi pour un 6e PBP en 2011 ! ».

02) A une autre table, le cyclo argentin a la moustache qui frétille de bonheur à la vue du yaourt et de la caméra. Il sait qu’il viendra à bout de cette grande aventure française.

On peut l’interviewer.



03) Celui-là, Stéphane Vanbraband, on ne pensait pas le voir à Dreux … vu qu’il avait annoncé son intention d’abandonner à Villaines la Juhel : « En fait, après deux ou trois heures de repos supplémentaires … je me suis ressaisi. Vaille que vaille, je vais terminer tout juste dans les délais. »

04) Dreux - Saint Quentin en Yvelines c’est la dernière étape, sur 70 km.

Une dernière ligne droite de bonheur pour les uns. Un labyrinthe d’ennui pour les autres.



05) Le caractère international, avec plus de la moitié d’étrangers parmi les inscrits, n’a pas échappé aux jeunes supporters qui fêtent le défilé des randonneurs mondiaux.

Malgré 1300 abandons, il en reste 4000 à acclamer.

      Il y a encore bien des malheurs !

06) Après 1158 km de vélo pour arriver à Dreux … comment seraient vos fesses pour repartir à Paris ?

Ecorchées à vif ? Alors roulons en danseuse, comme disent ces Espagnols.



07) Et puis, alors que tout s’était (presque) bien passé jusque-là, voilà que la chambre à air, latex vert, gonflée au Japon s’est vidée avant Paris.


08) L’esprit calculateur invente parfois des bonnes raisons d’arrêter de pédaler : « Plus que 50 km en 8h de route ? J’ai tout mon temps ! »

C’est la fatigue qui commande.



09) Peu visible sur la photo, l’ankylose du cou qui atteint le cyclo de gauche est terrible à supporter.

Les compagnons de route sont impuissants mais font preuve de patience.

10) Ici beaucoup vont comprendre la souffrance du Randonneur Italien : ses pieds ne tiennent plus dans les chaussures. Mais les chaussures veulent bien s’accrocher aux pédales automatiques.



11) Alors, c’est avec les pieds au-dessus des chaussures que notre cyclo italien va pédaler les 50 derniers kilomètres. Mamma Mia !

12) Ne lui dites pas que le final de Paris-Brest-Paris … est plat ! L’A.S. Tourbian (Hérault) se souvient de montagnes infranchissables.


      Dernière campagne avant la ville


13) A 50 km de l’agglomération parisienne, la campagne est parfaitement tranquille, surtout au petit matin cycliste.

14) On retrouve notre américain adepte du pignon fixe, un peu éloigné de sa compagne en final, dans un décor qu’ils affectionnent près de Sainte Gemme-Moronval.

Le couple va terminer entre 15h27 et 15h54.



15) En même temps qu’eux les deux frères, Dominique (Président de la FFCT) et Christian Lamouller, occupés à boucler … leur 9e Paris Brest Paris.

16) Ils vont terminer, de manière plus que symbolique, en compagnie des jeunes qui ont couvert la distance avec des délais aménagés en fonction de leur âge.



17) La côte de Drouais, après celle de Dreux et celles de Montfort l’Amaury rappelle que le final n’est pas si plat qu’on l’espère.

18) Sur le plat c’est interminable … du moins pour ceux qui voudraient bien abréger leurs souffrances.



19) Rouler roue dans roue c’est une bonne solution.

20) Et pourquoi se priver de l’occasion de rouler dans la roue d’un joyeux couple d’Australiens ?


      Tous des vedettes !


21) Passage matinal de cyclos Autrichiens devant la petite église de Bécheret, au sortir du département de l’Eure et Loir, avant les Yvelines.

22) Voilà notre rétro-pédaleur bardé d’oignons.

Installé en Nouvelle Calédonie mais Brestois d’origine, Didier Blanguernon explique le costume du courageux pédaleur :

« A la fin du 19° siècle, au début de l’hiver, les paysans du Nord Finistère traversait la manche pour aller chez nos cousins Grands Gretons vendre leurs oignons, et échalotes ... Ils circulaient en vélo dans la Cornouaille anglaise..... On les y appelait les "Jonnies" car beaucoup se prénommaient Jean... »



23) Voyez, en arrière plan, la curiosité des villageois de Germainville qui se demandent ce que les pédaleurs vont faire à Paris.

24) Et la question est alors de savoir si les « paris-brest » pourraient aussi traverser la Grande Bretagne du nord au sud !



25) Pour l’heure Muriel et Fred, ou le Fred et sa Muriel, se contentent de boucler le PBP qu’ils ont pédalé en cadence.

26) L’abri pour Jean François Damien n’est pas anodin. La voiture de No Télé est là pour un reportage de télévision régionale (Wallonie Picarde) qui, en Belgique, sera diffusé en septembre.



27) Ceux qui n’ont pas la même chance peuvent toujours, comme on le voit, s’auto-photographier.

      A force d’avancer vers Paris

28) La proximité de Paris donne des ailes aux randonneurs du club de Loudéac.

Ah, le contrôle-ravitaillement de Loudéac, aller ( km450) et retour (km775), qui ne s’en souvient ?



29) A la sortie de Broué, le cyclo de l’E.S.S.P.O., qui se recommande de Saint Patrick, se retrouve dans son Ile de France.

30) Et ceux-là, en tandem vélo-couché inversé, annoncent leur arrivée imminente.



31) Les fleurs du bord de route se souviennent des pluies qui se sont succédées sur la route du Paris-Brest-Paris 2007.

Elles s’inclinent.

32) Puis survient une Abeille … On l’appelle « Maya ».

C’est Claudine Auzet, la présidente du club Abeille de Rueil-Malmaison, dans la banlieue ouest de Paris.




Pour voir le grand final de PBP … CLIQUEZ ICI


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