Le Dimanche 19 août est consacré aux retraits de documents et au contrôle des machines. On vérifie que l’éclairage est fiable et que le cyclo dispose d’un baudrier. Les bagages sont libres car l’assistance est autorisée à condition que les autos prennent une autre route que les vélos entre les contrôles.

Parmi les premiers inscrits, le président de la FFCT Dominique Lamouller et son frère Christian qui honorent de leur participation le club organisateur, l’Audax Club Parisien (ACP). Ceci pour la 9e fois !

02) Les formalités de départ se remplissent dans les installations du Gymnase des Droits de l’Homme à Guyancourt, agglomération de Saint Quentin en Yvelines, au Sud de Versailles.

Parmi les participants, 36 pays sont représentés avec désormais plus d’étrangers que de Français. Ici 3 des 87 Suédois engagés.

03) L’accueil se fait donc dans toutes les langues. La Grande Bretagne arrive au 5e rang des nations avec 334 inscrits dont 18 dames.

04) C’est le moment d’immortaliser l’événement car Paris-Brest-Paris est une grande aventure sportive, touristique et humaine. Donc culturelle.

Une épreuve préparée par une série de brevets qualificatifs.

05) Puisque tout est O.K., ce cyclo britannique attend l’heure du départ.

Il lui faudra patienter encore plus de 24 heures.

06) Les vélos britanniques font de la résistance par leur caractère insolite. Ainsi l’un des 11 tricycles, dont certains en tandem, annoncés.

07) Le vélo couché est d’une grande tentation sachant que chacun se demande comment, où et combien de temps, il va dormir pour boucler les 1227 km en moins de 90h.

08) Avant d'entrer dans la salle pour le retrait des documents, visitons le parc à vélos.

09) Le grand souci est aussi de disposer d’un éclairage, avant et arrière, fiable. Au moins deux lampes.

Ici trois ont été prévues par ce cyclo américain venu de Californie.

10) Beaucoup de vélos « légers » et haut de gamme, désormais. Mais ce Pinarello Galileao a, comme tout le monde, pris en charge l’équipement éclairage.

Plus une roue avant avec dynamo dans le moyeu: très efficace.

11) Cycles très insolites : ces tourtereaux américains, Amely O’Brien et Jonathan Kassen, sont très heureux de s’aimer … et de rouler sur des vélos hétéroclites. Epreuve supplémentaire, ces vélos sont à pignon fixe.

On suivra leur progression en demandant les numéros 3373 et 3374.

12) Ils ne sont plus majoritaires, mais voilà un bon spécimen de vélo randonneur « à la Française », signé Berthoud.

13) Si le vélo randonneur est plus confortable que le vélo course, que dire de ce mini-vélo britannique, arrière suspendu ?

Suivre aussi le 6774.

14) Un petit malin a trouvé la parade ( ?) contre le mal de cul qui va en ramener plus en danseuse : une tige de selle avec amortisseur

15) Et si le plus de confort venait des vélos couchés et carénés ? On en annonce une demi-douzaine.

16) Ces cyclos pyrénéens consultent la carte pour repérer la route de leur hôtel au sud de Paris.

C’est seulement demain qu’on part.

17) Les Canadiens (10e), avec 116 inscrits, arrivent après les 121 Belges (9e) sous un maillot national distinctif malgré l’appartenance à 9 états différents.

18) Les Italiens (4e) ont 368 représentants dont 19 féminines. On les reverra bientôt en groupe.

19) Le nouveau maillot de l’Amicale des Diagonales de France et des EuroDiagonales est, ici, joliment porté par Pierrette et Gilbert Videau, de Bayonne.

20) La Belgique se distingue avec deux maillots nationaux, celui des Randonneurs.be et celui de la FBC.

Ce qui n’empêche pas les cyclos de base de sympathiser.

21) La clef de l’énigme, pour ne pas dire de l’histoire belge, est dans les mains de Louis Beyrinckx, choisi comme représentant des Randonneurs Mondiaux en Belgique par l’ACP.

22) La Bulgarie, représentée par Lazar Vladislavov, est venue avec 11 cyclos fiers de confirmer ainsi leur récente intégration à la Communauté Européenne.

23) Le retrait des documents, plaques de cadre, bidon et achat de divers articles, dont le maillot 16e PBP2007 officiel, se fait dans la halle de sports.

Bien à l’abri car, dehors, le temps est très variable. Et la météo pessimiste.

24) Les Canadiens en ont vu d’autres. Pour l’heure ils font la file indienne.

25) Et les Madrilènes entament un hymne au soleil de leur pays.

Au risque de casser les oreilles de Pierre Théobald qui va leur demander de garder de la voix pour le retour, vendredi.

26) Lequel Pierre Théobald n’est autre que le président de l’Audax Club Parisien et, pour la 2e fois, le président de l’organisation.

Un homme très demandé même si tout est prêt pour le bon déroulement du 16e PBP.

27) Dans la halle, la table des 121 Belges est tenue par Constant Devos, qui va désormais officier comme Président des Randonneurs Mondiaux, Henri Lesoil et Louis Beyrinckx.

28) Salutations entre « collègues » : Jean Michel Richefort (FFCT et Cyclo Passion) ainsi que Claude Roig (Photographe et VeloVelo.com).

29) Dans les bureaux de l’étage, rencontre avec Jean Gualbert Faburel (5102), responsable des relations avec les pays étrangers.

Il remplit les derniers documents avant de songer à son propre départ, aux côtés de son épouse Geneviève (5103), sur l’épreuve de la route.

30) Valery Komotchkov, représentant de l’ACP en Russie, tenait à lui remettre un tee-shirt d’amitié.

31) Comment ne pas féliciter et remercier Robert Lepertel, ainsi que Suzanne et la famille …, pour l’œuvre déjà accomplie sous le couvert de l’ACP ?

PBP est devenu un événement majeur du cyclotouriste et le mouvement des Randonneurs est devenu mondial depuis 1983.