L’aventure réunissait cinq Audax avec vélo de route et une accompagnatrice. Nous avons traversé l’île dans tous les sens en profitant de quatre hôtels différents (retenus à l’avance) et d’une voiture de location pour les bagages du soir. Nos étapes cyclistes ne dépassaient pas les 130 bornes quotidiennes.

En cette semaine de Mardi-Gras 2002 nous avons eu un temps formidable puisque nous avons roulé en maillot d’été même à plus de 2000m. Et nous avons même été épargnés par la couche de brouillard qui se tient souvent vers les 1500m. Donc c’était soleil, paysages pittoresques, montagnes, mer et convivialité.

01) Nous partîmes, de bon matin, joyeux et pleins d’entrain à travers Ténérife. Une île dont le centre est marqué d’un cône volcanique culminant à 3717m, le Teide, tandis que les routes y plafonnent à 2300m. De gauche à droite : Pierre dit Don Pedro, Jean dit Juanito (décédé en 2003 !), tignona@, Marcel dit Marcellino, et Michel dit Moustache.

02) Très vite, au départ de Bajamar (Nord-ouest), il apparut que nous serions dans une végétation tropicale avec abondance de bananeraies. D’où notre régime digestif : alcool de banane.

03) Dès que l’on quitte le bord de mer surpeuplé de touristes rôtissant on côtoie la pittoresque pointe Nord de l’île. Les cols défilent. On s’en donne à cœur joie.

04) En cette matinée du premier jour, la razzia s’annonce prometteuse. Tout va tellement bien au Mirador Pico del Ingles, qu’il ne peut rien nous arriver.

05) Au point que nous atteignons la côte opposée de cette île triangulaire. Nous atteignons la plage de San Andrès (banlieue de Santa Cruz) constitué d’un sable importé du Sahara. Regardez bien ce vélo, le mien, c’est ma dernière photo... de lui.

06) Et voyez le Trek, tout neuf, de Marcellino, également disparu. On nous les a volés pendant l’heure de repas. Le premier jour. Déclaration à la police... Soirée « banane » ... Demain on attaque les 2000 du Pico del Teide, avec quoi ?

07) Avec des VTT de location, tiens, banane ! On sauve ainsi le voyage. D’ailleurs ensuite nous n’aurons plus que des bonheurs.

08) Dont celui de paysages fantastiques. Tel ce pointu de Pico del Teide, alors que nous logeons au Parador du parc naturel Canadas del Teide. Donc à plus de 2000m.

09) La matinée du 3e jour est consacrée à l’ascension (en téléphérique !) du Teide, donc du point culminant de l’Espagne. Froid mais soleil et névés pour notre équipe.

10) Puis passage du reste des cols à plus de 2000m dans un paysage de laves volcaniques encore (presque) chaudes.

11) Et puis séance photos dans le site de référence sur l’île, tout près du Parador (hôtel d’état et de luxe !). Moustache est photogénique.

12) Pourtant c’est lui qui sera l’auteur d’une photo qui fait fureur à Tournai après avoir soulevé une mini-tempête. Le cyclo, en gros plan, meuble les affiches qui invitent à rouler, le 08 mai 2004, la Tournaisienne, un Brevet Cyclo-Côteur Belge.

13) Retour à la plage avec hôtel à Medano (pays du surf) près de Las Americas, sur la côte sud-est. Prétexte de crevaison et donc de réparation en compagnie suggestive.

14) Et le compagnon de malheur qui veut, à son tour, partager le bonheur. Plus près encore du bon dieu, ou de ses seins ? Mais où sont donc les pipettes ?

15) Quittons bien vite cet univers touristique de damnation et regagnons nos bananeraies. On ne se lasse pas de photographier la fleur.

16) A moins que l’on n’explore les paysages très verdoyants des palmeraies remontant vers l’Ouest. Autre région montagneuse mais particulièrement pentue cette fois. Route de la Vica Masca.

17) Un mauvais esprit suggèrerait que les dé-colt-tés du paysage sont aussi vertigineux que ceux de l’affiche.

18) Alors re-plongeons carrément vers Buenavista et donc la côte Ouest. Logement à Icod de Los Vinos.

19) Ne dites pas que vous avez visité l’île de Ténérife si vous n’avez pas vu le « Dragonnier » millénaire, un arbuste témoin des temps préhistoriques.

20) Le voyage se termine, pour nous, à La Oratava, sur les hauteurs de Puerto de la Cruz... . Par une soirée de spectacle élection de la miss Carnaval plus spectaculaire qu’excitante. Et nous apprécions la quiétude de l’hôtel *** (= trois chambres !) où nous logions. Avec Moustache dans le rôle du réceptionnaire.

21) Peut-être bien que notre aventure n’a rien à voir avec le séjour des touristes ordinaires. Ceux-là restent près de la mer et s’entassent dans des cités pour touristes. Bronzette au programme. Au bord des piscines car les plages sont rares. Ici, Los Gigantes