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WILLEM PENNINCK SUR LA ROUTE PENTUE DU GROSSGLOCKNER 07

Coup d’œil sur le point culminant de l’Autriche

les 4 et 5 juillet 2007

Fort de son triomphe au Marathon des Dolomites, Willem Penninck a prolongé ses vacances sur la plus haute route des Alpes Autrichiennes, de Lienz à Bruck an der Grossglockner. Photos Rita Penninck.

La traversée cycliste va se faire, du sud vers le nord, sur les 40 km d’Heilengblut à Fusch.

Mais avec deux crochets en aller et retour pour profiter de sites exceptionnels.



02) Le plan montre la route, de bas en haut, suivie par Willem de Heilingblut à Fuchs via le Hochtortunnel (2505m) mais aussi deux aller et retour : Frans Josefs Hohe (2369m) à gauche, et Edelweissspitz (2571m) à droite.

Mais le plan ne dit du temps qu’il fera ! Ni si l’on verra vraiment le sommet du Glossglockner (3797m) !!

03) Le profil n’est pas moins explicite, à condition de lire de gauche à droite. Les pentes sont terribles.
Compter 16 km pour une élévation de 1200m de Heilingblut (1301m) au Hochtor (2505m).

Donc 7,5% de moyenne. Avec des passages à 10%, bien entendu pour arriver à cette moyenne.



04) Quand on aime les belles routes dans les belles montagnes, on ne compte pas. La sortie d’Heilingblut est superbe, non ?

De plus le temps est de la partie. Du moins à cette modeste altitude.

05) Cette haute route alpine du Glossglockner autrichienne (province de Salzbourg) est très recherchée par les cyclistes qui n’ont pas froid aux yeux.



06) C’est le cas de Willem Penninck se lançant à l’aventure dans la tenue du Marathon des Dolomites qu’il vient de réussir deux jours plus tôt.

07) Dernier kilomètres dans la vallée avec ses habitations et un ancien moulin à eau.

Bel angle de prise de vue!



08) Puis le cyclo-montagnard est livré à lui-même, toujours dans un décor de rêve.

La montagne est immense et les sommets alpins très pointus.

09) A y regarder de plus près, on verra qu’ils sont encore enneigés en ce début juillet.


      Sommets convoités


10) Dernier moment de détente avec la rencontre de cyclistes allemands au péage. Pour les autos c’est 28€ la journée.

Gratis pour les vélos, ouf !

11) Le Grossglockner n’est pas accessible par la route. Mais Willem va s’en approcher en prenant, à gauche, la route qui file, sur 8 km, jusqu’à l’observatoire de Kayser Frans Josephs (Empereur François Joseph).



12) Le temps s’est refroidi. Mais la perspective d’atteindre un premier sommet donne du cœur à la pédalée.

13) D’ailleurs le voilà ce premier sommet, au Nationalparkplatz. Petite déception pour Rita et Willem : à cause du brouillard, la pointe du Grossglockner n’est pas visible ce matin.

Katastroff!



14) Mieux vaut ne pas s’attarder. Il fait de plus en plus froid (2°) et le temps se gâte rapidement.

      La montagne est belle mais redoutable

15) C’est alors la haute montagne, en noir et blanc, dans ce qu’elle de plus insolite : « Ces affreuses beautés », disait la Marquise de Sévigné.



16) Avec de la neige sur toutes les hauteurs, le cyclo pédalant devient tout petit.

Extraordinaire cliché!

17) Mais il a de la ressource notre courageux cyclo. Avec beaucoup d’humour il s’en prend au mauvais temps...

Et c'est Rita, la photographe, qui attrape la boule de neige, lancée en juillet !



18) Trêve de plaisanteries, il faut de nouveau repartir.On croit que la neige est toute tombée.

19) Alors Willem atteint le Hochtor, soit le point culminant (2504m) de cette route fantastique.



20) En fait la route s’enfonce sous le HochtorTunnel qui va servir de refuge car la neige tente une nouvelle offensive pour décourager le cyclo.

21) En bon travailleur au Ministère des Travaux de la Région Flamande, Willem fait appel au service de déneigement qui, en Autriche, a déjà prévu de sortir le chasse-neige.


      Quelques flocons plus loin


22) Toujours dans la direction de Fuchs, la route du sommet entame un début de descente.

On remarque le joli pavage dans les virages.

23) La température se réchauffant légèrement, le problème est maintenant celui d’une descente glissante.



24) Puis, à force de descendre, le vert refait surface.

25) Mais l’aventure reprend de sa vigueur avec la remontée à l’Edelweissiptz, un nouveau crochet sur la droite.



26) Le pédaleur soutient sa patience en prenant le soin de photographier lui-même les bornes kilométriques et d’altitude : 2334m d’altitude au km12.

27) L’album photo va se remplir au fil des kilomètres et des dénivellations. Souvenir de 1850m à Hochmais.



28) Et souvenir d’une rencontre émouvante. Pédaler avec les jambes c’est dur.

Mais avec les bras ?

      Lieux sublimes

29) Nouvel endroit insolite avec cette route qui se recoupe presque, comme un rond-point sur les plus grandes hauteurs.



30) Toujours soucieux du sort des travailleurs, Willem s’arrête au Mausolée dressé en hommage aux victimes des travaux routiers.

31) Le rond-point ramène donc vers les sommets alors que le temps s’éclaircit.

Les vieilles voitures ont réussi aussi la performance, pas toujours sans pépins, d’arriver jusque là.



32) Tout le monde espère la chance d’apercevoir enfin le Grossglockner ? Eh bien le voilà : le sommet pointu et plus haut sur la droite.

Le point culminant de l’Autriche, à 3937m (Le Mont Blanc c’est 4807m), dans le massif Hohe Tauern.

33) Après ces émotions fortes, il est doux de se laisser descendre.



34) Sans pédaler. Voilà déjà Fuchs, son panneau et son église.

Au terme nord de la haute route alpine du Grossglockner.

35) Un joli montage Willem avec des panneaux routiers qui ont retenu l’attention du pédaleur.




Tout l’art fut, ici, de se faire plaisir sur une route légendaire. Et si belle !


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