Après deux demandes infructueuses, l’an dernier les Flandriens Willem Penninck et Roger Detollenaere avaient participé avec bonheur au célèbre Marathon des Dolomites qui part de Lavilla et arrive à Corvara après un circuit en huit.

Cette année le sort n’a pas favorisé Roger. En revanche Willem a forcé la chance. Il en profitera pour passer ses vacances au Nord de l’Italie puis au sud de l’Autriche (prochain reportage) en compagnie de son épouse Rita qui le photographie tant qu’elle peut.

02) Contraints de choisir parmi les photos, nous voilà déjà à l’avant-veille du Marathon.

Nombreux sont les cyclos, surtout italiens, qui viennent reconnaître la première boucle d’un parcours passant deux fois à Corvara.

03) Un peu isolé mais connaissant bien les lieux, Willem se mêle au groupe des italiens toujours aussi exubérants.

04) La première bourgade traversée c’est Arabba. A partir de là les choses sérieuses sont déjà bien entamées en direction du Passo Capolongo, premier des quatre cols de la petite boucle de 55 km.

05) Willem est à la croisée des chemins. En fait il doit gravir, outre le Capolongo et le Pordoi (la cime), le passo Sella et le passo Gardena.

Que du beau « monde ».

06) L’impression que les lacets s’entrecroisent ? Il n’en est rien.

Il suffit de suivre les indications pour faire la boucle dans le bon sens.

07) Le décor est tout bonnement fantastique. Dans ces conditions le vélo c’est d’une atroce beauté !

08) Arrive déjà le premier sommet de la reconnaissance. Après Corvara le passo Capolongo culmine à 1875m.

09) Rita, la photographe, a confié l'appareil pour une photo de couple au sommet.

10) La route est montante, mais Willem est venu pour cela. Alors c’est bonne humeur.

11) Les Dolomites donne un massif de roches particulièrement pittoresques. Il suffit de s’élever.

12) Le sommet du passo Pordoi (2239m) est très fréquenté. A coté de Willem, le cyclo en bleu porte un maillot des « Nuove Colli ».

La randonnée des Neuf Cols (près de Riccionne) fait aussi partie des grandes cyclosportives italiennes de réputation internationale.

13) L’un des nombreux, mais l’un des plus importants, monuments à la gloire de Fausto Coppi.

14) Descente vertigineuse et décor de fantastiques Dolomites.

15) Dans la vallée, la traversée d’une bourgade n’offre qu’un temps limité de répit.

16) Très vite il faut retrouver le rythme d’une nouvelle montée.

17) Là encore, malgré un certain brouillard, le spectacle est au rendez-vous.

18) Encore un panneau bien mérité. Le passo Sella culmine à 2240m.

19) Les lacets de la descente donne le tournis. Une beauté à couper le souffle.

20) La montagne réserve aussi d’amusantes surprises. Petit troupeau de chèvres en bord de route.

21) Arrive alors le 4e col qui donne toute son importance, et son élévation de 1780m, à la boucle de 55 km du Marathon des Dolomites.

22) Le passo Gardena (2121m) permet de boucler la boucle.

23) La veille du 1er Juillet 2007, l’animation bat son plein à La Villa, lieu de départ. Gros succès de la pasta-party.

24) Dans le même temps, l’organisation continue à délivrer les cartes de route à ceux qui, inscrits en Novembre 2006, ont confirmé leur invitation en avril 2007.

Willem a eu la chance d’être repéché au 2e tirage au sort.

25) Spécimen de carte de route qui fait office de plaque de cadre et de tickets donnant droit à maints avantages, sur la route puis à l’arrivée.

26) Ambiance d’une organisation gigantesque et largement sponsorisée : Esta The, Pinarello, Northwave, etc…

27) Donc ce n’est pas le moment de se dégonfler. D’ailleurs, puisqu’il a la chance d’être là, Willem va se lancer, et réussir, la longue distance : 138 km avec 4190m d’élévation, incluant le Falzarego et le Giau.

28) En première ligne, Emmanuel Negrini qui a déjà remporté 4 fois le Marathon des Dolomites, mais aussi d’autres grandes cyclosportives comme la Marmotte.

29) Il n’a jamais rien gagné ? Mais Willem Penninck se fait le plaisir de participer à une randonnée exceptionnelle.

La route du jour étant privatisée, il y aura peu de photos de Rita.

30) Cependant voilà le moment du départ de Willem. La puce du dossard permet de prendre les temps réels entre le départ et l’arrivée.

31) La première boucle, au milieu du peloton, est déjà terminée. Willem est dans les délais pour entamer la plus grande distance.

32) Un peu de répit cependant, avec ravitaillement et changement de vêtements.

33) Puis, avec conviction, c’est le départ pour la grande boucle, tout aussi montagneuse.

34) Sur la place de Corvara, les accompagnants sont réduits à devoir attendre. Les conditions sont très favorables.

Corvara, puis les grands cols des Dolomites font partie du parcours alpin, grandiose, Thonon-Trieste (1200 km) que j’ai réussi, sans assistance, en 1984.

35) Vous n’en doutiez pas ? Willem est bien rentré. Largement dans les délais. C’est donc l’heure du réconfort.