35) Emmené par Bernard qui se sent des fourmis dans les jambes et pousser des ailes, la troupe traverse l’Ill, rivière parallèle au Rhin, qui draine la plaine d’Alsace.

36) Puis très vite, et très plat, c’est la traversée du « Rhein » via le pont de Chalempé.

37) Le groupe s’adosse à la rambarde du pont qui permet de franchir la frontière.

38) Moustache tient un marquer un arrêt pour fêter son entrée dans l’état de Bade Wurtemberg, en République Fédérale Allemande.

39) Bien disciplinée, la troupe profite d’une piste pour contourner la ville de Mulheim puis traverser Badeweiller avant d’attaquer la montagne.

40) Notre interprète, Paul, n’a pas les jambes du premier jour.

Faut dire que la montée au col de Haldennhof (1079m) est longue de 10 km.

41) Regroupement partiel au col qui dégage une place sur la Route des Géants (Kreuzeweg).

42) En fait, Bernard et Lucien, ainsi que leur photographe Marcelino, étaient déjà passés avant. Ils avaient ainsi mérité de partir sur la grande boucle de 170 km, soit 40 km et un col de mieux.

43) C’est ainsi qu’on les rattrape, au croisement de dérivation, déjà attablés à l’auberge Aldenhof.

44) Les derniers arrivés prennent place à la table des cyclos moins pressés.

45) Ceux-là même qui prennent le temps d’un arrêt pour marquer, à Munstertal, la fin de la descente rapide.

46) Ayons donc une pensée émue pour les courageux qui se retrouvent au même moment au sommet du Wiedener Eck (1037m).

47) La tentation est trop forte : un champ de glaïeuls où, armé d'un couteau, il suffirait de se servir avant de déposer son obole (0,60€ la tige) dans la caisse.

48) Moustache et Guy, en vrais paparazi, sont évidemment à l’affût.

49) En revanche, là, c’est le maïs qui fut le prétexte de l’arrêt demandé par Nadine.

Elle a fait une fleur à une tige ?

50) Guy, alias papa, s’offre alors l’arrêt pour la seule fuite du périple.

51) Pendant ce temps là le tandem Alain et Micheline file dans la campagne allemande, le long d’un champ d’asperge avec le profil de la Forêt Noire en arrière plan.

52) Revoilà le Rhin, un pont plus haut que le matin, après la traversée de Breisach am Rhin et une belle piste longeant la grande route.

53) A Neuf Brisach un arrêt s’impose, tant la bourgade est insolite.

Le village, avec ses rues en damier, est tranquillement sis au milieu d’une forteresse de Vauban aux murailles très bien conservées.

54) Nous aurons donc célébré à notre manière de cyclos le 300e anniversaire de la mort de Vauban qui fortifia tant de villes frontières à l’époque de Louis XIV, avant de connaître la disgrâce.

55) Bien sûr qu’on a vu des cigognes en Alsace. Il y en avait une qui venait chaque soir se poser sur la cheminée de l’hôtel Le Relais d’Alsace à Rouffach.

Dernière image de la 3e étape.

56) La dernière étape, vers le sud, sera courte (55 km) pour ménager une après midi libre et hors vélo.

57) Toujours des petites routes et de nombreux champs de maïs dans la plaine.

58) Après les eaux de Wattwillier c’est à Cernay qu’on marque l’arrêt. Le point le plus au sud de notre route des vins, au pied du col Amic.

59) Pose des cyclos devant la porte monumentale de la vieille ville.

60) Le retour se fait, là encore, en empruntant une piste en site propre jusqu’à Wittelsheim.

Avec le panneau « cyclistes à pied en cas de crue » c’est l’illustration des surprises, voire des pièges, que peuvent ménager les meilleures pistes cyclables.

61) Du côté de Bollwiller nous avons la surprise de rejoindre des « handisportifs » de Mulhouse qui pédalent, avec les mains, sur des machines ultra-légères.

62) Les deux champions salués montrent qu’ils ont du répondant. Enclenchant la vitesse supérieure ils ne vont pas tarder à nous laisser sur place, à plus de 30 km/h.

63) Donnons des nouvelles de la prochaine vendange. A Sigolsheim (et peut-être ailleurs) la grêle a fait des ravages. D’où les grains noircis et d’autres à la peau éclatée.

La récolte 2007, en avance, sera bonne mais moindre.

64) Dans ce cas nous n’avons pas hésité à retourner chez Gérard Fuchs.

65) Cette fois le viticulteur nous attend, même s’il devra se partager pour d’autres visiteurs.

66) Dégustation complète dans le caveau. Toute la gamme, dont un Pinot Noir médaille d’or 2006 à Macon, va y passer car les questions posées sont très nombreuses.

67) Du coup, Jackie emploie les grands moyens, c'est-à-dire le diable, pour remplir les coffres.