Les dirigeants de l’Union Européenne de Cyclotourisme, représentés ici par Jean Louis Verscheure, Jean Paul Lamonnier, Stanislaw Karuga, Martine Cano et Maurice Buermans peuvent se réjouir.

L’union s’en tient à quatre fédérations membres (France, Belgique, Pologne et Portugal) mais l’affluence française permet de sauver la Semaine, organisée par le Speedy Club Namur pour le compte de la FBC, avec 85% des 750 inscrits.

12) Le président Pierre Reuzé a beau jeu de rappeler que le cyclotourisme de l’Uect regroupe des Fédérations de clubs de cyclisme sans compétition.

Donc exit, par exemple, la LVB en Belgique, l’Ufolep en France, etc…et le succès.

13) Nouveau bourgmestre de la Capitale Wallonne, Jacques Etienne ne cache pas qu’il découvre l’importance et l’intérêt du rassemblement cyclotouriste dans sa ville.

Les chiffres sont en deçà des 2 ou 3000 inscrits annoncés. Mais qu’importe puisqu’il s’agit d’une semaine à Namur, ville et province.

14) Le président du Speedy Club Namur, par ailleurs vélociste installé face au pont de Jambes, Franco Saïtta, fait le beau temps et la pluie cycliste ans sa ville.

Indispensable au point d’assurer les inscriptions, Franco a montré qu’il avait le bras long. Le temps de la semaine aura été superbe.

15) En revanche, d’emblée, le club organisateur a dû essuyer de violentes attaques. Les Portugais brillaient par leur absence, les quelques 50 Polonais se sentaient mal-aimés tandis que les Français, largement majoritaires, n’étaient pas avares de commentaires … rarement élogieux.

16) Les cyclos belges qui venaient s’inscrire à la journée découvraient donc un programme qui n’avait pas mis le grand braquet.

Ainsi la journée à thème du mardi pouvait se faire sans voir la moindre des abbayes annoncées.

17) Mais tout est relatif, surtout en terme d’ambiance.

Ainsi les Audax de Tournai avaient-ils programmé, comme sortie club, cette journée du mardi de la Semaine Européenne.

18) De leur côté, les cyclos de Cholet passent une semaine de vélo avec leurs amis et voisins de Saint Georges des Gardes.

Donc des « mouchoirs » et des « biscuits » qui ont passé du bon temps en Belgique.

19) Les Orléanais sont prêts à oublier le manque de pression (et même d’eau) dans les douches du camping … pourvu que les parcours empruntent de bonnes petites routes tranquilles.

20) Et les Méridionaux sont tout surpris de trouver par ici le beau temps qu’ils n’avaient pas chez eux.

21) On trouve le moyen de s’intéresser à autre chose qu’aux tracas de l’organisation quotidienne.

Ainsi ce cyclo Ruche qui montre comment il a amélioré son vélo de route avec un moteur de « Solex ».

22) Le programme du mardi donne des ailes à Marcelino qui, avec Jean Louis Jagot, prend la tête des Audax Tournai pour nous sortir de Namur.

23) Le pont de Jambes permet de rejoindre Namur centre avant de filer, vers l’ouest, jusqu’à proximité de Charleroi.

Il faudra être très attentif pour repérer les abbayes de Saint Gérard et de Floreffe.

24) Les Namurois, en pleine forme, invitent à les suivre à bonne allure sur les terres de leurs exploits sportifs quotidiens.

25) De Saint Jard sur Mer, donc de la côte, voilà des Vendéens dans nos « côtes » pré-Ardennaises.

26) Leurs proches voisins, représentant les départements des Charentes.

27) Aux côtés de Marcelino, ce bon vieux Daniel Dupin toujours prêt à nous régaler de son humour de la Sarthe.

28) Ici on peut jouer sur les mots et spécifier « point » de convivialité à Villers Poterie.

Arrêt brutal sur la route pour un ravitaillement sur le trottoir de gauche.

29) On y rejoint René, de Saint Georges des Gardes, qui se demande s’il va pouvoir se refaire en biscuits.

30) Comme le seul préposé Speedy désigné ne peut fournir, le ravitaillement se fait en libre service.

31) Le décor est franchement insolite… Mais un bon cyclo s’adapte aux conditions de route.

32) En reprenant au plus vite une bonne roue, le président de la FBC montre que le plaisir c’est aussi celui de rouler.

33) La journée sera superbe. Mais, comme très souvent, les cyclos français partent avec le coupe-vent fluo qui fait office d’uniforme dans les rangs de la FFCT.

34) Voici les mêmes cyclos qui n’hésitent plus à montrer le maillot de club.

35) Conversation avec un Lorrain très convivial, au palmarès de grand voyageur, tandis que déboulent les cyclos de Laval, en Mayenne.

36) Le vent contraire de l’aller est devenu favorable, au retour, du côté de Tarciennes.

37) Les maisons de briques des villes ont laissé place aux maisons de pierre des villages, du côté de Mettet.

38) Pittoresque traversée de Graux, village rural au milieu des champs ouverts.

39) Côte à côte, mais après une méchante fuite, Kiki et Philou.

40) C’est dans cette campagne, riche mais un peu déserte, que se pose la question du repas de midi.

Les Bretons de Montfort ne s’inquiètent pas encore.

41) Les Auvergnats et les Auvergnates ont ce qu’il faut dans les sacoches.

42) On ne le sait pas encore, mais ces cyclos de Toulemonde, dans le Maine et Loire, vont bientôt improviser un pique-nique en tirant les vivres du sac.

43) Dans la roue de Lamballe, la vitesse s’accélère. Il faut gagner au plus tôt la ville la plus proche.

44) On ne va pas mourir de faim, à deux, dans une campagne si céréalière.

45) Coup de théatre. L’inquiétude grandit au point d’arrêter la troupe.

Les femmes demandent « Quand est-ce qu’on mange ? »

Les hommes répliquent : « Et qu’est-ce qu’on mange ? »

Ambiance !