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DU VELO FAMILIAL EN SUIVANT LES CHEMINS DU RAVEL 07

Les Nantais Dorian et Oscar, Marc et Sandrine Brun chez nous

Semaine début Juillet 2007

Les Nantais Marc et Sandrine sont des baroudeurs de Cyclo Camping International qui pour l’instant se promènent en famille avec les enfants. Ils se sont arrêtés à la Louvière chez Marcelino.

C’est l’histoire d’une famille qui s’offre des vacances à vélo en prenant le temps de visiter un endroit choisi et en profitant d’un parcours adapté. Le Ravel (réseau aménagé de voies lentes) était une aubaine pour découvrir en toute quiétude notre petit pays.

Ceci d’autant plus qu’ils avaient repérés quelques bonnes adresses via le « Cyclo Accueil Cyclo » de l’Association Cyclo Camping International. L’adresse et les photos de Marcelino, grand voyageur lui-même, nous valent ce reportage aussi étonnant que charmant. Une autre facette du cyclotourisme.



01) Oscar (3 ans) et Dorian (5 ans) sont également du voyage. Le rythme du voyage est donc calqué sur leurs capacités et leur enthousiasme.

Si Oscar reste dans la remorque, Dorian n’hésite pas à enfourcher son petit vélo qui, sinon, reste accroché à celui de maman.

02) Début juillet, rappelons-nous, n’a pas connu un temps formidable pour un tourisme de plein air. Mais, en profitant des éclaircies, le périple fut cependant mené à bien.



03) La formule « Cyclo Accueil Cyclo » de CCI prévoit que l’accueillant ayant donné son adresse réserve un coin de pelouse à l’inconnu, mais néanmoins ami, qui le sollicite.

Un coin de pelouse certes, mais aussi une chambre et la table … si affinités.

04) Les discussions voyages des grands sont alors une aubaine pour les enfants qui profitent des jouets de la maison.

Les jouets de Marcelino ou de ses petits enfants ? Mystère !


      Sous la pluie, le départ matinal


05) En voyageurs résignés, Marc et Sandrine conviennent avec Dorian et Oscar qu’il faut reprendre la route, car le temps de Belgique finira bien par s’arranger.

06) Le plus désagréable est sans doute de préparer le matériel. La tentation doit être forte de profiter de l’invitation à patienter …

La famille va pourtant reprendre la route sans plus tarder. Et sans broncher.



07) Oscar ne se formalise pas. Il occupe la remorque accrochée au vélo de papa.

08) Dorian commence l’étape en utilisant son petit vélo. A sa demande il rejoindra son frère dans la remorque et son vélo sera attaché, comme une troisième roue, à celui de maman.



09) Sandrine donne le signal de départ. La route ne sera pas longue mais il convient de respecter le programme.

      A l’épreuve, tout de même

10) L’audace a ses limites. Il convient de profiter d’un pont pour laisser passer l’averse. Et ce n’est même pas un contretemps. Les nombreux arrêts font partie du périple.



11) C’est Marcelino qui se sent le plus gêné. Pour se dédouaner il explique que le mois d’avril de cette année fut superbe.

Pour se rendre utile … il photographie l’eau qui tombe du ciel et du pont !

12) Ce qui a le don d’amuser Oscar. « Un si grand voyage pour voir une telle cascade, c’est trop fort ! »



13) Après la pluie arrive le beau temps… Enfin pas toujours et certainement pas tout de suite. Décision est prise de reprendre le chemin.

A un train de sénateur si l’on sait que le planning prévoit de boucler les 35-40 km du jour en 6 ou 7 heures de route.

14) Avec un certain mérite, car le chemin de halage se confondrait presque avec le canal.


      L’avantage du Ravel


15) Notre réseau aménagé de voies lentes (et à l’écart de la circulation) permet (normalement) de relier quelques belles destinations. Ainsi, ici, de Charleroi à Tubize en passant par La Louvière et Arquennes.

Pourvu que la signalisation reste dans ce bon état (ce qui n’est plus le cas sur le tronçon Tournai-Kortrijk) !

16) La famille Brun ne demande pas son reste. Le chemin est idéal et même le soleil va daigner faire son apparition.



17) Dorian est le premier à passer devant l’ancienne gare de Seneffe.

18) Maman Sandrine, avec tout son barda, n’est jamais bien loin de son héroïque petit pédaleur.



19) Papa Marc ferme la marche tandis qu’Oscar s’offre un supplément de roupillon.

      Scènes de la vie quotidienne

20) C’est l’heure du repas de midi. D’où une cuiller pour papa.



21) Et, sans plus tarder, une cuiller pour maman.

Marcelino n’est pas loin de craquer devant ces tableaux si émouvants.

22) Alors il se ressaisit et explique que Ceroux Mousty, le terme de l’étape, n’est plus très loin.

Sa mission de « cacique » (assistant de Cyclo Accueil Cyclo), qui lui rappelle celle des « Saristes » (Service Assistant Routier, chez les Diagonalistes de France), est terminée.



23) La journée étant bien entamée, Dorian a rejoint Oscar dans la remorque.

Voyez son vélo désormais accroché à celui de maman.

24) Salutations ! Bonne route et bon vent les amis !

Puissiez-vous avoir gardé un agréable souvenir de votre périple, de vos visites et de vos rencontres en Belgique.




Le vélo familial … dans sa plus grande dimension.


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