23) Dans son programme pour le groupe, Don Pedro a remplacé le col de Larche (plus lointain) par le col (mythique) du Parpaillon (2645m) qu’on aborde en prenant un sentier à gauche sur la route de Vars, au niveau de La Condamine.

Qui l’aime, le suive …

24) Il n’y a pas de mots pour décrire la majesté des lieux.

Comment n’y pas remercier le bon dieu ?

25) La légende du Parpaillon ne serait pas si mythique sans ce tunnel que la carte Michelin annonce comme « passage incertain » écrit en rouge.

26) Don Pedro et Marcelino ont prévu de forcer le passage. Ils ont des lampes pour ce faire. Mais il faudrait aussi des chaussures à crampons pour éviter de glisser sur la glace.

27) Vrai sentier muletier, le chemin impose quelques passages à gué.

28) Voilà une signalisation peu encourageante. On annonce le chantier mais pas la date de la fin des travaux.

29) Pour éviter le Parpaillon on pouvait invoquer les cailloux. En revanche la route est belle pour attaquer la Bonette. En revanche le chemin sera long : 24 km et 1400m d’élévation.

30) Ici il faut jouer avec les mots. En partant de Jausiers on passe le col de Restefond (2513m) avant d’atteindre le col de la Bonette à 2715m. Mais la route offre une boucle circulaire pour atteindre la Cime de la Bonette à 2802m.

C’est la route la plus haute de France tandis que l’Iseran, avec 2770m reste le col routier le plus élevé.

31) Ne pas perdre de vue la séquence pointage pour faire homologuer le Brevet des 7 Cols de l’Ubaye.

32) Ils ont vaincu, mais sont transis. Un vent glacial… au sommet.

33) En direction de Guillestre après la Condamine, le col de Vars paraît moins majestueux, quoique perché à 2109m. Il est aussi plus facile … sauf dans la partie sommitale.

Jackie ne dira pas le contraire.

34) Encore un pointage. Et encore un sommet pour Christel et Philippe. Le nouveau Cannondale aura fait des merveilles.

35) Dernier retour à Barcelonnette où la signalisation rappelle que le circuit des 3 Cols (le col des Champs étant oublié) peut se prendre dans un sens … ou dans l’autre.

36) Comme dans le village gaulois, l’issue d’un long et glorieux combat dans les Hautes Alpes donne droit à ripailler.

C’est la fin du séjour pour le groupe.

37) Le bilan permet d’établir que Roger, Don Pedro et Marcelino sont les plus grands chasseurs de cols « actifs » des Audax Tournai.

38) Avant de laisser partir le groupe, Marcelino confie à Don Pedro son intention de répondre à l’appel des Fondus de l’Ubaye.

39) Enivré par les bienfaits d’une intense pédalée en altitude, Marcelino s’inscrit au Défi qui propose : « 7 cols dont 4 à plus de 2000m et la route la plus haute d’Europe (dixit le dépliant) pour un défi personnel ayant un sens noble … »

40) Il y aura, comme lui, environ 140 candidats dont l’inscription sera reversée pour la lutte contre la mucoviscidose.

41) L’organisation relève du club de Barcelonnette, placé sous la présidence de Claude Véran connu aussi comme Diagonaliste de France.

42) Il y a du beau monde au départ matinal. Dans sa sagesse légendaire, Marcelino opte pour le défi intermédiaire des 5 cols :

« Pontis, Saint-Jean, Allos, Cayolle et Bonette, soit 258 km et 5332m ».

43) C’est parti, joyeux et plein d’entrain… Il n’y aura pas d’autres photos de Marcel. Pas même des panneaux sommitaux avant de redescendre puisque tout se fait en aller et retour.

Il ne pense qu'à rouler !

44) Juste un petit bonjour de quelques compagnons de route, embarqués dans la même galère… A droite un cyclo local portant les couleurs du Conseil Général et du Bouticycle Agnese-Donnadieu à Barcelonnette.

45) Une vue furtive du héros sur la route, comme pour symboliser l’ampleur du défi qui sera bel et bien relevé.

46) Ceci se terminant par des agapes offertes par l’organisation de Claude Véran, mais améliorées par la Saint Feuillien apportée par les bons belges.