68) L’hôtel Adler nous reçoit bien mais prévient qu’il n’y aura pas de déjeuner (trop) matinal pour nous.

Alors il perd notre clientèle pour le repas du soir.

69) Pourtant, juste en face de l’hôtel, le décor est plutôt recueillant.

70) Mais nous trouvons tout aussi beau sur la place voisine.

71) Départ 5h, sans früstück donc, par temps sec mais après une nuit pluvieuse.

72) A ce moment on sait qu’on va rentrer dans les délais de 150h pour 1200 bornes, mais le relief se fait plus rigoureux et douloureux.

73) A certains endroits la circulation du lundi pose problème à nos vélos. Alors on apprécie les pistes cyclables même si dans l’état de Bade Wurtemberg que nous traversons elles sont moins bien indiquées.

74) A Munsigen, tout près de Gottingen, la machine à café Saeco … était « Kaput » ! A Sonnebülh, nous n’avons rien trouvé de mieux qu’une boulangerie qui vend de tout.

Déjeuner bière !

75) Voilà la photo que vous attendiez depuis longtemps : nos trois machines harnachées comme des randonneuses.

Et cela marche, même avec un bris de rayon à l’avant pour l’un, à l’arrière pour l’autre et le pédalier qui craque pour celui du milieu.

76) Melchingen, vous connaissez ?

Nous non plus, mais on est passés tout près.

77) La piste est toujours préférable à la grande route. Sauf … quand elle ne mène plus nulle part !

Alors il faut enjamber la barrière de sécurité.

78) Ce serait malheureux de ne pas manger comme les Allemands : délicieux menu de gros raviolis agrémenté d’une soupe de pommes de terre.

79) Nous sommes à Horb sur Neckar, au pied de la montagne Forêt Noire allemande qui, au-delà de la plaine d’Alsace, est le pendant des Vosges françaises.

80) Jackie profite des services d’un vélociste serviable pour rectifier son nombre de rayons.

81) A Horb sur Neckar, donc, voyez MTB, Race & Funsport. Gamme Orbea pour la route.

82) Pour la Forêt Noire, dites Schwarzwald.

En voici le pied, avec un panneau très prometteur.

83) A cet endroit les visages ne sont pas totalement décomposés, mais la fatigue est bien réelle.

84) Alors il faut unir les forces pour terminer, dans un flot de circulation terrifiante un peu plus loin, l’étape à Freudenstadt, perchée à 760m sur la B28.

Km1059, 153 km et 1649m d’élévation.

85) A Freudenstadt, moins pressés désormais, nous attendrons le copieux früstück servi à 6h30 pour partir vers Strasbourg, donc le terme du périple.

86) Il ne reste que 75 km à pédaler mais nous redoutons, à tort, le final du col de Friedrichstal (926m).

87) Accrochez-vous, voici Marcelino et Jackie sur la Schwarzwaldhochstrasse. Vous devinez que « hoch » désigne les hauteurs.

Face aux Vosges, une route des cimes !

88) Et moi donc, j’arrive aussi, à mon tour, au sommet.

89) La descente sur Oppenau est superbe mais vertigineuse. Avec des portions allant jusqu’à 18%.

Qui la connaît dans le sens de la montée ?

90) Oppenau, altitude 280m, c’est donc le retour à la plaine. Mayboom au milieu de la ville.

91) Les derniers kilomètres sont donc sans difficultés. On ne résiste pas à la tentation des cerises avant d’atteindre Kehl, notre dernière bourgade allemande.

92) Puis c’est le franchissement du Rhin et donc la frontière française.

93) Le panneau Strasbourg et vos héros dans toute leur splendeur.

Km1152, 67 km et 401m d’élévation.

94) Passage, dans la foule, devant la cathédrale puis crochet vers le pittoresque quartier Petite France.

95) Pour une choucroute pardi !

Marcelino venait de boucler sa 3e Eurodiagonale après Bari-Menton et Lisbonne-Hendaye.

96) Une choucroute maison, bien entendu.

Comme moi, Jackie en était à sa première EuroDiagonale après le cycle des 9 Diagonales de France.

Un merci particulier à l'Audax Philippe Mahieu qui est venu nous chercher à Strasbourg et nous rentrer le jour même.

Courant juillet 2007, les Audaxettes Sylvie et Muriel vont se lancer sur la même Eurodiagonale Budapest-Strasbourg, mais en prenant une route plus au sud ... plus vallonnée.

On leur souhaite donc bon courage et bon vent!