La pluie matinale en aura découragé certains. Mais 664 cyclos se sont tout de même inscrits pour un tranquille parcours de début de saison (36/66/96 km) qui compte pour les deux principaux challenges régionaux. En effet la Forêt de Raismes est à la fois, « Picarde » et Transfrontalière.

Parcours plat de début de saison traversant le Parc naturel de la Scarpe-Escaut (F) celui des Plaines de l’Escaut (B), avec une participation très franco-belge. De plus l’accueil, à l’école IMP de Kain-Breuze comme au ravito de Saint-Amand les Eaux, est à la hauteur de la réputation des organisateurs Audax Tournai.

01) Tout commence bien avant le jour « J » pour le fléchage. La veille, Jacky Leblanc et Jean Pierre Quique placent les banderolles sponsors (en Belgique les clubs cyclos ne bénéficient d’aucune aide publique) et les panneaux de signalisation.

02) Le groupe de Néchin se prépare au départ. Après le brouillard la semaine précédente, ils sont à 22 pour braver le crachin matinal. Donc perte de participation limitée car on inscrira quand même 664 cyclos dont 79 Audax Tournai, 36 Cyclos d’Antoing...

03) Dans la troupe il y a des vieux… Mais aussi des jeunes comme le très prometteur cyclo Audax Henri Deveaux. A douze ans il a déjà une expérience de « vieux » baroudeur.

04) Au même moment on installe la tente, les tables et le ravitaillement à St Amand les Eaux, pour les parcours du 66 et 96 km. Ici Jean Marie Vandekerkove et Jean Luc Deconninck installent le panneau de la halte ravitaillement.

05) Le premier cyclo arrivé sera le premier servi. Avec une soupe aux légumes chaude. Puis ensuite agrément de biscuits, fruits et… bonne humeur. En musique.

06) Ce cyclo de Vaulx qui se restaure ignore encore que deux kilomètres plus loin il devra appeler à l’aide.

07) La roue avant de son vélo s’est encastré dans les « barrières canadiennes » qui marquent la limite de la Forêt Domaniale de Raismes. Roue pliée en huit. Dépannage organisation, avec Marcel Lefebvre qui prêtera une roue.

08) Zone particulièrement préservée dans le Parc naturel, la Forêt de Raismes est en effet inaccessible pour les autos. Une barrière préserve donc l’attrait de la drève (une allée bordée d’arbres) du Prince.

09) Pourtant le président Mouscronnois, Francis Naessens, ne nous offre pas le « plaisir » de tomber dans le piège. Il passe avec courage et bonne humeur.

10) Vient ensuite… une suite présidentielle. Les cyclos de Mouscron n’hésitent jamais à montrer leurs couleurs, et parfois leur roue arrière, aux Tournaisiens.

11) Les vélos passent mais au prix d’une dangereuse ou spectaculaire gymnastique.

12) C’est en amateur intéressé par une sortie cycliste que Valentin Huvenne, journaliste au Courrier de l’Escaut, vient fait son reportage sur la Picarde du jour. Entre Chrisitian Noullet et René Boulet, il annonce sa participation à la randonnée de Kain. En compagnie de son collègue Kainois Marc Fion ?

13) Germain Geenens, de Renaix, par ailleurs représentant belge du Club des Cent Cols, est revenu au pays. Il vient d’ajouter 44 cols des Canaries à un Palmarès de 2500 cols différents.

14) Les cyclos sont en allure libre sur une route pittoresque tracée par les Audax. Avec un mot d’encouragement pour ceux qui ont bravé les mauvaises conditions météos du départ.

15) Tous n’avaient pas eu le courage, mais la troupe des CCC Wasquehal était pourtant bien représentée en terre picarde et transfrontalière.

16) Parmi eux… un vrai prix de propreté !

17) Le grand animateur du ravitaillement, José Van Hulle, croise le verre ( couleur grenadine mais ce n’est pas de la grenadine !) avec Christian Noullet qui lui est grand ordonnateur de la Tournaisienne du 8 mai.

18) L’arrêt au ravitaillement est également l’occasion de vérifier que le groupe reste bien compact. Il reste une trentaine de bornes pour rentrer à Tournai.

19) Et Sylvie Clément, notre vélociste tournaisienne, s’est également mise toute en sourire.

20) Sous le chapiteau qui abrite les opérations de ravitaillement, l’animation bat son plein. « On voit les cyclos passer, mais pas le temps » explique Suzy qui se porte volontaire pour la prochaine organisation.

21) Quand on s’est bien restauré il faut ranger les bidons. Ici c’est le gobelet de Jean Claude Humblet qui s’empile sur les autres.

22) Et vient le retour, avec un accueil animé par le personnel et les enseignants de l’Institut Médico Pédagogique qui met ses locaux à dispositions des cyclos. Au bénéfice des œuvres de l’école.

23) Et voilà donc notre bouquet final. Qu’importe les Leffe (ou les Elfes ?) … pourvu qu’on aie l’ivresse.