Néchin est une petite bourgade, belge mais frontalière, jouxtant l’agglomération roubaisienne. Le calendrier « international » étant favorable, les Néchinois pouvaient espérer le millier de participants. Il y en eut 375 qui roulèrent dans le brouillard.

C’était au lendemain du Het Volk qui fut annulé. Et le jour d’un Kuurne-Bruxelles-Kuurne (victoire du Rabobank Steven De Jongh)… couru sous le soleil de l’après-midi. Donc des conditions plus difficiles pour les cyclos.

01) Les départs s’échelonnent entre 8 et 10h. Nombre de cyclos arrivent à vélo, mais pour certains c’est l’auto.

02) On ne se fait pas d’illusion. On n’y verra pas à plus de 50 mètres. Mais, sur les routes de campagne, les automobilistes devront eux aussi redoubler de prudence. On ne connaîtra d’ailleurs, heureusement, pas de problème.

03) Le jeu de la randonnée cyclotouriste en clubs consiste d’abord à s’inscrire. Ici c’est en famille, comme pour profiter des vacances scolaires. Le vélo dans nos régions vaut bien la glisse dans les montagnes.

04) La carte de route remplie, on la fait homologuer à la table d’inscription tenue par les Néchinois. Le Challenge des Picardes est très rigoureux en cette matière. Participation simple de 1,25€ ou de 2,00€ avec sandwich à l’arrivée. Ravitaillement pour tous en cours de route.

05) Les Cyclos de Néchin bénéficient de la Salle des Sports pour leur accueil. Il faut donc disposer des barrières pour le maintien des vélos.

06) Parmi les cyclos, une équipe de sportifs qui se fixent rendez-vous à 9h. Ils vont rouler à près de 30 km/h mais comme à l’entraînement. D’ailleurs ils conviennent de redoubler de prudence.

07) Et dans le groupe des sportifs des tri-athlètes qui forment une belle équipe. Retrouvailles dominicales, avec autant de convivialité que chez ceux qui roulent moins vite..

08) Et qui voilà ? Un jeune baroudeur qui eut le grand bonheur d’être un jour (une année en réalité) mon élève en Histoire-Géographie. Il en devint bachelier et est aujourd’hui employé dans la gestion chez Pimkies.

09) Mais on est là pour rouler. Alors on fonce dans le brouillard. Voilà, paraît-il, les forces les plus vives du CCC Wasquehal. Les autres, les gros durs, seraient restés sous la couette.

10) Le point culminant de la randonnée, après le ravito de Bachy (F) ramène à « l’antenne » de Froidmont. Normalement la vue y est panoramique. Aujourd’hui on est content d’y voir un cyclo.

11) Et même plusieurs. Ceux-là sont partis vers 8h. En fait tout va bien car, disent-ils : « Il ne fait pas tellement froid ».

12) Pourtant il fait moins 2° ! D’où la barbe fleurie de Michel Cordier.

13) En faction du côté de Templeuve, Moustache a même surpris tout un groupe de cyclos qui randonnait comme si de rien n’était.

14) A Templeuve toujours, c’est l’Audax Joseph Tomme qui passe devant chez lui. A cinq kilomètres de l’arrivée il pourrait en rester là. Mais la tentation est forte, il ira jusqu’à Néchin. Heureusement pour nous.

15) On ne veut pas médire, mais comment ne pas prétendre que ce Kainois soit… complètement « givré » ?

16) Et, surprise de taille, comme il ne s’en produit que dans la commune d’Estaimpuis dont fait partie Néchin, voilà que déboulent toutes les « miss », villageoises candidates au titre (très recherché !) de Miss Estaimpuis. Et les cyclos de fournir le décor.

17) Puisque l’occasion en est donné, le photographe a misé sur la (belle !) blonde. Mais que ces braves filles ne se tourmentent pas, demain il y a classe. Et il faudra savoir sa leçon.

18) Dans la salle d’arrivée les plus jeunes se tiennent à l’écart de l’affolement ( ?) qu’a engendré le défilé et la pose photos des miss. Ceux-là bâtissent l’avenir du cyclisme.

19) Mais difficile de parler de bon exemple, de cyclotourisme comme école de la vie… quand on a droit à une telle image de débauche. Une seule excuse pour Pascal. Il fait partie des rares cyclos qui ont roulé le 80 km. Et il est venu, de Mourcourt, à vélo… Dimanche il fait le BRM 200 de Cuinchy !