Allennes les Marais est une petite ville de 3300 habitants au sud de Seclin, proche de la métropole Lilloise et encore plus proche de l’ancien gisement houiller. Là-bas il y a un club de VTT de très bonne réputation : tous de bons Zouaves qu’ils soient d’Allennes ou d’Annoeullin ou même de Carvin.

La randonnée a rassemblé 864 VTTistes qui ont roulé à travers champs jusqu’à la Base de Loisirs de Wingles avant de naviguer entre les marais drainés par le canal de la Deule pour rentrer à Allennes via Bauvin.

02) Le club est désormais présidé par Fred Cavalier qui ne ménage pas sa peine pour décrire le parcours : « L’attraction du jour, outre les sentiers souvent entre deux eaux, c’est la Base de Wingles. »

03) Avant de partir on va passer aux tables d’inscription. Ici pour les clubs.

04) Et là pour les individuels : 3,5€ donnant droit à un excellent fléchage, au ravitaillement mais aussi à la soupe à l’oignon accompagnant le sandwich et boisson d’arrivée.

05) Les participants sont enthousiastes. A commencer par ceux venus de la Flandre belge voisine.

Savoir que le badge du Biker bleu, au milieu, mentionne son surnom : « Grote Plateau ».
C’est dire son grand développement.

Derrière lui c'est "Veeteeteetje"

C'est dire qu'il aime beaucoup le VTT

06) Avec Julie Nature et le VTT de la Lys, on espère le soleil promis après la pluie de la nuit. Il faut doux en ce dernier dimanche de Février.

07) La confiance règne. Pourtant il faudrait revoir la tête de ces bikers souriants.

08) Même ceux de chez Caby songent à nous souhaiter déjà un « bon appétit ». C’est vrai qu’on déguster.

09) Les « Steenbakkers » de Moen sont de la fête. On les reverra plusieurs fois sur le parcours.

10) Beuvry VTT organise sa cagnotte pour régler le montant de l’inscription.

11) Les Galibots (« apprentis mineurs ») sont à leur affaire : la Base de Wingles a été aménagée sur l’espace libéré par l’exploitation d’un ancien terril, donc en pays minier.

12) Par la route on se retrouve rapidement à la Base et donc avant le défilé des bikers. En attendant, voyons les péniches qui circulent sur le canal de la Deule : l’Oklahoma est rempli à ras bord.

13) Voilà le premier, mais pas le dernier, des bikers. Fini le terrain plat. On entre dans une zone de turbulences.

14) L’impression de traverser une steppe avec ses herbes folles.

15) C’est malheureusement à cet endroit que la pluie nous rattrape.

Le photographe manque de lumière. Mais l'effort est lumineux.

16) Puis un enchaînement de « single tracks » en sous bois de bouleaux.

17) La trace suit les bosses de chameaux qui dessinent des buttes spectaculaires. En montée.

17) Et pas moins spectaculaire (voire technique) en descente.

18) Arrive un moment où l’on doit sortir du trou de l’enfer.

Une vraie mare au « zouave ».

19) Une chute pour Michel Moulin ? Sans gravité, à la suite d’un dérapage sur cailloux montants.

20) Passage acrobatique au dessus des rails. Pas (plus) de danger qu’un train en cache un autre.

21) Il n’y a pas que le vélo à la base de loisirs.

22) Sport assis, comme la pêche, le vélo oblige cependant parfois à se dresser sur les pédales. Nouvelle montée de l’autre côté de l’étang.

23) De nouveau un toboggan. Il y a longtemps que l’on est perdu à force de zig-zaguer dans cet immense espacé très tourmenté où les sentiers se croisent à l’infini.

24) Mais on s’accroche. Et parfois avec ardeur car il y a des bonnes roues qu’il ne faut pas lâcher.

25) Et celui qui va être tout content de voir sa photo : trois fois qu’il l’a demandée !

Cadeau !

26) Alors que dans le peloton on commence à se demander où se trouve le poste de ravitaillement, les Zouaves n’hésitent pas à nous servir un nouveau morceau de terril.

27) Alors quand on arrive sur le plateau, on dit « Ouf ».