Pour rappel, les photos de ce reportage en deux parties sont authentiques mais prélevées sur la collection de plusieurs participants.
Les commentaires, inspirés de divers témoignages, sont nettement plus libres.

L’ambition est cependant de refléter l’ambiance générale d’une semaine devenue plus une aventure humaine que sportive.

Inévitable thé à la menthe marocain en guise d’échange culturel.

44) Parfois le thé se prend avec plus de cérémonie, car l’association « Rencontres d’Aït Aïssa » établit des liens durables, sur base d’un partenariat,en vue d'une aide au développement via un tourisme équitable.

45) Ce qui n’exclut pas les moments de détente.

Ainsi il aura suffi d’une courte absence pour que le VTT de Martine se retrouve en bonnes mains.

46) Le docteur Michel Pratte est, lui aussi, venu pour joindre l’utile à l’agréable.

Ici c’est l’heure du VTT.

47) Là c’est l’heure de l’humanitaire, sous le drapeau de la Croix Rouge.

48) Le résultat ne se fait pas attendre.

File devant le dispensaire improvisé dans une école.

49) Consultations …

« Merci docteur. Et à revenir nous voir ! »

50) Arrive bien vite la 5e et dernière étape de VTT, sur des terrains beaucoup moins rapides que prévus.

51) Priorité aux usagers locaux.

La scène est trop belle.

52) La camionnette balai remplit bien son office.

On ne laissera personne traîner au sud-est marocain.

53) Et paysages à couper le souffle.

On est pourtant très à l’écart des circuits touristiques tels que Villes Impériales ou Grand Sud des Tours Operators.

L’attroupement lointain semble indiquer un problème

54) A y voir de plus près, il en faudrait plus (de problèmes) pour affoler ce trio.

55) D’ailleurs il s’agit d’une banale fuite !

On ne va pas en faire une affaire d’état (des routes).

56) C’est même l’occasion rêvée par Stéphane qui contemple le paysage.

Puis il se trouble … et annonce qu’il voit un mirage !

57) Dans la troupe de ses amis, Roland, un vieux compagnon, estime que le soleil est venu à bout du plus lucide :

« Les mirages c’est dans le désert. »

58) Mais plus personne n’ose plus jurer de rien :

Vous vous attendriez à pareille convivialité, en pleine vallée sud-marocaine, vous ?

59) Et à un tel ravitaillement en pleine randonnée ?

60) La réalité est bien réelle : honneur au village oasis de Mougueur qui sait accueillir ses hôtes.

61) Pour Sylvie c’en est trop.

Elle va fondre en larmes.

62) Pour Pascal c’est fini.

Dans ces conditions il préfère mettre pied à terre.

63) La troupe entière décide de ranger les vélos.

64) Et entame ses adieux à la jeunesse locale.

Laquelle se défoule en pinçant les fesses des dames en cuissard (sic !, même si on ne voit pas la scène sur les photos).

65) Mais, bien entendu, ne pas oublier le dernier bivouac Berbère.

C’est l’heure des pinces sans rire.

66) Lors de la dernière nuit, un orage violent s’est abattu sur la vallée. Les eaux ont brusquement déferlé dans l’oued et coupé les communications.

Le retour serait donc impossible ?

67) Pascal et Sylvie ont déjà fait une croix sur leur magasin de la Chaussée d’Audenarde à Tournai :

« On va rester ici ! »

68) D’ailleurs le guide a déjà trouvé la parade :

« On embauche pour faire tourner le moulin à huile qu’on va remettre en état ! » …

69) Pas d'embauche pour Patrick.

Lui s’adonne à la débauche …

70) Et Tania rencontre le sourire frère.

71) D’où une rupture qui en surprendrait plus d’un, mais tellement attendrissante.

72) Bien entendu ce final c’était du cinéma.

En attendant la sortie sur les écrans, petits ou grands, du film sur les « Rencontres Aït Aïssa », pleines d’émotion, de culture, de développement et de sport.