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ARDECHOISE 2003 DEUXIEME JOUR

Randonnée au Cœur de la Foule

Samedi 21 juin 2003

Le jour de l’Ardéchoise, le deuxième jour pour nous, ce fut la foule. Mais aussi une joie mouvementée après le bonheur tranquille de la veille.

Souvenez-vous. Notre première journée, le vendredi, nous a conduit, sur « les Hautes Terres » (336km), de Saint Félicien au Col de la Chavade (1226m), près de Lanarce. Soit au 152e km. Passablement émoussés (bu trop d’eau ?), nous décidons de sucrer la boucle des Sucs. Reste donc, sur le parcours « la Loire » (284 km), 130 bornes à parcourir. Facile, sauf qu’on va voir du monde.

Plus que la variété des paysages, c’est désormais l’ambiance d’un peloton de toutes catégories de cyclos mais aussi l’extraordinaire accueil des villages, villageois, villageoises qui nous motivent. Nous sommes 15000 à nous croire invités « perso ». Et n’oubliez pas que le soleil persiste.



01) Au matin du 2e jour la route est encore tranquille. J’ai le temps de m’extasier sur la ligne du partage des eaux. En passant de la Méditerranée à l’Atlantique (et la mer du Nord !) et en pensant aux « élèves » qui viennent, non pas de prendre le bac…, mais de subir les épreuves du bac !

02) Avec Moustache, on est partis plein d’ardeur. Mais celle-ci va être décuplée car, à l’entrée d’Issarlès, nous sommes conviés à déguster la soupe la plus énergétique qui soit : une soupe aux châtaignes. Effets sucres lents garantis.



03) Et justement il nous faut un supplément de tonus car à partir d’ici nous retrouvons les parcours de l’Ardéchoise en un jour. Début de foule. Et ambiance particulière.

04) N’empêche que la montée vers le Gerbier de Jonc nous apparaît aussi superbe que facile, après Sainte Eulalie, pour « bien parler ».



05) Avec son maillot des 100 Cols, le président des cyclos de l’Ufolep-Nord, Jacques Steenkiste, est également en pleine forme. Il en oublie, ici, qu’il est, dans le Nord, le Monsieur « Lille-Val Joly ».

06) Toujours sous l’effet de la châtaigne, nous atteignons sans coup férir le Mont Gerbier de Jonc et ses sources de la Loire. A partir d’ici c’est la cohue. Et le désordre, car « il » en vient de tous les côtés.



07) Le site inspire les photos souvenirs. Et le groupe des Nordistes de Boescheppe ne sont ni les derniers ni les premiers à poser pour la photo souvenir. Devant le panneau et le rocher si caractéristique.

08) Avec des effets plus recherchés, voici encore le Mont Gerbier de Jonc (1416m). dans ce sens les cyclos entament une longue descente, vers Saint martin de Valamas, après Arcens, de 20 bornes.



09) Qu’ils nous pardonnent les villageois ! Les accueils font toujours chaud au cœur. De l’un on retient que le ravitaillement est assuré par des bénévoles costumés sur le thème de l’année.

10) De l’autre on admire les décorations qui mettent le vélo en fleurs et dans toutes les positions.



11) Au point que les cyclos arrêtés semblent ne plus vouloir quitter les lieux. Problême pour ceux qui voudraient faire un temps. Ils ont du mérite les « cyclosportifs » de l’Ardéchoise !

12) Mais le plus grand mérite est celui des bénévoles. D’où notre petit coup de chapeau à l’égard de ceux qui se mettent au service de ces cyclos qu’il faut abreuver et restaurer. En montrant comment sont les gens du pays.



13) « Que d’eau, que d’eau …», disait l’autre. Oui mais ici c’est de la pétillante, d’Arcens, livrée par les Mousquetaires. Et Moustache de se convaincre : « L’eau serait moins pénible au soleil ? ». De ce jour nous prétendons avoir, enfin, vu un cyclo belge… marcher à l’eau.

14) Mieux qu’une randonnée, l’Ardéchoise en un jour c’est une procession. Nous voilà de retour au pied du col du Buisson. Mais cette fois c’est avec une pente qui présente des pourcentages (jusqu’à 14%) spectaculaires. Et autant de mises à pied.



15) Mais aussi des vues en contre-plongée dignes de la haute montagne. Tout petits qu’ils sont les cyclos dans ces conditions.

16) Pourtant le sommet est proche : « 400 m » ont écrit les organisateurs pour redonner du courage. Les développements se feraient encore plus petits. On y a besoin d’un plus petit… qu’on n’a pas !



17) Le col du Buisson ? On y arrive, en rangs serrés. Et en serrant les dents.

18) On y est. Et le reportage se termine ici. Au bout de la descente c’est Saint Félicien noir de monde. Avec des vélos qui se marchent sur les pieds. Vite le diplôme qui témoigne de notre pédalée. Et récupération des bagages. Organisation sans faille, jusqu’à la fin. Et bye-bye…




On voulait voir ? On a vaincu ! Honneur soit rendu aux Ardéchois(es) qui nous ont laissé un souvenir à la hauteur de leur réputation. En 2007, l’Ardéchoise c’est 22 et/ou 23 juin. Mais l’Ardèche, c’est tout le temps


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