Tout Audax, digne de son maillot, est saisi d’une peur « bleue » à l’idée de rouler à Basècles. Surtout à la veille du premier mai. Et encore plus à l’avant-veille d’Anderlecht champion.

Alors, stupeur et tremblement, l’émotion est à son comble quand je constate qu’on s’empresse de sortir mon vélo du coffre de la voiture.

On m’accueille : les aurait-on changés ?

02) Mieux que cela ! Devant la Maison du Peuple, c’est le vélo www.tignon.be qu’on offre en pâture.

Mais attendez la suite pour savoir ce qu’il en advient du bon peuple venu pointer sa carte Picarde et Transfrontalière pour le prix d’une seule randonnée.

03) En guise d’hôtesses d’accueil, ici, il s’agit de quatre mousquetaires haut en couleur. Dont la plupart ont des professions honorables.

Celui de gauche, Edouard, est même le chef élu de l’entité de Beloeil qui inclut les terres de Basècles.

04) En fait c’est un complot sur ma personne qui se trame. A l’insu du plein gré de Justin Laurent (à droite !) chargé de m’endormir avec un parcours tracé et fléché par lui … en bleu.

Un peu d’opium !

05) Le bon peuple, en commençant par celui de Leuze s’inscrit et paie , sans mégoter, pour rouler.

Sans savoir si la forestière et la châtelaine seront bien au rendez-vous.

06) Loin de ces idéaux, l’encodeur de service accepte un entracte de parade au milieu des vélos Dusausoit, le vélociste dont les « petites reines » ne demandent qu’à régner au château.

07) On surprend même l’avant-garde Athoise, dans une inscription de groupe au Challenge des Picardes et des Transfrontalières, car c’est le lieu et l'heure.

08) Ce qui fait que le bon peuple, environ 500 participants, a eu le courage de rouler sous la pluie.

Mais ce sera notre seule photo d’action … réussie. Au col del Saux, comme par hasard.

09) D’où notre sympathie pour les camarades (même pas syndiqués) qui ont accepté de se les bleuir ( !), pendant des heures, au ravitaillement de la courte distance.

Où nous passâmes.

10) Venus de chez eux, les EuroCyclos de Baudour posent pour la postérité.

Dans deux jours ils seront les plus nombreux à Mons Chimay Mons.

11) On le savait, mais on voulait les voir.

Les nouveaux maillots Decca des Aiglons de Ath sont particulièrement bien réussis. Couleurs et dessins.

12) Regroupement du comité quasi au complet.

Les couleurs sont athoises et les dessins évoquent parfaitement la Cité des Géants.

13) Le bonjour de la présidente Monique Duriez, la Picarde la plus Transfrontalière qui soit. Son vélo est plus asiatique que tournaisien.

Avec un bonjour à l’ami commun, Marcel Hendrickx, guide cyclotouriste en Thaïlande.

14) On l’a dit, le temps n’est pas engageant mais les Picards Transfrontaliers sont nombreux au rendez-vous de Basècles.

N’est-on pas à la veille de la Fête du Travail ? Et donc dans un contexte de solidarité.

15) Si vos convictions sont telles, abandonnez de suite ce reportage. Car pour tous mes (vrais) camarades la suite va être atroce.

Avec la complicité des uns (ici Neufmaison) et l'affiche des autres.

16) Le Mayeur (en France on dit le Maire) tente de brouiller les cartes. Sportif convivial, il sympathise avec tout le monde.

Et, donc, avec le secrétaire des Audax Tournai.

17) Puis il se tourne vers ses amis et voisins de Péruwelz, président et secrétaire réunis.

18) Voilà qu’il m’aborde pour me demander de lui souffler les paroles.

Paroles de quoi ?

19) Les paroles de l’ « Internationale », pardi !

Chanson révolutionnaire, avec un accord harmonique « Bush beer » de Picard Transfrontalier.

20) Pour calmer les ardeurs, intervient alors le directeur de l’IDETA. Un cyclo, parmi nous.

Il promeut, via le Parc naturel des Plaines de l’Escaut, le développement économique régional.

21) Mais allez donc savoir ce qui se trame dans des « têtes pensantes » !

Et si c’était un mauvais coup qu’on nous (me ?) préparait ?

22) Le pressentiment va se vérifier même si les cartes vont d’abord être brouillées.

D’une part il y a Luc qui, dans sa fonction de plus haut gradé du poste avancé des pompiers de Basècles, met un peu de mercurochrome …

23) D’autre part il y a le bourgmestre (en France redites le maire) qui prend des nouvelles de la hanche fracturée de Josée, la meilleure roue basècloise.

24) L’embrouille est telle, qu’à la table voisine, les Audax s’en tiennent à discuter du beau temps qu’il fera à la Tournaisienne du 06 mai 2006.

25) Plus loin, Joel Decaux, de Pipaix la Bush, parle « aquarelle » avec l’artiste peintre et cyclo qu’est le président des cyclos de Frasnes Jean Vanden Eede.

Rendez-vous artistes wallons chez lui les 13 et 14 mai, de 10 à 19h, 32 route d’Hacquegnies à Frasnes lez Buissenal.

26) C’est alors qu’arrive le coup de poignard ! L’assommoir du peuple !

Voyez le Luc de gauche (c’est le cas de le dire), un directeur parmi les autres aussi directeurs, secrétaires ou mayeurs...

Il complote.

27) Piège : on m’invite à la table des « huiles ». Alors, évidemment, je me prends pour un V.I.P.

(NDLR : (*) Vrai Imbécile Pédaleur)

28) Et c’est la menace : « Tu t’exécutes ou alors tu ne revois plus ton vélo, qu’on a d’ailleurs déjà mis en pièces ! »

29) Or la menace est imbuvable car je devrais « frotter la manche » du Chef du Peuple de l’Entité.

30) Je n’ai encore jamais fait cela !

Alors j’appelle Manu, mon beau-fils webmaster qui arrive illico.

Or Manu, mon beau-fils, etc …, est aussi fort qu’un Carolo copain de Van Cau.

31) Et cela suffit pour que les directeurs me rendent la machine qui me fit faire tant de longues (mais aussi parfois très courtes) distances.

Note: Ne tenez pas compte des doigts ...

32) Les comploteurs tentent alors de jouer les bons camarades daltoniens : « La nuit tous les tignon sont gris » disent-ils.

« P.S. » : de jour aussi, en cas de Bush ambrée.

33) Laissez-moi rire !

Ces bons apôtres n’ont pas remarqué qu’en récupérant le vélo on leur a fauché un bac de Leffe dans leur Maison du Peuple.

34) N’empêche que l’expérience a quelque chose de traumatisant.

Voilà trois jours que je cauchemarde.

A cause de la Luc Bush ou de la Bush Luc ?