L’avis est unanime : on ne reconnaît plus le magasin qui, voilà une trentaine d’années fut pourtant la plus grande surface cycliste régionale. Désormais c’est encore plus vaste, avec de vraies commodités et une bonne humeur générale.

Le Barelli nouveau est donc arrivé. N’hésitez pas à le visiter, au moins jusqu’à la fin de ce reportage qui va montrer des beaux vélos, de beaux équipements et accessoires. Et du beau monde.

02) Qu’il nous pardonne, mais André Taillebois avait l’air si abordable qu’on l’a tutoyé d’emblée, comme les cyclos du dimanche.

Or André Taillebois, basé à Auch le fief d’Alvarez, c’est le Directeur Général de Bouticyle qui réunit, en France, un réseau de 140 vélocistes. Bienvenue chez les Chti, monsieur le Directeur.

03) Celui-là aussi on le tutoie. Pas longtemps le dimanche car il nous dépasse à la vitesse de l’éclair.

Plus longuement au magasin car il vient de reprendre le magasin des Cycles Barelli.

04) La complicité familiale fait plaisir à voir. Voilà les femmes d’André : Céline étudiante, Ellen lycéenne (publique !) et Catherine patronne.

Manque donc Guillaume, le fils …

05) Puisque les femmes sont là, le rayon vestimentaire (on n’a pas dit fringues) est particulièrement bien achalandé.

Avec, par exemple, les maillots des équipes pros, dont Liguigas et Milram fournis par Santini.

06) Vous avez dit Santini ?

Voilà, dans la foulée de l’ancien champion nordiste Didier Vanoverschelde, le grand patron de la haute couture italienne, Pietro Santini, qui fait son apparition, au centre du groupe.

07) Didier Soenen est en affaire avec Santini France. Accord pour le prochain salon vélo organisé au Mercure de Lesquin à l’occasion du championnat des professionnels du cycle sur un circuit à Mons en Pévèle, le 17 Septembre.

Didier précise que la 2e Chti Bike sera organisée à partir de La base des Près du Hem, à Armentières, 26-27 août.

08) Aldo, ancien coureur du Vélo Club de Roubaix (20 victoires), choisit le Jet Colnago de Petacchi pour se réjouir du renouveau Barelli.

09) Thierry se réjouit tout autant de son nouvel atelier : « Au Vélo Club Lyssois, je roule avec le maillot Barelli. » C’est bien connu.

10) La grande fierté de Barelli c’est d’être premier vendeur Look de France. D’où la présence de Valéry Rokia, le représentant, et de Laurent Desbiens qui roule sur cadre Look.

11) Représentant du cyclotourisme de la Ligue FFCT, Robert Duponchelle passe chez Barelli avant de filer à la soirée voisine qui célèbre le 40e anniversaire du Vélo Club de Roubaix.

A l’avant veille de la « Reine des Classiques » les vélos nordistes sont fébriles.

12) La famille Duquesnes va aussi faire une soirée en deux étapes. D’abord chez Barelli.

13) Puis au Vélo Club Roubaix, car Valentin est inscrit à l’école de cyclisme.

C’est clair et net : Valentin a décidé de devenir coureur cycliste.

14) Voilà le maillot Barelli qui ne demande qu’à faire fureur dans les pelotons cyclos.

15) Au comptoir on ne lésine pas pour l’inventaire détaillé d’une boite de réparation ; rustines, grattoir, souffleur et colle.

Ne pas oublier de presser avec le pouce.

16) La pression arrive ? C’est celle des amis du Club des Cyclos Copains qui désormais forment la garde rapprochée du patron Barelli, et président du club CCC, …

17) Parmi eux, le terriblement sportif Olivier Steenkiste qui revient du Ronde cyclotouriste : « Organisation impeccable et ambiance formidable sur le grand parcours de 256 km. Mais quelle pluie et vent contraire tout le matin… »

18) Exilé à Paris où il gère les visites de la capitale en bateaux, Dominique Meurillon a fait un crochet pour revoir les copains. Désormais il roule en Vallée de Chevreuse mais il vient aussi de s’inscrire au Het Volk des cyclos.
Un mordu …

19) Christian Guillaume, alias Teel, caricaturiste des héros de Paris-Roubaix, est amoureux … d’une bicyclette...

Laquelle s’appellerait Merckx.

20) Ebahissement sur des roues.

21) Et sur le stand Pïnarello.

22) Philippe Thibault hésite encore sur la couleur et demande à voir la selle, s’il y en a, qui va avec.

23) La décence, ici, nous oblige à « caricaturer » les visages.

Il s’agissait d'expérimenter le gabarit permettant la prise de mesures pour le choix de la bonne dimension d’un cadre.

24) Touche de bonne humeur avec Jean Paul Colin, le patron du bistrot qui, rue de Cambrai à Roubaix, s’appelle … Le Cambrai.

25) Thierry prend les grands moyens pour trancher le débat : « Ce vélo, complet hormis les pédales, pèse moins de 9 kg. »

26) Motard Ducati à ses heures, le cyclo Bob s’encadre. Comme par hasard il a choisi le Bianchi « Ducati » d’André Sauvage.

On ne connaît que deux exemplaires de ce modèle en France.

27) Collection du magasin Barelli : un cadre aluminium 1923 dont les tubes sont réunis par boulonnage.

C’était l’époque des « tests Duralumin », des courses pour cyclosportifs, avant que le mot n’existe.

28) Aldo sort aussi le cadre poussiéreux d’une affiche d’avant 1940.

Elle annonce une Réunion Internationale, au vélodrome (disparu comme tant d’autres) du Croisé Laroche à Croix. Avec Charles Pélissier, Antonin Magne, Vicente Trueba, Jef Demuyser …

29) On avait oublié l’un des hommes clefs de la soirée ?
Guillaume, le fils « Barelli », tient le bar avec autant de dextérité qu’il met à jour le site internet : www.barelli.fr

30) Les afficionados ne sont pas loin de la source intarissable …

31) …tandis que se réunissent, pour une pose photo à l’extérieur, Max Vanoverschelde (Sidi, Giro, …), Laurent Desbiens (parrain de la Desbiens, …) , Pascal Pottié (ex-champion de France en poursuite, Mavic), Aldo et André (Barelli), André Taillebois (directeur Bouticyle) et Valery Rokia (Look).

32) Cette réunion d’inauguration se tenait donc, à Croix, à l’avant-veille de la Reine des Classiques 2006, la « Dure des Dures », comme le dit l’affiche du jour.