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UN PERIGORD BLEU AUDAX

Voyage haut en couleurs en Dordogne

Juillet 2003

Cette semaine c'est voyage Audax au Pays Basque, avec logement à Sare. Donc du bleu chez les "orange". Vous en aurez bientôt des images. En attendant je remets en actualité le voyage en Périgord "bleu" de l'an passé. En juillet 2003 nous avons sillonné, avec nos maillots bleus, le Périgord Noir et Pourpre. Donc entre Sarlat et Bergerac, en logeant à Siorac.

Dans le départ de la Dordogne, le Périgord est une région très pittoresque avec un relief modeste mais assez tourmenté même si les montées ne sont jamais pourvus de « cols ». Ce qui est frustrant pour un membre du club des Cent Cols, donc un chasseur de… En revanche la convivialité sera au rendez-vous.

Notre équipe se compose de onze couples réunis à l’Hôtel du Périgord Noir de Siorac en Dordogne. Ce qui donne 13 cyclos et 9 accompagnant(e)s. Au programme des cyclos quatre étapes, très typées, qui ont fait virer au bleu Audax le pays des noix, du tabac, des truffes, du foie gras, des Cromagnon, des vins de Bergerac, des châteaux de Dordogne et de Sarlat, etc...



1) La troupe des 13 cyclos est au complet, devant l’hôtel du Périgord Noir, pour le départ vers la Vallée « préhistorique » de la Vézère. Cette première journée doit en effet nous faire découvrir l’Homme de Cromagnon.

2) Sur la route qui conduit à Tammiès, on découvre les bories (abris pour les bergers d’antan). Mon groupe a l’habitude de se laisser photographier, mais Nadine est passée trop vite pour être vue, entièrement.



3) On l’avait pas vue venir la montée qui arrive juste en face de l’hôtel Laborderie à Tammiès, mais on l’a sentie passer. Le regroupement nous a permis d’immortaliser cette pente à 20%.

4) De là on file, en redescendant vers la Vézère jusqu’à Montignac, près de Lascaux. Moustache, facteur de son état, échange ses impressions « géoroute » avec un collègue local. Mais là-bas le facteur n’est pas aux pièces.



5) Dans la troupe il y a un nouvel Audax, Paul Decraeye. Vous reconnaîtrez facilement ce néophyte du voyage. Il ne connaît pas les bonnes manières et se jette sur la cuisse du premier canard venu, sur une terrasse des Eyzies.

6) Très routinés et décidés à ne jamais fléchir devant l’adversité, Alain Hologne et Marcel Lefebvre ne changent rien à leurs bonnes habitudes belges.



7) Le deuxième jour (déjà !) c’était le Périgord Pourpre, donc en direction de Bergerac mais en visitant les Bastides (villages anciens). Ici la superbe place de Monpazier où nous arrivons tôt, donc avant les autres touristes.

8) Et l’on repart, non sans avoir occupé encore une terrasse. Une place rendue encore plus superbe avec le bleu de ses visiteurs.



9) Arrêt, pour un hommage à qui vous savez… Et à quoi vous pensez si votre parler est picard. C’est « moins 1 » sur le panneau et dans notre groupe cyclo.

10) Arrive alors la dégustation du Monbazillac et son blanc savoureux tellement il est onctueux. Cela faut bien une pose photo devant un château en pleine harmonie avec la majesté des lieux. Et notre groupe se régale de tant de beauté et de tant de bonté.



11) Après l’apéro, nous déjeunons à Bergerac, qui fait penser à Cyranose de foie (?). Mais avertis par les Caves du Sud-Ouest installées rue de Lannoy à Roubaix, nous avons rendez-vous chez un vigneron du Pécharmant « Château Biran », un grand cru de Bergerac. Explications et dégustation spéciale Audax chez Chiffoleau.

12) Et retour mélancolique à Siorac en Périgord, en suivant tranquillement la Dordogne pour certains. Mais regards coquins pour d’autres.



13) Au matin du 3e jour, la Dordogne c’était cela, à Siorac. Avec la méditation de Marcel, alias Marcellino, qui s’interroge sur son avenir. Rude journée prévue, avec une douzaine de Châteaux qui dominent la Dordogne.

14) Notre premier château est celui de Berbiguières. Il ne se visite pas, pas plus que le camping de « Cromagnon » qui se trouve à côté. Aujourd’hui les pentes seront courtes et parfois très fortes. Mais tout va bien. On suit le parcours proposé dans la revue « Cyclo-passion ».



15) Les Milandes, château ayant appartenu à Joséphine Baker, méritent notre arrêt. Hommage aux artistes : vous reconnaissez Joséphine ? N’oubliez pas Mathilde.

16) Notre équipe, qui n’en finit pas de s’émerveiller, s’accorde une pause pour dominer la Dordogne à Domme, « l’Acropole du Périgord », dixit le Guide Michelin.



17) A Groléjac, service Anne Lise et Cyrielle, nous avons dégusté de toutes ces bonnes choses qui font la réputation périgourdine. Nous sommes alors bien aise d’emprunter cette piste cyclable qui conduit vers Sarlat.

18) La visite de Sarlat sera pour demain. On rentre en suivant l’autre rive de la Dordogne. Après le Cingle (vue sur le méandre) de Montfort, c’est le château de Montfort que nous avons de dos, dans la descente. Et l’on vous fait grâce des beautés de la Roque Gageac. Il faut rentrer.



19) Nous avons organisé une veillée musicale improvisée devant notre très tranquille hôtel. Avec un inévitable « L’homme de Cro… », « L’homme de Ma… », « L’homme de Gnon… », « L’homme de Cromagnon ». Et ce n’est pas du bidon.

20) D’un autre bleu que le nôtre, l’eau bleu de Kain (Mon Dieu que c’est clair !), Bernard Clément est non seulement secrétaire du Cyclo Club de Kain, mais il est membre du Cabaret Wallon de Tournai. Alors on peut compter sur lui pour chanter : « On peut qu’meincher (=commencer) les Tournaisiens sont là… » La-la-la…



21) Et arrive, au quatrième jour, la dernière étape. Le programme cycliste prévoit une boucle autour de Sarlat la Canéda, la capitale du Périgord Noir. Regroupement sur un parking avec un air de musique qui va réveiller les caravaniers du fond. Il était pourtant dix heures.

22) On s’arrête aux Jardins d’Eyrignac. Un châtelain fait visiter des jardins encore mieux agencés et entretenus que ceux de Versailles. Les formes données par la taille des plantes c’est de l’art topiaire. Retenez bien cela.



23) Ce n’est pas Nadine qui va me contredire. Alors, j’essaie de faire de croire que les « fruits » du tabac Bergeracois … sont des cigarettes Belga.

24) Fiers comme Artaban, héros d’un romancier local, on boit la dernière à Salignac. M’Alice vient de se casser le menton en chutant à cause d’une ornière. C’était juste devant une pharmacie. Rien de grave.



25) Puis, finis les vélos, on joue les touristes dans Sarlat la Canéda. Avec entrain et bonne humeur.

26) Passant du coq à l’âne, on a encore une pensée émue à l’égard de celles qui nous ont si bien régalés. Pour elles c’était avant l’honneur de défiler en pâtée ou en confit sur nos tables.



27) Dernière soirée avant de se quitter. Jackie affiche son programme « fournisseur de bonheur » écrit sur le dos. C’est la première fois, ma foi, qu’il fait sa profession de foi en mangeant du foie sur la place de Siorac (et non de Foix !). «C’est vrai çà, une fois » répond le Bruxellois de service.



L’équipe Siorac 2003 : Mathilde Lamant, Arlette et Bernard Clément, Micheline et Alain Hologne, Marie France, Kevin et Willy Dewaele, Myriam, Paul et les enfants Decraeye, Nadine et Guy Delvaeye, Nicole et Marcel Lefebvre, M’Alice et Daniel Nerrière, Jeannine et André Tignon ainsi que Jackie Devreese en chambre avec Michel Duhaut.


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