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BREST PERPIGNAN NOTRE DIAGONALE DE RENCONTRES 1999

A quatre et jamais tout seuls

du 27 au 30 juin 1999

Notre Brest-Perpignan, en 1999 avec Roger, Marcel, Chrisitian et moi, s’est déroulé sans encombres … bien que nous ne cessions de voir du monde. Donc une Diagonale paradoxale.

Après une belle et bonne expérience sur Brest-Menton en 1998, notre quatuor (Christian déjà Senior, Marcel aussi frais que dispos, Roger au cœur Vendéen et moi en passe de réussir la 8e Diagonale) s’était reconstitué pour une traversée hexagonale qui allait sortir des schémas habituels de souffrance et de solitude.

D’habitude on souffre de mauvaises conditions climatiques et l’on chemine dans le plus complet anonymat. Là ce fut tout le contraire. Un seul regret : nous n’avons pas songé à photographier tous les amis de rencontre. Faut dire qu’on ne savait pas alors qu’existerait l’internet des cyclos.


      Brest-Le Bignon (Nantes), 324 km


01) Notre petite et bonne aventure commence le 26 juin 1999, entre l’écrit et l’oral du baccalauréat selon mes desiderata. Nous pointons à 5h au Commissariat de Brest, avec la perspective de couvrir 1060 km en 89h ( 3 jours et 17h) de manière autonome.

Donc avec les bagages sur le vélo.

02) Dans la campagne bretonne de Pontivy nous sommes doublés sans un regard par un cyclo du dimanche que je rejoins facilement. Je le laisse mener … puis me porte à sa hauteur pour lui signifier qu’il doit forcer car « les autres reviennent ».

Il en a, d’un coup, les jambes coupés!



03) A Josselin, sous un soleil adouci par une brise favorable, nous prendrons repas au bar-restaurant L’Escale qui nous avait déjà donné pleine satisfaction l’année précédente : menu copieux, service rapide et sourire de la patronne.

Nous ne sommes pas des gens compliqués.

04) Nos discussions vont déjà bon train. Maintes fois nous allons voir ce panneau annonçant le canal (datant de l’époque napoléonienne) « de Nantes à Brest »

Qui voudra bien répondre à Marcel, désireux de savoir s’il y a moyen d’aller de Brest à Nantes ?

« Bien sûr, puisque c’est ce que nous faisons … à vélo. » répond Roger.



05) Mais Roger a un frère qui habite Le Bignon, petite commune au sud de Nantes, où nous allons passer la nuit.

Accueil grandiose : banderolle d’honneur, compliments répétés et victuailles à satiété.

06) Au dos de la photo, envoyée ensuite par la poste, une fameuse dédicace signée par Maryline et Michel, nos hôtes, et par Lorène et Martin leurs jeunes enfants.

Nous ne sommes encore jamais repassés, mais les souvenirs sont bien vivaces.


      Nantes (Le Bignon)- Angoulème, 261 km


07) Gros plan (au pays du Muscadet, cela s’impose) sur notre quatuor en pleine forme : au centre les maillots Audax Tournai de Marcel et moi. A gauche Roger Gaboriau avec son maillot de Saint Laurent sur Sèvre (85) où il habite. A droite le maillot BacoB des Seniors de Baudour, car Christian Fiévet est déjà notre senior.

08) Mon beau frère Daniel avait dit: « Si en traversant la Vendée tu passes par Chantonnay, arrête ton groupe chez le Coiffeur Stéphane … »

Nous on était pas chaud, vu que de manière générale, et surtout à l’heure du petit déjeuner, on préfère les bistrots !



09) Mais quel accueil ! Pas trop étonnant cependant, vu que Stéphane (coiffeur ou pas) c’est mon neveu !! Et que Christine c’est ma filleule.

Le plus dur, ce fut de repartir. Paraît même qu’on avait la larme à l’œil.

10) En Gâtine, le relief se gratine. Surtout dans la roue de Daniel qui veut nous sortir de là au plus vite.

Direction les Marais Poitevins, mais via La Caillère puis Fontenay Le Comte en franchissant les côtes méridionales du Massif Armoricain.



11) Pas de photos de nous en bateau à Coulon, capitale de la Venise Verte. En revanche nous faisons une halte pèlerine à Aulnay où l’église romane est étape renommée sur le Chemin de Saint Jacques.

Nous sommes déjà en Charente et sur le coup d’un repas routier trouvé à « Tout y Faut », chez « Papou et Nadine » !!

      Angoulême – Toulouse, 315 km

12) Il eut fallu faire la photo de la colère du gérant du F1 d’Angoulême où nous arrivons très tôt. Il accepte les cyclos … mais pas leur vélo… et finit par capituler pour ne pas nous rembourser.

On va se consoler de la meilleure manière puisque nous déboulons bientôt en pays Bergeracois.



13) Voilà bien une scène typique e notre longue chevauchée à quatre. Roger prend les devants à la sortie de Monbazillac.

Du regard il cherche le vignoble de son cru préféré, à savoir le Pécharmant qu’on élève sur quelques 200 hectares seulement.

14) Christian fait le forcing sous prétexte de ramener Marcel qu’il va en fait bientôt larguer. A Monbazillac le crû est moelleux mais raide le côteau.



15) Et puis, avec le Périgord Pourpre, viennent les typiques Bastides méridionales. Repas du midi à Villeréal, au cœur d’une cité qui a gardé un cachet médiéval.

Nous nous y accordons une heure d’arrêt et le menu du jour.

16) En cette place nous croisons deux autres Diagonalistes, Jean Claude Augey et Michel Curaillat, qui préfèrent le pique-nique. Ils réussiront comme nous mais en fonctionnant différemment.



17) Venus à vélo à notre rencontre, Francis Touzeau pour Montauban puis Bernard Aussillou pour Toulouse font nous faire gagner un temps fou en nous guidant dans leur ville respective.

Bernard, aujourd’hui président de Ligue Pyrénées, prendra même le temps de partager notre repas du soir avant de nous conduire, à travers Toulouse et ses belles, au F1.

      Toulouse – Perpignan, 200 km

18) Au-delà du Seuil de Naurouze, col (194m) qui marque le partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée, nous suivons une rive du canal du Midi, tracé par Riquet à l’époque de Louis XIV.

Voie facile mais parsemée d’embûches …



19) En Vendéen d’expérience, Roger aurait dû prévenir : les épines d’acacias sont meurtrières. Les deux roues en même temps pour moi.

Et lui qui parade en laissant derrière lui le pic de Bugarah (1230).

20) Avec Christian au même endroit, nous sommes en effet, dans l’Aude, dans l’ascension du col de Linas (680m). Le toit de notre Diagonale.

Vu les bonnes conditions de route nous a avons en effet choisi d’éviter la route de Quillan, plus facile mais moins pittoresque.



21) La récompense de nos efforts c’est la traversée des Gorges de Galamus, avant d'arriver à Saint Paul de Fenouillet
.
Profitons de l’arrêt touristique pour remarquer le système « bagage » de Roger : fabrication maison, très pratique et bien adapté au vélo course.

22) La longue randonnée se termine dans un ultime coude à coude : même pas fatigués nos deux héros alors qu’on file vers Estagel, via Maury et son vin irrésistible.



23) La Diagonale est réussie. Voilà, via le col Dona (200m) puis le Soler, l’entrée de Perpignan. Perpinyan pour les Catalans (qui ont oublié de couper les branches).

      Surprises diverses et renversantes

24) Mais voyez l’erreur sur les plaques de cadre : « Brest-Strasbourg » ! Nous en avons étonné plus d’un sur la route.

Il s’agissait d’une simple méprise de la part de notre Délégué aux Diagonales.



25) Voici donc la bonne plaque … qui nous est arrivé plus tard.

26) Et voici la preuve que nous sommes arrivés à 17h50, soit 10mn avant nos prévisions, dans les délais qui expiraient à 22h ce mercredi 30 juin. C’est le jeu des Diagonalistes.



27) Ce jour nous n’allions rencontrer personne ?
Erreur, car Christian nous avait réservé le meilleur pour la fin : « J’ai pris contact avec une cousine que je n’ai jamais rencontrée mais qui nous invite pour la soirée dans sa famille. »

Or la cousine, et le cousin André Gil, sont viticulteurs au domaine de la Perdrix, à Trouillas, 20 km au sud de Perpignan.

28) Encore aujourd’hui, Christian, Marcel et moi, nous nous ravitaillons au Domaine de la Perdrix à l’occasion de Foire aux Vins.



29) Vous nous demandez des nouvelles de Roger, le Vendéen ?
Aux dernières nouvelles, il négligerait le vélo :

Certains l’auraient même vu dirigeant, avec entrain, une chorale de femmes « fans » !



Nous avons bien aimé cette Diagonale Brest-Perpignan. Le plus difficile fut de quitter les gens de bonnes rencontres. Qu’ils nous pardonnent d’avoir oublié de les photographier.


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