C’est exceptionnellement que le site des carrières est ouvert au public, car il s’agit d’un espace d’exploitation même si, un jour férié comme le 11 Novembre, le trafic y est réduit. Et ce droit à traverser la carrière Cimescaut s’explique par les bonnes relations de Michel Moulin, président du CTA, avec son ancien employeur.
Profitons-en et continuons la visite. Après la descente dans la fosse c’est l’ascension du terril …

36) Puisque les camions sont à l’arrêt, les roues de vélo se hissent vers le sommet de la montagne construite avec les terres de recouvrement des roches qu’on va exploiter.

37) Cette fois on s’éloigne du chantier mais on prend de la hauteur vers un panorama de grande ampleur.

38) Les hommes d’action sont présents. A l’image du Roubaisien Olivier Opposité qui salue le reporter.

39) Olivier s’arrête pour saluer son ancien prof ! « Le baccalauréat ? C’était en 1983. Désormais je suis responsable logistique de l’informatique à la Redoute. Le VTT c’est pour décompresser ! »

40) A voir les ardeurs pédalantes des suivants, il y a beaucoup de décompression dans l’air.

41) Y compris parmi les sociétaires du C.T. Antoing qui montrent leurs couleurs.

42) Et parmi eux Christian Verdonck, la patron de Bizz-Dev. Encore de l’informatique !

43) C’était trop beau. La chaîne s’est mise à dérailler.

44) Le dépôt des terres donne place à un vrai ( ?) col géographique car la route se divise pour monter vers deux sommets voisins. Début d’une vue panoramique.

45) Sur la voie menant au plus haut sommet, la montée a des allures de toboggan.

46) Les coups de cul successifs font craquer les chaînes. Encore une victime, qui s’en explique.

47) En ces montagnes artificielles, une montée peut comporter une partie de descente vertigineuse.

48) Avec bien entendu, toujours le précipice comme voisin.

49) Arrive le grand moment que tous les familiers du coin (chaque 11 Novembre !) attendent avec anxiété : la pente extrême sur 40m avant le sommet.

50) Ici c’est vaille que vaille : un biker sur 10 parvient à rester sur les pédales.

51) Et pas la peine de tenter le coup en cas de trafic.

52) La machine pose alors problème pour arriver en haut. Surtout si c’est un tandem.

53) Deux de chute dans la famille Desseaux contemplative....

54) Encore une chaîne qui a craqué : « J’attends mon papy qui devra la réparer ! » La solidarité inter-générationnelle ?

55) Désormais c’est l’ivresse du sommet, au milieu des herbes folles. Une végétation d’altitude ?

56) Puis c’est la surprise d’une descente rapide qui montre …qu’on a juste fait un tour. Mais sous le contrôle du président Moulin, chauffeur de No Télé.

57) Tandis que les eaux d’exhaure sont remontées, les eaux de ruissellement envahissent le plancher.

58) « Oh ! Zulte, alors ! »
En plein dedans, selon la photo de Moustache.

59) Une bonne préparation à la première séance lavage de l’organisation, avant la sortie de la carrière.

60) La suite sera moins cimentée, alors autant ménager la machine.

61) Et, dans l’équipe de Jean François, tout le monde est redevenu très propre !

62) Très propre, vraiment, jeune homme ?
Dans ce cas c’est la maladie qui fait une éruption.

63) Le ravitaillement est alors bien mérité. C’est aussi l’occasion de reconstituer les groupes.

64) Ravitaillement certes, mais aussi l’occasion de préciser : « Je suis passé partout en sportif, aussi bien dans la mare que dans la butte finale ! »

65) Le parcours se poursuit alors en suivant l’Escaut.

66) C’est le moment de décider qu’on se contentera du 28 km pratiquement terminé. Ou qu’on prolongera le plaisir en direction de la campagne de Bléharies.

67) Laissant derrière eux l’église d’Allain et donc le pays des roctiers, ceux-là s’en vont, via le site des Cinq Rocs puis à travers champs, sur le 35 ou 45 km.

68) Le reportage se termine par la grande lessive, avec l’appui des pompiers d’Antoing, des vélos. Chez les cyclos, comme dans la ville, les pompiers sont d’extrême secours face aux pyromanes.

69) En 1914 aussi les chefs avaient allumé le feu. Et à Noêl 1915 certains combattants avaient voulu fraterniser. D’où la projection, en avant première à Lille, du très beau film (avec Dany Boon) « Joyeux Noël » où nous avait conviés le Conseil Général du Nord-Pas de Calais.
Sur le programme, dédicace de Christian Carion, réalisteur (en haut), Diane Krüger, actrice allemande, (à gauche) et Guillaume Canet, acteur français (à droite).