Après, entre autres, les Sicules, les Grecs, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Normands, les Angevins, les Espagnols, … la Sicile italienne n’est plus à un envahisseur près. Alors les Siciliens, dont on craint pourtant le tempérament bouillant, n’ont pas bronché quand huit inoffensifs Audax de Tournai sont venus se mesurer à leurs montagnes.

Ce reportage, qui n’est pas un récit authentique, utilise les photos de Sylvie et de Marcellino que vous allez voir en action aux côtés de Roger Vandeneycken, Edmond Delaunoy, Christian Noullet, Pascal Jardez, Don Pedro et Christine ainsi que Nicole.

01) Les choses ont failli mal commencer : Edmond, dit Monmon, descend de l’avion pour aller demander à la police l’heure qu’il est ! Puis le temps qu’il va faire !!
C’est le mafioso du groupe …

02) Trêve de plaisanterie, les cyclos sont venus pour rouler et franchir des cols. Départ, en tenue de combat.

03) Les paysages seront très variés.
En premier des paysages de côte très découpée. Très beau mais difficile.

04) Puis des paysages de campagnes sereines, la Sicile étant l’un des greniers à blé de l’Italie. Reposant.

05) Mais aussi des paysages de montagne très spectaculaire. Epoustouflant.

06) A l’intérieur des terres de cette île, grande comme les 2/3 de la Belgique, les petites routes ne sont pas bien indiquées pour les chasseurs de cols.
Alors on essaie le GPS, puis on se fie à la carte, après maintes hésitations.

07) A ce moment Sylvie, qui ne compte pas les cols mais les escalade « comme un cabri » (dixit Marcelinou), contemple la majesté des lieux.

08) Les hésitations de l’avant n'empêchent pas la belle allure de l’arrière garde.

09) La route sicilienne est parfois, et même souvent, très acrobatique.

10) Nos cyclos ont pris la voiture pour se rapprocher de sa majesté Etna (Mongibello pour les Siciliens) qui culmine à 3323m, tout près de Catane sur la côte Est.
C’est un volcan … actif.

11) Des éruptions secondaires sont fréquentes. En 2002 c’était de dimension catastrophique.

12) Le tourisme a pourtant repris ses droits. Les voitures atteignent un parking à 2600m. Un véhicule spécial achemine les visiteurs jusqu’à 3200m.
Ensuite c’est marche à pied pour un spectacle, et une odeur … qui coupe le souffle.

13) Le guide avait pourtant recommandé de ne toucher à rien …

Nicole ne résiste pas :

elle bouge le caillou de lave devant son pied …

14) Et voilà le résultat : une nouvelle éruption !
Rien que des fumerolles en vérité, heureusement !

15) La fumée dissipée, c’est le spectacle d’un énorme cratère.

16) Et, tout à l’entour, la végétation est de nouveau ratiboisée : brûlée à blanc !

17) Pas question de rester au sommet. L’équipe reprend les vélos.

En direction de Délia.

18) A Délia on trouve un couple de Siciliens qui vivent en Belgique, à Péruwelz, et reviennent en vacances au pays.
A leur demande, les cyclos sont conduits au cimetière.

19) Ils cherchent en effet la tombe du père d’un voisin de Pascal qui avait dit : « Si tu passes à Délia, demande à voir la tombe de mon père … Une tombe que je n’ai jamais vue ! » Emotion.

20) Les époux Polisano font alors ouvrir le restaurant pour un repas aussi chaleureux qu’improvisé.

21) Pour un peu on oubliait de reprendre la route. Pourtant elle est magnifique, cette route.

22) Marcelino le déplore : « Les panneaux indiquant le passage au col font défaut, hormis celui qui indique la Portella Colla, à 1428m ».
Le seul panneau repéré pour 43 cols répertoriés.

23) En revanche, Don Pedro manifeste sa grande forme et donc son bonheur dans un voyage qui se déroule selon ses vœux.
Le voilà qui fait jeu égal avec Sylvie !

24) Mieux, voilà maintenant qu’il attaque !!

C’est la force de l’homme …

25) Force de l’homme … qui ignore que la justice divine est immanente.
C’est la crevaison, à cause du péché d’orgueil.
La sanction est terrible :

« Tu répareras toi-même ! »

26) Et ensuite les embûches se succèdent.
Ici la route ( ?) du col est barrée.

27) Là il faut demander sa route. A l’italienne, bien entendu.
D’où les gestes, car Don Pedro est fort en italien.

28) Sylvie conduit alors la troupe vers l’une des grandes merveilles du périple sicilien.
Vue sur Agrigente à partir de la « Vallée des Temples ».


Le site servit de décor au Championnat du Monde sur route de 1994, remporté par Luc Leblanc devant Claudio Chiappucci et Richard Virenque. Des grimpeurs!

29) C’est beau ! Du temple des Dioscures (style dorique IVe av. JC), plus connus sous le nom de Castor et Pollux, il ne restait que des débris. Un archéologue est parvenu à remettre en place 4 colonnes.

30) Castor et Pollux étant des plus symboliques, toute l’équipe se réunit.

31) Puis avant le rangement, c’est Christine qui organise le nettoyage des vélos.

32) Certains aimeraient « voir Syracuse » ?
Notamment son amphi-théatre ? Ce sera pour une autre fois.

33) Pour l’heure, l’histoire des valeureux irréductibles se termine par un banquet. Avec maintes cervoises nationales.
Déjà l’envie de rentrer.

34) Un seul serait bien resté, sur place, avec le guide vert dans les mains, adossé aux colonnes symboliques.

35) Ne manquait plus qu’une ultime apparition de Sylvie, glace sicilienne en main, devant le majestueux temple de la Concorde ?
C’est fait …