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A BETHUNE UNE REUNION DES DIAGONALISTES DE FRANCE

« Ils sont un peu fous !» - « Vraiment ? »

le samedi 15 Octobre 2005

Après Tournai, l’an dernier, cette année c’est à Béthune que se sont réunis les sociétaires de l’Amicale des Diagonalistes de France pour une remise des carnets et trophées, suivi d’un repas.

La réunion de Béthune est organisée par le Codep 62, représenté par Frédéric Maerten, pour le compte de l’Amicale sous la présidence de Bernard Lescudé (Ariège) qui salue les Délégués Fédéraux Marc et Annette Hehn (Ardenne). Il s’agit d’une réunion régionale concernant le Nord-Pas de Calais et la Belgique.

Moment très particulier : la minute de silence pour la mémoire du Nordiste Olivier Ghestin et du Normand Daniel Merlet, tous deux victimes , à trois mois d’intervalle,d’un accident mortel de circulation en cours de Diagonale …

Dans la salle une centaine de personnes. La moitié va recevoir les carnets de route qui ont été homologués. L’autre moitié vient partager l’amitié et nourrir les applaudissements.



01) Le président de l’Amicale ouvre la séance. A sa droite, Jean Philippe Battu webmaster du site Diagonalistes de France, Francis Swiderek rédacteur de la revue le Petit Diagonaliste, A sa gauche Annette Hehn, déléguée aux Diagonales par la FFCT et Frédéric Maerten, secrétaire de l’Amicale. Jean Claude Loire, trésorier de l’Amicale, arrivera plus tard.

02) Le délégué Marc Hehn participe à la réunion amicale. Avec humour, il raconte : « Un jour j’ai prévenu un hôtelier qu’il allait recevoir des gens un peu fou ! Et, après un temps d’hésitation, j’ai eu pour réponse : « Les Diagonalistes sont vraiment fous ? »



03) On procède à la remise des carnets de route de l’année en cours. Les cyclos vont ici apparaître dans l’ordre où ils ont été appelés. Ici l’équipe Jean Bernard Engrand, Daniel Gilliot et Bernard Sage ...

04) Arrive ensuite Michel Lefebvre qui figure parmi les 256 lauréats de l’année, sachant que 54 cyclos ont abandonné tandis que 9 … sont arrivés hors délais. Le pari du Diagonaliste c’est en effet de traverser la France, sans assistance motorisée, à raison de 280 km par jour.



05) Chaque lauréat évoque une anecdote tirée de son aventure. Joel Lambert se souvient de mauvaises conditions climatiques qui l’ont retardé. Il est cependant bien arrivé à Menton le quatrième jour, mais c’était 18 mn avant l’heure fatidique.

06) Yves Lourme n’hésite pas à rapporter qu’il s’est retrouvé pour une soirée et nuit dans un camping de l’Allier (Boussac) réservé aux nudistes : « Pour la douche c’est pratique, elle est en plein air ! »


      L’héroïne du jour


07) La Cambraisienne Brigitte Legrand n’a pas froid aux yeux. Elle vient de réussir sa première Diagonale. En solitaire, qui plus est.
Son anecdote c’est que, prête à partir vers 5h, elle a vu la porte de l’hôtel se refermer derrière elle alors que ses bagages étaient encore à l’intérieur : « Deux heures d’attente ! »

08) Georges François est auteur d’un « triangle », c'est-à-dire qu’il a enchaîné trois Diagonales. Il a eu l’occasion de demander que l’on indique la route à prendre quand cette route est interdite aux cyclistes.



09) Jean Louis Dufour a traversé la France avec un compagnon de Nancy. La Diagonale fut rendue facile par le vent favorable et malgré une nuit inconfortable sur le banc d’un abri-bus.

10) René Bertinchamps est le dernier rescapé d’une équipe de quatre : « En cours de route, Corinne et Brigitte ont décidé d’abandonner. J’ai continué, malgré le mauvais temps, pour terminer avec André Decroyer qui n’a pas pu venir aujourd’hui ».

Son anecdote concerne un pique-nique offert par Jean Claude Loire qui se trouvait sur sa route à l’occasion de vacances en Vendée.



11) Jacques Rogeau explique que rien de fâcheux ne lui est arrivé de Dunkerque à Hendaye : « Ah, si, je me souviens d’une nuit à la belle étoile, faute d’une chambre de libre à Rambouillet, un samedi soir ».

12) C’était l’invincible armada. Ils étaient à six pour réussir une Diagonale de costauds: Dominique Laponche, André Dubart, Jacques Thailly, Jean Louis Verscheure, Yvon Tinel et Christian Théron : « L’intendant eut fort à faire: un jour il ramena 30 baguettes de la boulangerie ! »



13) Dans la salle, le premier rang écoute religieusement. Mais derrière on piaffe d’impatience.

14) Moment de détente avec l’entrée en lice de Robert Legrand, Bertrand Régnier, Victor Sion et Jacques Delecolle, quatre douaisiens que rien ne démonte : « Nous avons même appris au néophyte de l’équipe à fixer correctement sa sacoche de guidon ».


      Grandes traversées en tous genres.


15) Pour Frédéric Deschuyteneer, la Diagonale, en compagnie d’Alain Somville, s’est passée sans anicroches. Pourtant : « En sortant du Commissariat de Menton, nous avons pris à gauche. A la frontière italienne nous avons compris qu’il fallait faire demi-tour. »

16) Annette Hehn annonce une « équipe de braves ». Braves car c’est l’équipe qui nous reçoit. Ce trio a enchaîné quatre ( !) Diagonales : Frédéric Maerten, Nadine Masset et Philippe Carpentier.



17) Nadine est rayonnante.

18) Le Grenoblois Jean Philippe Battu a retrouvé le Nord qui apprécie ses visites. Cet été il a terminé la Diagonale Perpignan-Dunkerque vers cinq heures du matin. Une heure plus tard il reprenait le TGV pour rejoindre Grenoble.

Interactif, Jean Philippe précise: "15 mn après le commissariat j'ai pris un Ter pour Lille, puis un autre pour Amiens et un autre pour Paris. De là j'ai pris le TGV pour Grenoble."



19) S’il n’était aussi affable, on prendrait Gérard Laurent pour un phénomène. A raison de quatre triangles répartis dans l’année, il a totalisé 12 Diagonales : « j’envisage d’en réussir 40. Ou 41 si cela peut faire plaisir à quelqu’un, quoique je préfère Diagonaliser en solitaire. »

20) Francis Swidereck est également un assidu des Diagonales de France : deux de plus cette année pour un total de 24. De plus il joue les accompagnateurs auprès des Diagonalistes qui passent dans sa région près d’Arras. Enfin il prépare la revue.



21) Emotion : le carnet de route rappelle à Francis l’accident dont il a été victime sur la route Dunkerque-Menton : « J’ai été percuté par une voiture qui m’a envoyé au fossé. J’ai tout de suite pensé aux deux autres (NDLR : Olivier et Daniel) qui n’avaient pas eu la chance de pouvoir se relever ! »

      La série des neuf Diagonales

22) Autre émotion, mais joyeuse cette fois. Olivier Boutinaud et Laurence Creton sont applaudis pour leur série complète des neuf Diagonales réalisées en couple. Compagnons de route et de vie.



23) Jean Bernard Engrand revient pour recevoir, comme Jean Dewaele, le diplôme décerné par l’Amicale à ceux qui sont lauréats de la série complète.

24) Jean Pierre Rebouché vient dire qu’il prend sa retraite. Il en a terminé, même si cela n’a pas été sans mal pour la dernière qu’il avait raté à deux reprises et qui a failli mal se terminer une troisième fois. On se souvient qu’il fut en effet victime du vol de son vélo … retrouvé trois heures plus tard par la police.


      Les EuroDiagonales pour prolonger les bonheurs de la découverte.


25) Juliette Boutillier et Christian Lebon en était, sur Inverness (Ecosse) à Brest à leur 3e EuroDiagonale. Ils ont trouvé des paysages superbes, un relief très corsé et des automobilistes Britanniques très fair play.

26) Christian Fiévet est seul pour évoquer sa 1e EuroDiagonale sur Bari (Italie)- Menton, son équipier Marcellino étant retenu par un périple Sicilien. Equipier dont on ne sait plus si c’est le fils ou le père de Christian, ou son frère… En tous cas notre doyen se sent quasiment veuf !



27) Michel Cordier tranche de manière bien personnelle ses incertitudes. Ne sachant pas quel train prendre pour rentrer et indécis sur une route est (à l’intérieur des terres) ou ouest (en longeant la côte), il a opté pour un aller et retour et donc Dunkerque-Copenhague-Dunkerque de 2400 km en 12 jours.

28) Les anecdotes de Michel Cordier concernent certains de ses malheurs … qui font le bonheur de l’assemblée. Voyez comment Jean Claude (le père) et Fabien (le fils) se tordent de rire à propos de tout ce qui se perd quand un sac de guidon se vide au fossé. Or comment voir des lunettes perdues ?



29) Jean Louis Verscheure ramène le calme avec une belle envolée lyrique : « La coupe qui m’est remise par l’Amicale est le pendant du titre des Randonneurs que la FBC, dont je suis un administrateur, décerne à mon ami Christian Théron. »

30) Dernière grande récompense avec le trophée qui couronne le super-palmarès de ceux qui en terminent avec la série, en aller et retour, de 18 Diagonales. Ici Olivier Boutinaud et Gérard Laurent.



33) Mission accomplie pour nos hôtes de Béthune avec un bout de tablée réunissant Philippe Carpentier et les frères Arttilio et Elio Lana.

34) Véritable barde qu’on ne va pas museler, notre Senior Christian a préparé une chansonnette de sa composition dont l’assemblée reprend le refrain. Tout cela se termine forcément par des chansons.




C’était le troisième reportage annuel sur les réunions de Diagonalistes. Pour retrouver Tournai 2004 et Béthune 2003 tapez « Amicale » (un seul mot) dans la recherche, en haut à gauche de la page d’accueil.


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