Le vendredi d’ouverture (07/10) coïncidait avec une grève générale en Belgique. Ce qui a sans doute perturbé la fréquentation qui n’était pas des plus importantes. En revanche, la bonne surprise fut de trouver un Palais 6 bien occupé par 94 exposants différents.
Parmi ces exposants des marques « belges » qui ne sont pas aussi absentes qu’on le croit (Merckx, Norta, Diamond, Thompson, Bull-Dog, Bioracer, Vermarc, Decca, Lazer, Wake Up, par exemple) mais surtout de bons importateurs qui garantissent la liberté du choix des grandes marques.

01) Parmi les premiers visiteurs à Bruxelles, les « Barelli », l’ancien et le nouveau, vélocistes à Croix découvrant Isaac, une machine allemande qui, sauf erreur, n’était pas présente à Paris.

Interactif: Fred, de Info Cyclosport.com corrige: "Les vélos Isaac étaient présents à Paris, au stand Vancourt imports".
Merci Fred!

02) A Paris notre équipe de visiteurs s’était concentrée sur les belles machines, très souvent en carbone. Avec Moustache on avait d’autres préoccupations. Donc on commence par passer à table : avec « Performance » on va s’intéresser aux accessoires … et voir du beau monde.

03) « Performance c’est bien beau, dit Moustache, mais il me faudrait aussi un bon Pinarello ». N’eût été la question budgétaire, notre visite au Salon se terminait déjà là.

04) Fondée par l’ancien champion Frans Verbeck qui pensait déjà à son fils Marc, la firme « Vermarc » figure parmi les grands fabricants de vêtements cyclistes. C’est elle qui fournit le maillot de champion de Belgique … et du Monde.

05) L’idée était un Expo Vélo Sport … Alors tant mieux si cette « Panther » est de sport.

06) Idem pour ce MP, comme Military Police, d’après guerre qui rappelle à Moustache son service militaire parmi les chasseurs ardennais.

07) Voilà une bonne idée qui date, elle, d’avant guerre : le vélo acatène (sans chaîne) de Biomega. Un cardan avec deux engrenages permet de rendre la puissance maximale, mais avec un supplément de poids rédhibitoire.

08) Des casques Matrix, en veux-tu en voilà.

09) Pour revenir aux vélos, après les accessoires, voici le stand Brasseur, de Liège, qui présente une fabrication maison avec les vélos Diamond.

10) Le salon est petit. Voilà qu’on croise de nouveau André et Jean Marc Barelli. La prochaine fois ils nous devront une consommation.

11) Arrêt devant le sieur Colnago, présenté au stand Codagex qui importe, outre la marque italienne, les vélos, pédales et chaussures Time ainsi que les roues Mavic.

12) Entre les vélos qui roulent, il y a aussi les gens qui organisent le cyclisme avec, ici, Antoine De Borchgrave président des cyclos Flamands issus de la LVB.

13) Antoine avait l’envergure pour présider la destinée des cyclos réunis de Belgique. L’histoire en a décidé autrement. Il est le leader d’une équipe qui dynamise le cyclotourisme de sa région.

14) Le produit énergétique Protech, venu d’Amérique, est nouveau chez nous. Il est préparé et distribué à partir de Dour, donc en Hainaut. Avec une gamme très complète qu’il faudra découvrir. Et tester.

15) Les cadres Olmo sontactuellement moins en vue. En revanche la marque Jan Janssens reste très présente au stand Vélo Plus.

16) Les machines De Rosa ont notre faveur puisque Merckx s’en est inspiré. Ici elles atteignent des records de prix qui flirtent et même dépassent les 10000€. Excessif, sans doute, mais suivez notre regard vers la droite.

17) Les petites reines du salon, sans doute ? Quelle organisation.

18) Surtout que ces petites reines portent maintenant des vêtements cyclistes bien moulants.

19) Ce qui nous vaut un défilé de mode offert par Bioracer.

20) Une beauté chassant l’autre nous voici au stand Merckx qui, à Bruxelles, occupe le centre du Plais. Et non pas un coin du stand comme chez Italvet à Paris. Voici l’AxM, un peu comme Axel Merckx.

21) Autre vedette qui s’affirme avec la 4e victoire au Tour d’Espagne de Roberto Heras, le vélo BH sous la responsabilité d’un Michel Brothaerts se réjouissant de la montée en puissance de la gamme qu’il représente.

22) Parmi les accessoires bien utiles et un peu oubliés dans les salons les housses de vélos (souples ou rigides, permettant le transport des machines en train et avion.

23) Au stand Overstim’s on réunit ici la meilleure gamme des produits (naturels) énergétiques et le meilleur vendeur de la marque, représentée par le cyclo Claude Tallier, namurois de Bonine. A ses côtés, monsieur Sacré, responsable des Salons pour la marque.

24) Les dames aussi font des affaires. Parmi leurs accessoires « grand public », des articles à diodes lumineuses.

25) Produit pur belge, Le Gotha, c'est-à-dire le livre de chevet de ceux qui ont un savoir encyclopédique sur le palmarès des coureurs, édition 2005.

26) Le stand de la FBC, tenu ici par Jean Pierre Van Hemelryck en attendant le retour de Jos Placet, avoue son manque de documentation : nos calendriers sont en cours de fabrication. Et donc pas encore disponibles. « Mais nous assurons une présence par sympathie à nos 13300 affiliés ».

27) Le stand Kuota est aussi beau à Bruxelles qu’à Paris. Avec des prix qui permettent de juger puisque le cadre Khan valait 2300€ (catalogue) à Paris … et qu’il serait cédé, à Bruxelles, à 2299€. Reste le choix ensuite des équipements. D’où la nécessité d’une étude sérieuse.

28) Il fallait bien que cela arrive : nous voilà devant le stand Decca, le spécialiste des vêtements cyclistes fournis directement aux clubs.

29) Peter De Raeve est le représentant de la firme qui fabrique entièrement dans ses ateliers de Zottegem.

30) Après discussion technique les modèles commandés, maillots, vestes d’été ou d’hiver mais aussi cuissards courts ou longs, seront livrés aux couleurs demandées par les clubs.

31) Les animateurs du célèbre Musée du Tour de France, sur les hauteurs de La Hamaide (Frasnes), ne tarissent pas d’éloges à l’égard de Decca.

32) D’où l’étonnement de nos bons Barelli : « Que voyons-nous ? »
« Sont-ce là les fameux nouveaux équipements vestimentaires des Audaxettes de Tournai ?... »

33) La voilà, la nouvelle tenue des Audax et Audaxettes de Tournai.

Des couleurs quasi identiques aux anciennes, bien entendu, pour un club qui tient à rester très visible.

Le jeu sera pourtant celui des sept différences.

Puis de chercher ... la petite bête!