J’ai déjà visité de nombreux Salons du Cycle, tant à Paris qu’à Bruxelles et même à Milan ou à Cologne, mais jamais avec autant d’agréments que cette année, grâce à la bonne compagnie de François, Michel et Jean qui ont des jugements aussi divers qu’argumentés sur les belles machines.

Notre visite sera très méthodique, rangée par rangée, pour passer en revue les machines très connues des équipes professionnelles… et celles qui mériteraient de les équiper. Ceci sous l’œil exercé de cyclos qui voient le beau vélo mais ne se font pas (ou plus) d’illusions sur leur valeur athlétique.

01) Le premier arrêt se fait au stand Corima, la firme drômoise, qui mise depuis longtemps sur le carbone et qui, en son temps, fut l’un des sponsors de la cyclosportive Jubaru-Van Impe. Les roues à bâtons ne sont plus admises que sur la piste.

02) Notre visite ne sera pas passive. Ici comme ailleurs, Michel autant que Jean s’appliquent à solliciter des informations auprès des techniciens qui répondent volontiers aux sollicitations.

03) François, à gauche, joue le rôle de Candide qui trouve que rien n’est plus semblable qu’un vélo et un autre vélo. Même que sa candeur l’amène à demander pourquoi on trouve, comme ici, un vélo BH … sur le stand Corima.
Alors, quelle réponse ?

04) Notre trio de visiteurs fait face au spectacle « fou » proposé par le revue Le Cycle.
Vous pensez aux « Folies Bergères », n’est-ce pas ?

05) C’est un peu vrai mais la bergère n’est pas là ! En revanche un visiteur s’applique à tester les vertus du « Realaxiome », de chez Elite, qui amène la course chez soi en conciliant programme informatique et pratique du home-trainer.

06) Pour Jean, les folies bergères ne sont rien d’autres que les Gir’s. C’est sa passion, même s’il n’oublie pas son Casati.

07) Au stand suivant, chaussures Adidas, Sébastien Hinault (Crédit Agricole) dédicace ses photos. Belle occasion de rappeler qu’il fut bien présent, et même leader, du récent Franco-Belge qui passait au pas de notre porte, à Tournai.

08) Autre régional, mais comme professionnel visiteur, présent à Paris en la personne de Patrice Dejonckere, vélociste des Cycles Bondue à Lys lez Lannoy.

09) Voyez la tête de nos bons amis, devant le vélo Merckx exposé sur le stand importateur Italvet. On dirait que Merckx est mis au coin de l’ex-bon royaume de France.

10) Pourtant l’idée n’était pas mauvaise de rapprocher le vélo qui aurait pu être celui d’Eddy, voilà 35 ans, et celui d’Axel en 2005.

11) Il faudrait qu’Italvet, comme le fabricant Merckx, s’inspire des De Rosa pour mettre en valeur sa haute couture italienne.
Renseignement pris, le « Macro » de chez De Rosa, Campagnolo Centaur, roues Proton, reviendrait à 2800€ en vente directe.

12) Puisqu’on compare avec le passé, le vélo Bianchi de Coppi sur un stand d’incitation à rouler en Italie montre qu’une couleur de bonne renommée, au contraire des nouveautés techniques, peut se montrer éternelle.

13) Le stand Ardéchoise c’est aussi pour l’invitation à rouler. Retenir les dates : 15, 16 et/ou 17 juin 2206, avec un choix de 24 parcours dont la nouvelle Ardéchoise des jeunes.

14) Revenons à nos vélos haut de gamme. En commençant par un Trek haut perché qui n’époustoufle pas nos connaisseurs. Et si Amstrong n’avait pas bénéficié de la machine la plus performante du peloton ?

15) En revanche on comprend mieux des sprints ravageurs de Petachi : c’est l’éblouissement au stand Pinarello qui équipe la Fassa Bortolo.

16) Cette très haute couture italienne (du côté de Trévise) se conjugue aujourd’hui en version Dogma, pour l’aluminium, et F4-13 pour le carbone.

17) Le bonheur est total quand on propose à nos passionnés de poser aux côtés de Nicolas, le petit-fils du génial Cesare Pinarello. Ils exprimeront à Nicolas, avec les mains, que les machines sont « bellissima ».

18) Michel insiste et signe : « C’est la marque qu’il me faut ! »
… sinon il ne montera jamais le Ventoux !!

19) En voilà d’autres qui n’ont d’italiens … que le nom Barelli. Aldo et Thierry escortent leur nouveau patron, André Sauvage (à gauche) qui vient de reprendre toutes les activités et le magasin des Cycles Barelli à Croix, cédés par Jean Marc Delchambre qui prépare sa retraite.

20) Au stand DSO, les nordistes Didier et Muriel Soenen organisent des stages Vélo Passion à la Costa Brava mais aussi des accompagnements sur les grandes courses et des raids VTT.
En nouveauté, les vacances actives (marche et visites) accompagnatrices avec Muriel.

21) Michel nous découvre le programme de la 2e Chti Bike Tour organisée par l’équipe de Didier Soenen : la Laurent Desbiens, cyclosportive (30€ !) sans pavés le 26 et la Route des Monts (de Frasnes !) le 27 septembre 2006.
Les deux jours au départ du Stadium-Nord de Villeneuve d’Ascq.

22) On n’y connaît plus personne ?
Il faisait bien calme au stand de la FFCT.

23) Affluence en revanche au stand anglais Seal Skinz qui démontre, à longueur de salon ( !), que ses chaussettes, gants et bonnets sont totalement « waterproof », donc imperméables.
Articles bientôt disponibles dans le Nord chez Vélo-Shop à Lys lez Lannoy.

24) Après ces intermèdes on retrouve avec ardeur les belles machines qui nous conduisent à la sortie car nous sommes là depuis plus de 4 heures.
Mais comment ne pas s’arrêter devant le Colnago, garnis de pois, de Michael Rasmussen ?

25) Michel n’hésite pas à se mettre à plat ventre pour calculer le développement du meilleur grimpeur (Rabobank) du Tour 2005.

26) De là nous deux connaisseurs imposent encore un crochet via les cycles Time qui équipent les Quick Step de Bettini et Boonen.

27) Avec le bonheur d’une photo « historique » : François, Michel et Jean entourant… le maillot arc en ciel de Tom Boonen.
Remerciements pour la complicité de l’équipe Time !

28) J’avais gardé pour la fin l’arme fatale qui allait désarçonner mes compagnons connaisseurs. Ils ne connaissaient rien du Kuota !
Rien de rien, pas plus en Kkan, Kharma, Ksano, Kiss, Kalibur que … Kredo. Alors que moi, j’y crois !

29) Jean fait son mea culpa et vénère le Khan, la machine qui pourrait faire de moi un « conquérant », le nouveau Gengis Khan.
Avec un bémol cependant car la fiche technique indique : « le Khan transcende les athlètes puissants ».

30) Michel n’en croit pas ses yeux ! Alors il tend l’oreille pour profiter des excellentes descriptions du passionnant technicien Kuota de chez Valdenaire, l’importateur français de la jeune marque italienne.

31) Ces discours ésotériques finissent par lasser François qui veut continuer à rêver. Il est retourné au stand du Cycle pour acquérir le spécial « Les 30 plus beaux cols de France ». A quatre ou cinq près, il les a déjà tous escaladés
Ce sera son cadeau d’anniversaire pour ses 71 ans du jour même.

32) Il ne faut plus parler de vélos ?
Qu’à cela ne tienne, mais Michel et Jean prennent leurs aises sur d’autres belles machines, exposés dans le palais voisin du Mondial des deux Roues de Paris.