Les Pouvoirs Publics nous ont gâtés. Pas grave puisque c’est … avec nos sous. Et tant mieux si cela décuple la pratique cycliste touristique. Avec ses traces de la noble activité minière, le Pas de Calais ne manque pas d’attraits.

Mais on a l’air de quoi quand, organisateur au nom de son club, on demande 2€ pour suivre le fléchage, bénéficier du ravitaillement et recevoir le boisson-sandwich de l’arrivée ?

35) Retrouvons la route des cyclos qui, sur les circuits d’Olhain, ont choisi le 30 ou 60 km.

36) Cette route croise les sentiers Vtt qui profitent d’un espace encore plus vert.

37) Souvenez-vous du croisement dans le précédent reportage. Cette fois, en arrière plan, voyez que les chasseurs sont tout à la joie de l’ouverture de la chasse. Cela pétait de toutes parts.

38) Dites aux âmes sensibles de s’écarter de votre écran. La tête du bon gros lapin dépasse de la gibecière du rabatteur. Victoire.

39) Les cyclos sont sur la route du retour. En revanche les groupes familiaux démarrent tout juste, sur le coup (de feu !) de dix-onze heures.

40) D’où le croisement qui veut que l’un descende quand les autres montent.

41) Souvenez-vous de la barrière matinale, allée du Train de Loos (NDLR, souvenir tragique de représailles nazies à Loos, dans la banlieue lilloise, suite à un sabotage par la résistance).
Fermée ce matin, elle est désormais ouverte.

42) C’est donc forêt pour tout le monde. Dans un sens comme dans l’autre.

43) Puis voilà l’arrêt intempestif de Georges, d’Outreau, à la tête de sa jeune troupe.

44) Or il s’agit moins de souffler que… d’attendre les deux mamans qui ont été lâchées dans la montée.

45) Ouf les mamans sont arrivées. Mais c’est pour déclarer : « Continuer, avec Georges, sans nous attendre. C’est fléché, on va se débrouiller ! »

46) Dans la dernière descente, coup d’oeil sur les deux terrils jumeaux.

47) Mais qui voilà ? Deux copines Picardes de Vieux-Leuze. Perdues en Pas de Calais, au lieu de la Concentration Transfrontalière à Hergnies (59).
Francine et Paulette : vous me cherchez, ou quoi ?

48) C’est l’arrivée. Image d’affluence, vue de côté.

49) Puis de face, avec le concours des cyclos Richebourgeois (59).

50) Et conviviale proximité entre cyclos qui se retrouvent dans les grandes occasions.

51) A partir de ce moment, il faudrait faire preuve d’une grande patience. Les cadeaux se gagnent à force de piduler.

52) Mais il n’est pas interdit de tuer le temps en prenant un biscuit à droite, une soupe au chou-fleur encore à droite et une boisson toujours à droite.
C’est gratuit, mais la disposition des tables (une seule file) est à revoir.

53) Même qu’on nous offre de gagner un cadeau. Et des tickets de ravitaillement en sus.

54) Le temps passe vite pour ceux qui profitent de l’animation Christian Palka. Le reporter France Bleue interviewe Lucien Lefebvre, l’un des pionniers de notre cyclotourisme. Jérôme Baclet (Paris-Brest-Paris en moins de 50h) assiste l’animateur.

55) Succès obligé du stand « soupe au chou-fleur » de Saint-Omer, sous la bannière de la Confrérie Endives.
Tiens, vous avez dit chicorée ! Mais qu’est-ce que je fais là ?

56) Nouvelle file pour le sandwich-boisson.

57) Enfin servis, certains ne vont pas plus loin pour déguster. Ils prennent place pour consommer.

58) Ou bien s’installent pour les exhibitions type BMX. Avec des démonstrations de qualité.

59) « Merci, mon Conseil Général, pour ce frugal repas. Et bénissez ceux qui l’ont préparé… » qu’elle disait.

60) D’autres préfèrent prendre l’air et pique-niquer.

61) Représentants du cyclo club de Liévin, Michel Schoorels et Lucien Lefebvre n’ont pas négligé l’occasion de rencontrer les cyclos d’habitude et d’occasion.

62) Le maillot de Roquetoire est, visiblement, celui d’un « grand » club.

63) Le fin mot, final, des « Cyclanthropes » relève de la plus pure philosphie : « Quoiqu’on en pense dans les plus hautes sphères, sur la terre d’Olhain c’était bien ».

64) Le reportage est terminé. Juste une petite photo supplémentaire pour souhaiter bons sentiers de retour à ceux qui tentaient de réparer la fuite.

65) Et encore une, avec Jean Claude Nève qui lance un message personnel à ses amis du club de Vendin lez Béthune : « Je suis bien rentré à Olhain, mais je vous ai attendus en vain ».