S’il ne fit qu’une ascension du Soulor alors qu’il en faut trois pour devenir « Baron », nul doute qu’en se rendant à Seix, près de St Girons en Ariège française, Marcellino avait une petite idée … derrière la tête.

Dans ce reportage les photos seront parfois moins nettes car elles proviennent du GSM (le « portable ») de Marcel Lefebvre qui suit le progrès. On s’y retrouvera dans les paysages insolites des chasseurs de cols qui, pour 1000 cols et plus, se lancent dans les muletades.

36) Marcel n’est pas le seul à quitter la Semaine Fédérale d’Oloron Sainte-Marie pour se rendre, huit jours plus tard, à la Concentration des Cents Cols à Seix. Alors, entre amis, on prend son temps.

37) Et l’on gravit des cols qui garnissent le palmarès. Ici le col de Labays (1046m) avec la signalisation des Hautes Pyrénées.

38) En Ariège la signalisation n’est pas mal non plus, pour présenter le terrible versant sud (côté Massat) du col de Péguère qui élève de 450m en 3900m. Soit 11,8% de moyenne. Pour le maximum c’est 14 ou 18%!

39) La montagne sauvage est là qui attend nos héros. On y devine des sentiers non revêtus montant vers des passages déprimés reliant deux vallées. C’est ce qu’on appelle un « col muletier ».

40) La chasse au col nécessite, dans ces conditions, un bon repérage du terrain par rapport à la carte.

41) La photo montre la recherche du lieu de la Concentration, au col de Pause, par Claude Bénistrand, le président du club des 100 Cols et les Belges (Luxembourg) Fernand Yasse et sa compagne Bernadette.

42) Faut croire que, parfois, les cartes sont fausses…
Au grand dépit du président, la Concentration ... elle n'est pas là !

43) Si c’est pas là, c’est ailleurs !
D’ailleurs tout le monde (ou presque) est déjà là.

44) Avec du beau monde Cent Cols. Sauf erreur, on reconnaît, de gauche à droite : Bernard Aussilou, Didier Raymond, Jean Lacour,Philippe Carrez, Claude Bénistrand (polo blanc), René Poty, Germain Geenens, Bernard Vieillard, Michel Matthieu, Mario Lebelle et Alain Gillodes…

45) Y a même Pierre Roques, connétable de Comminges (en tenue « Descente » pub ?), qui en connaît un rayon (de soleil) sur le cyclotourisme d’hier et d’aujourd’hui. Et qu’on écoute de nouveau.
Mais qu’est-ce qu’on a pu être dénigrés dans les années 80 !

46) La voilà, la petite idée de Marcel.
Il est venu à Seix … pour recevoir son diplôme de plus de 1000 cols différents, dont 75 plus de 2000m.
Marcel n’a pas la photo de cette remise de diplôme. Si quelqu’un peut la fournir…

47) Voilà qui valait bien un gâteau à partager entre les Cent-Cols réunis.
Marcellino en eut sa part, merci pour lui.

48) Lendemains de fête. C’est au col de Latrape (1110m) que Marcel et ses amis Jagot se rattrapèrent.

49) Y avait même un couple d’amis parfaitement « british ».

50) A partir de là, c’est comme une épreuve de force. Les Pyrénéens, sur leurs terres, décrètent qu’on se rassemblera un col plus loin.

51) Ce qui fut fait. Sans que Marcel se souvienne si c’était au Port d’Aula ou au Port de Salau.
D’ailleurs Marcel croit qu’un « port » c’est au bord de la mer et pas du cochon…

52) Cependant il se résigne à faire partie de la file qui bloque sa route.
En Belgique on dit qu’il y a une file alors les Français parlent d’un « bouchon » !

53) Mais, là, tout le monde est d’accord. Mieux vaut retenir son souffle et suivre le bon sentier à travers l’éboulis.

54) L’épreuve est telle que le groupe vole en éclats. En voilà qui ont perdu la (bonne) roue de Marcel.
Et qui se retrouvent, en pleine montagne, au milieu des chevaux sauvages.

55) Pourtant Marcel avait bien dit : « Rendez-vous au col de Catchaudègue (890m) ».
Il y est, lui.

56) Rien ne remplaçant, à ses yeux, la bonne compagnie de sa chère randonneuse, Marcellino reprend alors son périple solitaire, à travers monts et merveilles.

57) Mais d’autres (grands) chasseurs de cols rôdent dans ces parages de frontière espagnole. Voici Raymond Cochet qui figure, avec 3680 cols différents (dont 188 à plus de 2000m), dans la dernière colonne du Tableau d’Honneur des Cent Cols.

58) La quête du Graal cent-coliste conduit Marcel sur les hauteurs d’Andorre. Avec vue sur Civis.

59) L’ivresse du montant ne dure heureusement pas. Le Lauragais rappelle à Marcellino qu’il doit regagner ses pénates, à La Louvière.

60) Sur la route du retour il découvre ce tunnel de 400m, non éclairé, qui s’intéresse aux cyclistes. Il faut appuyer sur le bouton même si le feu est vert ?

61) Voyez la suite. Le bouton cycliste déclenche un feu orange qui prévient l’automobiliste suivant.

62) Tout cela donne matière à philosopher sur l’ingéniosité. Ce que fait, en toute quiétude, notre héros randonneur, sur les bords de la Garonne.

63) Les relents philosophiques se mêlent aux volutes de la platée de cassoulet de Castelnaudary, préparée à Castelnaudary par le cyclo campeur.

64) Avec service à table car le moment est d’importance.

65) Service à table et partage du cassoulet, car Nicole est venue chercher le héros cycliste … qui ne savait plus où il habitait.

66) « Mais, à part cela … Tout va bien », comme dit Marcel.