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A LILLE LES 56e MONTS DES FLANDRES 05

Une Tradition qui se perd un peu.

le Dimanche 11 Septembre 2005

Les Monts des Flandres, proposés par l’Urfa-Lille, sont typiques d’une bonne organisation de tradition. Mais avec à peine 700 participants elle ne mobilise plus les foules. Ce qui est également typique.

Le parcours a quelque chose de mythique chez les Nordistes proche de l’agglomération lilloise : plaine des Flandres, passages en Belgique et tous les Monts à portée de pédale : Kemmel, Rouge, Noir, Boescheppe, Cats, Cassel. Puis retour par Godewaersel avant les Cats, encore le Mont Noir avant la Carolus du Monteberg…

Tout cela en 135 km, comprenant 4 postes de contrôle donnant le prétexte à autant d’arrêts. D’où la bonne tradition respectée d’un brevet sérieux et de bonne convivialité cyclotouriste. Dans la ligne de l’Urfa-Lille qui fête son 70e anniversaire.



01) Huit jours après Paris-Cambrai, voici un cyclo du Vélo Santé de Cambrai venu s’inscrire à Lille, dans les locaux de la Piscine Olympique Max Dormoy, porte de Lomme.

02) Inscription faite dès 7h, certains cyclos ne se hâtent pas encore car il fait encore noir ! Le temps sera sec et très bon pour le vélo mais avec un ciel couvert qui tardera à se dégager.



03) Les cyclos d’Estaires participent de manière très traditionnelle à un brevet de tradition. La semaine passée ils étaient à La Petite Suisse du Nord, au départ de Bavay.

04) L’affluence n’est pas débordante mais c’est l’ambiance des grands jours. A cette heure-ci c’est l’inscription pour le grand parcours. Une distance de 75 km se contente du Kemmel et Monteberg.



05) Parmi ces courageux matinaux, Pascal Delzenne qui est venu, et retournera, à vélo de Mourcourt, au-delà de Tournai. Soit près de 200 bornes au total.

06) Les cyclos de Bauvin, près de Carvin, ont le choix entre les plateaux de l’Artois et les Monts des Flandres. En ce début septembre, toujours huit jours après la Braderie de Lille, c’est la randonnée de tradition.



07) Regroupement sur le parking de la piscine pour les cyclos de Ronchin-Fâches Thumesnil qui attendent le lever du jour.

      Les panneaux indicateurs

08) Il fait sombre et brumeux ? Pas de photo avant Kemmelberg.
En attendant voilà un panneau, un peu inattendu, qui annonce une route tranquille.



09) Ce panneau, illuminé par le flash, est beaucoup moins inattendu. Il annonce le final du Mont Kemmel, là où commence le pavé.
On a les montagnes que l’on peut. Nos % font rougir les pignons du plat pays

10) La descente (pavée) du Mont Kemmel, côté « Ossuaire », est l’objet d’un détournement par le côté. Voyez pourquoi, l’amateur de raccourci que je suis, s’est fait secouer.



11) Groupe famille du club d’Estaires. Dans l’ordre : l’oncle, la fille, le père…

12) Entre deux monts, la bonne allure reprend ses droits. Direction Boescheppe.



13) Le premier contrôle ravitaillement est désormais celui du Mont des Cats.

14) Retrouvailles, en ce haut lieu nordiste, de la famille Mortreux, exilée à Vendôme, et qui revient sur ses terres d’origine pour les grands rendez-vous cyclos.
La dernière fois c’était, avec une photo presque identique, pour Lille-Val Joly.



15) En pleine action de contrôle : Bernard Dendievel appose le cachet de passage sur la carte de route. Un élément de la tradition… qui ne vaut que par son aspect … traditionnel.

16) Le contrôle donne droit au ravitaillement…
Pas question de parler … la bouche pleine.


      La tradition de l’un n’est pas forcément la tradition de l’autre.


17) Le club de Beuvry participe, en nombre, avec des groupes de vitesse distincts.
Les cyclos de Beuvry ne sont pas prêts de participer une nouvelle fois à une organisation en Belgique, comme Mons-Chimay-Mons : « Rien d’offert à l’arrivée ! Ce n’est pas comme chez nous !! »

18) Et voilà déjà le sommet de Cassel, abordé de manière directe, versant est. Donc dans le sens inverse par rapport à l’an passé. Les parcours changent, au moins en partie, chaque année.



19) Pas de temps à perdre, sur la route du retour, en direction du Mont des Cats.

20) On ne remonte pas jusqu’au sommet. Concentration de maillots d’Estaires avec cette photo de Bernard Dendievel.



21) Ce 3e contrôle-ravitaillement est l’avant dernier. A l’avant plan deux cyclos B.A.Z. Carvin.

22) Après le Mont Noir du retour, face sud, arrive le Monteberg, voisin du Kemmel matinal.


      Mettre tout à gauche


23) Les motards vont filer tout droit. Les cyclos mettent la flèche à gauche… pour un arrêt « Carolus » à Monteberg.

24) Dernier contrôle. Pour le « ravitaillement » il faut faire confiance à la spécialité de l’estaminet.



25) Rencontre avec le président de l’Amicale laïque Cyclo de Harnes, Pierre Parzysz (à gauche) qui présente son équipier, au centre, comme dernier mineur de fond (1990) du bassin houiller Nord-Pas de Calais.

26) Rare dans les cafés et même dans les magasins, la Carolus est une forte bière brune. Typiquement « Spéciale bière belge ».
On peut en profiter car ensuite, c’est une longue descente de 30 km jusqu’à Lille.



27) Mais on peut en profiter d’une autre manière… car voilà que je fais connaissance avec tout un peloton de … Lilloises, en vadrouille jusqu’à Kemmelberg !!!
Des Lilloises qui viennent de Lille … près de Herentals, en province d’Anvers.

      Pour rappel, ce site est bien un « site perso »…qui n'engage que moi!

28) Et voilà qu’avec la complicité de Moustache je sympathise…
Comme un coq en pâte, je vous le jure, parmi les Flamandes.



29) Mais je ne dois pas m’éterniser car, à Tournai, les enfants et petits enfants sont réunis. Ce dimanche, c’est la Grande Procession à Tournai

30) Chaque ville belge a sa fête mémorable : Binche avec les Gilles, Mons avec le Doudou, Ath avec ses Géants, Lessines avec son Festin … et Tournai avec la Grande Procession.
Chacun fait le fou comme il l’entend.



31) Voyez le reliquaire de Notre-Dame Flamande. La chasse, portée à travers les rues de la ville, est la même que celle portée, voilà 800 ans, dans une procession pour implorer la fin d’une épidémie de peste.
Grande tradition là encore, car la peste menace toujours.



Les traditions se perdent… car ce n’est pas facile d’être partout à la fois. En randonnée à travers Monts et en Procession dans les rues. Bien sûr il faut donner priorité à Lille … mais quelle Lille ?


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