Le Cyclo Club d’Antoing, maillot portant vers le rouge, se porte bien : merci pour lui. Même en l’absence de Michel Garson (en vacances), mais en présence du président Michel Moulin (il est vrai), une organisation du club peut se dérouler à la satisfaction générale.

La force d’un club c’est de disposer de sociétaires qui prennent des responsabilités. A Bléharies, mais pour son club d’Antoing, c’est Jean Paul Frédéric qui s’y colle avec une randonnée VTT motivant plus de 400 bikers.

01) Si Bléharies se situe à la frontière en direction de Saint-Amand les Eaux, les Bikers que voilà viennent de Rumes, autre bourgade frontalière mais sur la route de Douai.
Ils portent les couleurs des cycles Gauguier dont on ne parle pas assez.

02) Petit travail d’écriture qui permettra d’enregistrer plus de 400 inscriptions avec quelques figures lointaines puisque venant de France (Valenciennois surtout) et de Flandre (Moen, Bruges…).

03) Puis passage à la caisse : 3 ou 4 euros, selon les distances, donnant droit au tirage tombola, sandwich et boisson. Plus le fléchage et les ravitaillements.

04) On penserait que, pour cette contribution, tout le monde fasse l’effort de s’inscrire. Que nenni ! L’organisateur organise donc un contrôle : il faudra montrer son bras tatoué pour entrer dans le premier sentier.

05) Et le premier sentier c’est quasi au départ, dans la ruelle qui longe l’église. Ah ! Combien de fautifs et de fautives, dans ce sentier derrière l’église ! Les « glissades » sont plus vieilles que le VTT.

06) En fait, seuls les parcours de 48 et 68 km atteignent ce lieu mythique. C’est donc avec beaucoup de mérite que le photographe arrive sur le pavé en même temps que les plus rapides.

En septembre et sous herbe, le pavé mythique est méconnaissable.

07) Futés, les bikers utilisent la « bande cyclable », véritable piste en cendrée mais très tortueuse, qui évite les cahots.

08) Les « puristes » ne sont pourtant pas rares. C’est là qu’on voit l’avantage d’une suspension. Et ses limites car la machine n’est pas des plus rapides.

09) En voilà deux, sur le haut du pavé. On peut les soupçonner de s’être ainsi mis en évidence, le temps de la photo.

10) Fantastique succès du maillot Feryn, entreprise flamande, qui organise une randonnée cyclo médiatique rassemblant plus de 10000 participants.
Le succès d’un sponsor c’est quand des cyclos ou vttistes (wallons de surcroît !) adoptent sa tenue (150€ pour l’équipement complet) pour leur groupe club !

11) La longue ligne droite des coureurs prend ici la forme tortueuse d’une piste bucolique.

12) Allez, encore un groupe sous le feuillage des chênes.

13) Quittant la tranchée de Wallers-Arenberg, le parcours emprunte le sentier de liaison en direction de Raismes, en profitant d’un formidable sous-bois.
Le parcours est quasi exclusivement français.

14) La Despatures propose de longues distances (48 et 68 km) qui en sont, normalement, très roulantes.

15) Ce n’est pas une raison de critiquer. Mais que fait cet arbre couché, sinon barrer la piste ?

16) Qu’à cela ne tienne. Les bikers, qui ont d’autres préoccupations que « La Marie couche toi là », se contentent d’enjamber l’obstacle. Quitte à prendre en main leur engin.

17) Puis c’est vaille que vaille, toujours en sous-bois.

18) Avant de déboucher sur la Base de Loisirs de Raismes. D’aucuns s’imaginaient devant le jet d’eau du lac de Genève !

19) Double avantage du VTT :
1) Il mobilise une forte majorité de cyclistes jeunes.
2) Il conduit vers les espaces les plus naturels.

20) Une nature parfois remodelée par le travail des hommes. Nous voilà au pied d’un terril, le Lavoir Rousseau, à deux pas de la Base de Loisirs de Raismes.

Une butte constituée par les dépôts de terres non charbonneuses tirées, au siècle dernier, par les mineurs de fond.

21) Avant de chanter, comme Renaud retrouvant l’accent ch’ti, « Tout in haut de m’terril », … hé bin faut grimper.
Et s’dresser su les ortieaux…

22) Pensée émue pour ceux qui à Raismes, comme tant tout bassin minier, ont tiré du fond le charbon énergétique. Reste un patrimoine architectural de mémoire.

23) De retour au terrain de foot de Bléharies, on retrouve Jean Paul Frédéric en conversation avec Audry Leblanc.
Le quel nous apprend que son père Jacky et son oncle Jean Pierre viennent, la veille, de gravir le Mont Ventoux par ses trois faces. Proficiat.


En t-shirt blanc à droite: "Felix" sur le forum VeloVert.

24) Et l’on retrouve Cédric Vion, alias VTTCed sur le forum Vélo Vert, qui présente Thierry Sturcq, le président de son club VTT d’Aniche.

25) Pas besoin de présentations. Sylvie Clément est là, avec les jeunes, pour le fun. Son mari de Pascal est sur le 24e Paris (Tour-Eiffel)-Cambrai des cyclos (215 km).

26) L’accueil est chaleureux à l’intérieur mais, vu le temps, il fait encore meilleur dehors.

27) Réunion au sommet. De gauche à droite, l’organisateur Jean Paul Frédéric, le sponsor Bernard Despatures (conseiller financier à Dottignies : patrimoines, assurances, prêts et placements) et le président fleuri du Cyclo Club d’Antoing, Michel Moulin.