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LE PERE NOEL CYCLO

Les cadeaux sont dans les rêves

Noël 2003

La moindre neige est un bonheur pour le cyclo qui troque le vélo route pour le VTT. Alors il s’éclate, il roule en amitié et réussit quelques clichés. Avec l’espoir de rouler plus que de bouler. Et l’on peut rêver, car Père Noël est des nôtres.

Avouons le, la neige est rare à Tournai. Un climat trop océanique sans doute, car ce n’est pas la montagne qui nous manque depuis que les Audax ont « inventé » le col de la Croix Jubaru (99m) sur les flancs du Mont Saint-Aubert (145m). Alors, quand elle survient, elle est prétexte à sortie extraordinaire.

Dans notre région « chaude »…, il faut se dépêcher pour rouler sur la neige avant le dégel par le sel et la gadoue qui rendent les bas côtés de la route impraticables. En décembre 2002 nous avons eu de belles chutes dans la neige. Puisse notre Père Noël re-passer partout, avec des rêves plein la hotte.



01) Dès que « tombe la neige », comme dit Adamo, je la regarde et laisse faire le mouvement. Mais je m’apprête, sors le vélo et charge l’appareil photo. A la première accalmie je pars en quête de clichés. Le premier arrêt c’est rue du Saulchoir à Kain, à 100 m de la maison.

02) Ayant alerté mon complice Moustache, on se retrouve bientôt sur les hauteurs tournaisiennes pour profiter de la manne céleste qui nous change les paysages habituels et nous rappelle que c’est Noël. Vous imaginez des Noëls sans neige, vous ?



03) Si vous dites « hauteurs tournaisiennes » c’est au Mont Saint-Aubert que vous arrivez. On reconnaîtra un cadrage de photo identique dans le reportage d’archives « Genèse du Col de la Croix Jubaru ». Ici, Moustache n’est que le faire-valoir Audax de la beauté des lieux.

04) Mais qui voilà ? Le Père Noël qui nous rattrape par la rue du Reposoir. Et, comme il ressemble un peu, à Moustache c’est… un tonneau (de Leffe), et non un traîneau, qui est accroché à son vélo.



05) Mais Père Noël ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Il a tout plein de cadeaux à distribuer aux cyclos sages.

06) Cyclos sages, appliqués et assidus, sont les exigences du Père Noël. « Alors, demande-t-il en présentant la couverture de Cyclo (la revue de la FBC) pour les vœux de 1990, quelle était la couleur du vélo jaune, très photogénique, pris sous la neige dans la rue du Saulchoir ?»



07) Pour les vœux de 1998 la revue remet une couverture enneigée. « Mais, demande encore le Père Noël, quelle a été la grande nouveauté dans le vélo de loisir des années 1990 ? » Pour être sûr de bien répondre regardez la machine et non pas le cyclo ! »

08) Faute de pouvoir répondre à ces questions, ou alors ils n’ont pas été sages, voilà deux cyclos qui continuent leur route, sur le chemin de halage longeant l’Escaut. Pas de cadeaux du Père Noël ? Les voilà contraints à l’exil ? C’est la route de « leur chicorée ».



09) La neige ne tombe pas qu’à Tournai. Dans un jardin de la Louvière elle paralyse la bécane de Marcel Lefebvre. Repos forcé pour Marcellino qui réussira pourtant 24832 km en 2003 (Number One Audax Tournai), comprenant trois Diagonales de France et le Paris-Brest-Paris. Merci Père Noël !

10) C’est parfois au pied du sapin qu’on trouve le cadeau du Père Noël. Celui-là, « Les Vélos Mythiques », de Yves Blanc (textes) et Bruno Bade (photos) est exceptionnel. Il présente 30 vélos … « vainqueurs du Tour de France » dont celui de Maurice Garin et ceux de Lance Amstrong.



11) Avec le Père Noël il faut s’attendre à tout. Vous rêvez d’un peu d’amour ? De lointains voyages ? D’amour en voyage ? Voilà une photo volée sur le site (Sena Bike sur Google) de Marcel Hendrickx qui propose ses services de guide et organisateur pour groupes de cyclos en Asie.

12) Même le père Noël a ses faiblesses ! Voilà qu’il offre un petit détour par le Vélodrome réservé aux dames. Comme le Cycle l’annonce dans son numéro de Janvier 2004, Les organisateurs des Six Jours de Grenoble n’ont pas lésiné sur le sensationnel pour soutenir l’affluence. Sans parler de l’adrénaline.



13) Si l’organisateur grenoblois affirme que : « Les 6 Jours sont devenus une fête populaire où se côtoient aussi bien des miss que des préfets et des ouvriers », on demande à voir cela aussi aux Six Jours de Gand. Pourquoi le Père Noël serait-il moins généreux là que là-bas ?

14) Ce n’est pas seulement se couper en deux qu’il faudra, pour être partout. Mais bien se mettre en quatre ! C’est déjà fait ? Alors « Merci Père Noël ».




Puisse, cette nouvelle année 2004, vous être favorable. Avec plus de grandes joies que de petites peines. Avec des petits vélos dans la tête et de grandes réalisations sur la route.


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